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Ambassadeur de France en République démocratique allemande | |
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Représentant permanent de la France à l'Office des Nations unies | |
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Enfant |
Lieu de détention |
Buchenwald (- |
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Distinction |
Bernard Guillier de Chalvron appelé Bernard de Chalvron, né le à Blois et mort le à Boulogne-Billancourt[1], est un diplomate et un résistant français.
Bernard de Chalvron nait le 12 avril 1911 à Blois[2] où son père Guy Guillier de Chalvron [3], officier de carrière, était affecté. Il meurt le 12 décembre 1990 à Boulogne-Billancourt.
Il se marie en 1943 avec Solange Massias[4]. Il est le père de Bernadette Roussille, inspectrice générale des affaires sociales, Jean-Guy de Chalvron, inspecteur général de l'Administration du Ministère de l'Intérieur[5] et Alain de Chalvron, journaliste.
Bernard de Chalvron fréquente le collège de l'Immaculée-Conception à Laval, puis poursuit ses études à la faculté de droit de Paris. Il est licencié en droit et diplômé de Sciences Po[6].
Il est lauréat du « grand » concours des affaires étrangères[7].[réf. nécessaire]
Libéré de l'Oflag XIA[8] en 1941, il rejoint son administration, le ministère des Affaires étrangères à Vichy.
Il entre alors en résistance[2], d'abord de façon informelle puis en participant à la création du noyautage des administrations publiques (super-NAP) en 1942[9]. Après que son fondateur Claude Bourdet est arrêté, Chalvron en prend la présidence[9]en mars 1944. Il fournit des copies des rapports des réunions menées par le gouvernement de Vichy à l'ambassade américaine, dont des informations sur le traitement des Juifs[10].
Il est arrêté par la Gestapo en mai 1944, condamné à mort et déporté au camp de Buchenwald en [10],[9]. Il est libéré par les Américains en avril 1945[10].
Bernard Guillier de Chalvon est un diplomate de tendance gaulliste[11].
Au début du régime de Vichy, il sert comme conseiller politique à l'Algérie française auprès du maréchal Pétain[12]. Il est ensuite remplacé par Jacques Tiné[12]. Il a été décoré de l'ordre de la Francisque[13].
Atteint de tuberculose à son retour de déportation, il reprend le travail progressivement au ministère des affaires étrangères. Il part comme attaché d'ambassade à Rabat. De 1946 à 1948, il travaille à nouveau dans l'administration centrale comme chef adjoint du département Europe centrale[6].
En 1948, il est nommé conseiller d’ambassade à Madrid jusqu'en 1952, puis consul général à Düsseldorf (1952-1955)[6].
Il est ensuite conseiller politique du gouvernement militaire français de Berlin (1955/1962)[14]. Il crée la délégation permanente de la France auprès de l’office européen des Nations unies à Genève, avec rang d’ambassadeur (1963/1970).
De 1970 à 1973, il est conseiller diplomatique du gouvernement. Il crée en 1974 l’ambassade de France auprès de la République démocratique allemande (1974/1977).