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Brigade de renseignement et cyber-électronique | |
![]() Insigne de la brigade de renseignement et cyber-électronique. | |
Création | 1er septembre 1993 4 septembre 2024 |
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Dissolution | |
Pays | ![]() |
Branche | Armée de Terre |
Type | Brigade spécialisée |
Rôle | Guerre électronique, Renseignement militaire |
Fait partie de | Commandement des actions dans la profondeur et du renseignement |
Composée de | 2e RH 44e RT 54e RT 785e CGE CFIM - 151e RI |
Garnison | Strasbourg (depuis 2024) Haguenau (2010-2016) Metz (1993-2010) |
Ancienne dénomination | Brigade de renseignement et de guerre électronique (1993-1998) Brigade de renseignement (1998-2016) |
Surnom | BRCE |
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La brigade de renseignement et cyber-électronique (BRCE) est l'unité de l'Armée de terre française chargée de collecter le renseignement militaire utile aux états-majors et aux unités engagées sur les théâtres d'opérations.
Elle a été créée en 1993 sous le nom de brigade de renseignement et de guerre électronique (BRGE), renommée brigade de renseignement en 1998. Elle était basée à Metz jusqu'en 2010. Entre cette même année et sa dissolution en 2016, son état-major ainsi que trois de ses régiments tiennent garnison à Haguenau, dans le Bas-Rhin.
L'état-major de la brigade de renseignement est dissous le 1er juillet 2016 et remplacé par le commandement du renseignement qui est basé à Strasbourg[1],[2].
Elle est recréée en 2024 sous le nom de brigade de renseignement et cyber-électronique (BRCE) et subordonnée au nouveau commandement des actions dans la profondeur et du renseignement (CAPR).
L'état-major de la brigade est implanté à l'origine au Château de Mercy[3] puis à Montigny-lès-Metz, avant d'être transféré le au quartier Estienne au sein du camp militaire d'Oberhoffen à Haguenau. La BRENS dispose d’un centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) rattaché à l’état-major. Initialement stationné sur le camp de Bitche (Moselle), le CFIM a depuis été déplacé à Verdun (Meuse).
Depuis sa réactivation en 2024, l'état-major de la brigade est installé à Strasbourg aux côtés du commandement des actions dans la profondeur et du renseignement au quartier Stirn.
Le 13e régiment de dragons parachutistes était également attaché à la brigade de renseignement jusqu'en 2002, date à laquelle il a été placé sous le commandement de la brigade des forces spéciales terre (BFST).
Le 61e régiment d'artillerie (61e RA) de Chaumont et le 28e groupe géographique (28e GG) de Haguenau ont également fait partie de la brigade.
La brigade avait pour mission d’entraîner et de mettre sur pied les structures de commandement et les détachements interarmes aptes à fournir une capacité de recherche multi-capteurs du renseignement humain, électromagnétique, image, géographique, au profit de différents prescripteurs tels que la direction du renseignement militaire (DRM), le corps de réaction rapide France (CRR-Fr) et tous les autres états-majors.
Les unités de la brigade sont complémentaires, chacune apportant un moyen de renseignement spécifique.
Le 2e régiment de hussards est le régiment de recherche du renseignement dans la profondeur et de recueil de l’information (renseignement d'origine humaine - ROHUM).
Le 61e régiment d'artillerie est spécialisé dans le recueil de renseignement d’origine image (ROIM) via la mise en œuvre de ses drones de surveillance du champ de bataille.
Le 28e groupe géographique, spécialisé dans la topographie et la cartographie, est le régiment dédié au renseignement géographique.
Le 44e régiment de transmissions est chargé du renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) stratégique (à l’échelle d’un continent) et opératif (à l’échelle d’un théâtre d’opération).
Le 54e régiment de transmissions collecte également du renseignement d'origine électromagnétique, mais au niveau tactique (de proximité et au contact).
La brigade de renseignement est placée sous le signe des archanges Raphaël et Gabriel et des Saints Patrons Saint-Georges et Sainte-Barbe. Sa mascotte est Estienne le Hibou grand-duc[4].
L’insigne de la brigade de renseignement est composé d’un écu bleu (couleur des transmissions), vert (couleur de la cavalerie) et rouge (couleur de l’artillerie), d’un globe terrestre et de foudres. Le globe est surmonté d’un hibou grand-duc. Les deux étoiles placées dans la partie supérieure gauche de l’insigne sont le symbole des brigades. Sa définition héraldique est la suivante : « Écu français ancien d’azur parti de gueules à la pile renversée de sinople chargé d’un globe terrestre de turquin aux continents de sable broché de quatre éclairs d’or, surmonté d’une chouette de candide et de sable adextrée de deux étoiles à cinq rais d’argent. »
« Par Saint-Raphaël, vive le renseignement ! »