Certificat d'aptitude professionnelle

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Certificat d'aptitude professionnelle
Image illustrative de l’article Certificat d'aptitude professionnelle
Diplôme de CAP ouvrier ajusteur en 1950.
Lieu France
Établissement Centre de formation d'apprentis (CFA) et Lycée professionnel
Direction Ministère de l'Éducation nationale
Nombre d'étudiants 65 % des élèves en CAP sont issus de SEGPA, ULIS, et IME,
Sélection
Diplômes ou concours requis Non sélectif
Niveau ou
grade requis
Diplôme national du brevet (DNB), Certificat de formation générale (CFG)
Diplôme
Durée de la formation 2 ans
Diplôme délivré Certificat d'aptitude professionnelle
Niveau délivré Bac - 2 (niveau 3)
Débouchés
Diplômes accessibles Diplôme de mention complémentaire
Professions accessibles Ouvrier

Le certificat d'aptitude professionnelle (CAP), certificat d'aptitude professionnelle agricole (CAPA) ou encore certificat d'aptitude professionnelle maritime (CAPM), est un diplôme français d'études secondaires et d'enseignement professionnel, créé en 1911. Il donne une qualification d'ouvrier ou d'employé qualifié de niveau 3 enregistré au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) dans un métier déterminé.

Les CAP sont délivrés par le ministère chargé de l'éducation nationale, les CAPA par le ministère chargé de l'agriculture, et les CAPM par le ministère chargé des affaires maritimes.

Histoire

Avant la création du CAP, les employeurs, municipalités ou diverses associations organisaient des cours professionnels pour des jeunes de 13 à 18 ans. La direction de l'enseignement technique souhaite encadrer ces cours et crée par le décret du 24 octobre 1911 un « Certificat de capacité professionnelle » (CCP) strictement réservé aux jeunes apprentis, transformé par la loi Astier du 25 juillet 1919 en « Certificat d’aptitude professionnelle » (CAP) sous l'influence des employeurs qui veulent se réserver le droit de décider de la capacité de leurs futurs ouvriers. Le diplôme, ouvert à peu de personnes au départ, se développe progressivement, qualifiant dans les années 1930 15 000 jeunes dans plus de 3 500 spécialités différentes. En 1936, le Front populaire décide d'intégrer ce premier diplôme professionnel dans les grilles de classification des conventions collectives, légitimant cette formation ouvrière.

Sous le régime de Vichy, l'État régule la formation professionnelle et prend le monopole de la délivrance de ce diplôme devenu national : après une formation de trois ans (à l'école ou en apprentissage), standardisée par la Direction de l'enseignement technique, le taux de réussite à l'examen atteint 60 % dans le meilleur des cas, les employeurs et l'État montrant leur exigence face à ce diplôme. L’enseignement professionnel est intégré dans les années soixante à l’ensemble du système scolaire qui prend le pas sur la formation en apprentissage. Dans ces années, 1950-1970, le CAP connaît une période d’essor : les flux d’entrée dans les centres d’apprentissage atteint environ 15 % pour les garçons de la génération née en 1942 et 10 % pour les filles alors qu’ils n’atteignaient qu’environ 5 % pour la génération de garçons nés en 1932 et 3 % pour les filles. Le CAP passe de 100 000 admis par an dans les années 1950 à plus de 200 000 dans les années 1970.

En 1959, le gouvernement décide de transformer les centres d'apprentissage (CA) en collèges d'enseignement technique (CET) qui deviendront à leur tour des lycées d'enseignement professionnel en 1975, puis des lycées professionnels en 1985.

Le CAP étant considéré comme un diplôme trop lié à l'artisanat ou liés à des métiers de l'industrie qui décline, de nouveaux diplômes sont créés, comme le brevet d'études professionnelles (BEP) en 1965 puis le baccalauréat professionnel en 1985. Le ministère français de l'Éducation le retire des lycées professionnels et l'intègre alors à l'apprentissage ou la formation continue, le ministre Claude Allègre engageant à la fin des années 1990 une politique de « refondation » du CAP.

Critiques

Devenu un instrument des politiques de massification au second degré, le CAP devient la quatrième filière d’enseignement dans la hiérarchie scolaire, derrière la filière générale, technologique et professionnelle. Cette situation fait l'objet de critique politique, le CAP accueillant beaucoup de jeunes en difficulté scolaire dans des spécialités et dont la formation professionnelle n'est pas bien corrélée avec les demandes des entreprises.

Le diplôme

Le CAP est un diplôme de niveau 3,,,. Le diplôme est doté d’une spécialité et comporte sept unités obligatoires et éventuellement une unité facultative. Une période en milieu professionnel de 12 à 16 semaines est obligatoire. Il existe près de 200 spécialités. Le CAP s’obtient par le passage d’examens ou par la voie par la validation des acquis de l'expérience. La formation se fait dans un lycée professionnel ou dans un centre de formation d'apprentis, dans le cadre de la formation professionnelle continue ou par l’enseignement à distance.

Niv 4
Bac
+0
17
Baccalauréat général
Arts, SES, SVT, HGGSP, Humanités,
LCA, LLCE, Maths, PC, NSI, SVT, SI
Terminale générale
Baccalauréat technologique
STAV, ST2S, STD2A, STMG,
S2TMD, STI2D, STHR, STLTerminale technologique
Baccalauréat professionnel
Alimentaire, Vente, Beauté, Bâtiment,
Santé, Design, Véhicules, Numérique
Terminale professionnelle
BMA BP MC5
MC4
MC3
BM BTM
Niv 3
16
Première générale Première technologique Première professionnelle CAP 2e année
15 Seconde générale et technologique Seconde professionnelle CAP 1re année
RNCP
Âge
Lycée général Lycée technologique Lycée professionnel Centre de formation d'apprentis (CFA)

En lycée professionnel

La formation associe enseignements généraux (de 14 à 16 heures par semaine) et enseignements techniques et professionnels (de 12 à 17 heures par semaine) :

Les personnes possédant déjà un diplôme de niveau IV ou V ne sont pas obligées de repasser les épreuves générales sauf celle de vie sociale et professionnelle.

En CFA

La formation au CFA se déroule fréquemment sur 2 ans, mais peut varier de 1 à 3 ans selon le diplôme préparé, avec, en règle générale, une alternance de semaines de cours au CFA et l'apprentissage en entreprise. Un contrat de travail est signé avec une entreprise. Pendant la durée du contrat, l'apprenti est sous la responsabilité d'un maître d'apprentissage qui peut être, soit le chef d'entreprise, soit un salarié qualifié. L'apprenti passe environ trois semaines en entreprise et une semaine au CFA par mois. Les semaines de cours au CFA sont au nombre 20 (soit 10 par an) et comprennent environ 40 h de cours, combinant enseignements généraux et enseignements de compléments de pratique. La durée de la formation en centre est au moins égale à 800 heures, en cas de réduction de la durée du contrat d'apprentissage à un an, la durée de formation en centre de formation d'apprentis ne peut être inférieure à 400 heures. L'enseignement professionnel (pratique) en tant que tel est du ressort de l'entreprise. L'apprenti est considéré comme un travailleur, et non pas comme un élève. Il est ainsi rémunéré en fonction de son âge et de son année de CAP.

Article D6222-26 du code du travail prévoyant le salaire en % du SMIC
Avant 18 ans de 18 à 20 ans 21 ans et plus
Première année de CAP 25 % 41 % 53 %
Deuxième année de CAP 37 % 49 % 61 %
Troisième année de CAP 53 % 65 % 78 %

Liste des spécialités de CAP, CAPA et CAPM

Le CAP dans les études en France.

Les spécialités du diplôme se répartissent en sept secteurs pour lesquels les programmes d'enseignements généraux sont différents. Le tableau ci-dessous présente une liste non exhaustive de quelques spécialités parmi les plus populaires, et donc proposées dans de nombreux établissements. Il existe cependant des spécialités plus rares telles qu'accordeur de piano, lapidaire, taxidermiste

La liste des certificats d'aptitude professionnelle est définie par les commissions professionnelles consultatives. Depuis la loi no 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, onze commissions professionnelles consultatives (CPC) sont instituées auprès des ministères certificateurs en vertu des articles L. 6113-1 et suivants du code du travail. Elles remplacent les précédentes CPC, qui étaient propres à chaque ministère certificateur. Les CPC rendent des avis sur la création, la révision ou la suppression de diplômes et titres à finalité professionnelle et de leurs référentiels, dans le ou les champs professionnels relevant de leur compétence. Ces avis tiennent compte de l'évolution des qualifications, de leur usage dans le ou les champs professionnels concernés et de l'objectif de mise en cohérence des certifications professionnelles existantes. Les ministères certificateurs doivent d’obtenir un avis favorable de la CPC pour créer ou rénover un titre ou un diplôme,.

Métiers Principales spécialités
Métiers de la productique et maintenance Carrosserie, maintenance des systèmes automatisé, maintenance des véhicules et du matériel
Métiers du génie civil et du bâtiment Charpentier, génie civil, plâtrier-plaquiste.
Métiers des arts et des industries graphiques photographe, projectionniste, métiers de l'enseigne et de la signalétique, arts du bijou, horlogerie.
Métiers de la santé et de la chimie Coiffure, petite enfance.
Métiers de la vente Hôte(sse) de caisse, magasinier, vendeur en boutique, employé de commerce multi-spécialités.
Métiers de l'agriculture et de l'alimentation Boulanger, boucher, cuisinier, restauration, agent polyvalent de restauration, pâtissier, charcutier

Métiers de la productique et maintenance

Métiers du génie civil et du bâtiment

Métiers des arts et des industries graphiques

Métiers de la santé et de la chimie

Métiers de la vente

Métiers de l'agriculture et de l'alimentation

Notes et références

  1. « https://www.education.gouv.fr/media/66384/download », sur education.gouv.fr
  2. « https://www.education.gouv.fr/reperes-et-references-statistiques-2020-1316 », sur education.gouv.fr
  3. Charlot et Figeat, Histoire de la formation des ouvriers", Paris : Minerve, 1985, pp. 240.
  4. Guy Brucy, « Le CAP : regards croisés sur un diplôme centenaire », Revue française de pédagogie, vol. 3, no 180,‎ 2012, p. 5-8
  5. Guy Brucy, Histoire des diplômes de l'enseignement technique et professionnel (1880-1965). L'État, l'École et les Entreprises et la certification des compétences, Belin, 1998, 285 p.
  6. Guy Brucy, Fabienne Maillard et Gilles Moreau, Le CAP : un diplôme du peuple (1911-2011), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2013, 314 p. (ISBN 978-2-7535-2228-2)
  7. Gilles Moreau « Un diplôme qui fait la différence ? Le CAP dans les années 1950-1970 », Le Mouvement Social, 2022/4 (N° 281), p. 119-136
  8. J.-M. Chapoulie, « Une révolution dans l’école sous la Quatrième République ? La scolarisation post-obligatoire, le Plan et les finalités de l’école », Revue d’histoire moderne et contemporaine, vol. 54, n° 4, 2007, p. 9.
  9. « Bulletin officiel de l'Éducation nationale n° 47 du 19 décembre 2019 », sur education.gouv.fr, 19 décembre 2019 (consulté le 15 juin 2022) : « les élèves, les apprentis, les salariés en contrat de professionnalisation et les stagiaires de la formation professionnelle continue préparant un diplôme technologique ou professionnel ou un titre à finalité professionnelle enregistré au RNCP de niveau 3 (par exemple, le certificat d'aptitudes professionnelles) »
  10. « Répertoire national des certifications professionnelles - CAP - Vêtement de Peau », sur francecompetences.fr (consulté le 15 juin 2022)
  11. « Répertoire national des certifications professionnelles - CAP - Constructeur Bois » (consulté le 15 juin 2022)
  12. « Répertoire national des certifications professionnelles - CAP - Menuisier Fabricant de Menuiserie, Mobilier et Agencement », sur francecompetences.fr (consulté le 15 juin 2022)
  13. Articles D337-1 et suivants du code de l'éducation
  14. « Voies de formation et diplômes : Le certificat d'aptitude professionnelle (CAP) », sur education.gouv.fr, mai 2013 (consulté le 17 juin 2013)
  15. Articles D337-5 et suivants du code de l'éducation
  16. Décret n° 2020-624 du 22 mai 2020 modifiant les dispositions du code de l'éducation relatives aux durées de formation en centre de formation d'apprentis pour la préparation aux diplômes du certificat d'aptitude professionnelle, du baccalauréat professionnel, du brevet professionnel, du brevet des métiers d'art, de la mention complémentaire et du brevet de technicien supérieur
  17. « Article D6222-26 Modifié par Décret n°2016-510 du 25 avril 2016 - art. 9 », sur legifrance.gouv.fr, 20 juillet 2018
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Voir aussi

Articles connexes