Dans le monde d'aujourd'hui, Charles Frechon est devenu un sujet d'intérêt croissant dans un large éventail de secteurs. À mesure que la société progresse, l'importance de Charles Frechon devient de plus en plus évidente, car elle a un impact sur nos vies d'une manière que nous ne pouvions même pas imaginer auparavant. De son influence sur l'économie à son rôle dans la culture populaire, Charles Frechon a attiré l'attention des universitaires, des experts et des consommateurs. Dans cet article, nous explorerons les différentes dimensions de Charles Frechon et sa pertinence dans le monde contemporain.
Charles Frechon voit le jour à Blangy-sur-Bresle, un bourg situé aux confins de la Normandie et de la Picardie, où son père possède une fabrique de savon. Hébergé chez son oncle, il entre en 1879 à l'École municipale de peinture et de dessin de Rouen. En 1882, il achève avec succès sa formation artistique en remportant le prix du ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts assorti d'une bourse de 400 francs. Quelques rares tableaux subsistent de cette époque, la plus grande partie de sa première production ayant disparu dans l'incendie de la maison familiale de Blangy en juin 1940 lors de l'invasion allemande. En 1914, il remporte le prix Bouctot de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen.
L'un des membres de l'École de Rouen, avec Charles Angrand (1854-1912) et Joseph Delattre (1858-1912), Charles Frechon a joué un rôle de premier plan dans l'affirmation de cette nouvelle manière de peindre qui, dans le sillage des grands maîtres impressionnistes, trouvait dans la capitale normande, à la fin du XIXe siècle, l'un de ses grands territoires. D'abord révolutionnaire, il deviendra peu à peu l'un des gardiens d'une pratique picturale devenue traditionnelle, celle de la peinture de plein air et de la recherche des sensations fugitives de la nature. Surnommé le « peintre des saisons », scrutant inlassablement les sous-bois, les champs pendant la moisson, son jardin ou les rues de sa ville, Frechon a connu le succès dès les années 1890, mais il reste à l'écart du milieu artistique parisien qui lui réserve pourtant un accueil favorable. Sa peinture aux sujets quotidiens n'est qu'une perpétuelle recherche d'atmosphère, de vibrations colorées. Souvent réduite à ses effets de sous-bois d'automne, de neige ou de pommiers en fleurs, peu représentée dans les collections publiques, elle est à redécouvrir entièrement, dans sa dimension expérimentale et méditative.
Jacques-Sylvain Klein, La Normandie, berceau de l'Impressionnisme, éditions Ouest-France, 1996.
Jacques-Sylvain Klein, Lumières normandes, les hauts-lieux de l'Impressionnisme, éditions Point de vues, 2013.
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