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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Christian Albert François Maudet |
Pseudonyme |
Christian-Jaque |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Période d'activité |
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Conjoints |
Simone Renant (de à ) Renée Faure (de à ) Martine Carol (de à ) |
Conflit | |
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Distinctions | |
Films notables |
Christian Albert François Maudet, dit Christian-Jaque, né le dans le 19e arrondissement de Paris[1],[2] et mort le à Boulogne-Billancourt[2], est un réalisateur, scénariste et adaptateur de cinéma français.
Fils d'Édouard Maudet, directeur de fonderie, et de Joséphine Beaumer, le jeune Christian poursuit son cursus scolaire au collège Rollin à Paris. Bachelier, il effectue ensuite des études d’architecture à l'École nationale supérieure des beaux-arts et à l'École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris.
En 1924, il dessine des affiches de cinéma pour une compagnie américaine, First National Pictures, en collaboration avec Jacques Chabraison. Ils signent leurs travaux de leurs prénoms accolés : Christian-Ja(c)que(s). Christian-Jaque conserve ce pseudonyme lorsqu'il devient deux ans plus tard journaliste pour la revue Cinégraph, puis décorateur de cinéma de 1927 à 1931.
Sa filmographie, d’une longévité exceptionnelle, est impressionnante : de 1932 (Le Bidon d'or) à 1977 (La Vie parisienne), il réalise pour le cinéma six courts-métrages, trois sketches et cinquante-neuf longs métrages (il en co-réalise trois autres et en laisse autant inachevés). De 1968 à 1985, il travaille également sur une soixantaine de téléfilms.
Parmi les acteurs et actrices qu’il a dirigés (à plusieurs reprises pour la plupart) on peut citer : Pierre Dac, Fernandel, Albert Préjean, Mistinguett, Erich von Stroheim, Michel Simon, Raymond Rouleau, François Périer, Harry Baur, Renée Faure, Bernard Blier, Jean-Louis Barrault, Renée Saint-Cyr, Jules Berry, Micheline Presle, Louis Jouvet, Viviane Romance, Edwige Feuillère, Jean Marais, Gérard Philipe, Daniel Gélin, Maria Casarès, Charles Boyer, Pierre Brasseur, Gina Lollobrigida, Sophia Loren, Danielle Darrieux, Martine Carol, Claudia Cardinale, Jean-Louis Trintignant, Michel Piccoli, Brigitte Bardot, Jacques Charrier, Francis Blanche, Robert Hossein, Marina Vlady, Virna Lisi, Bourvil, Annie Girardot, Alain Delon, Jean Yanne, etc.
Sous l'Occupation, Christian-Jaque réalise deux films pour la compagnie française à capitaux allemands Continental Films qui rencontreront un énorme succès public : L'Assassinat du père Noël (1941) et La Symphonie fantastique (1942). Comme Henri Decoin, il refuse de participer à un voyage promotionnel à Berlin le organisé par Continental Films — dit le « le train de la honte » — à l'occasion de la sortie allemande du film Premier Rendez-vous (1941) de Henri Decoin, avec Danielle Darrieux[3]. Christian-Jaque finira la guerre dans les rangs des FFI.
Avec Martine Carol, sa quatrième épouse, il tourne six films : Adorables Créatures (1952), Lucrèce Borgia (1953), Destinées (1954), Madame du Barry (1954), Nana (1955) et Nathalie (1957). En 1959, après leur divorce, il réalise Babette s'en va-t-en guerre avec la toute jeune Brigitte Bardot et Jacques Charrier.
Sa coopération avec la scripte Simone Bourdarias s'étale sur 23 ans (1936-1959) pour au moins 25 films.
Christian-Jaque a été fait chevalier de la Légion d'honneur et officier de l'ordre national du Mérite. Il est aussi titulaire de la croix de guerre 1939-1945 et a été nommé commandeur des Arts et des Lettres le [4].
Il meurt d'une crise cardiaque le à Boulogne-Billancourt, à deux mois de son 90e anniversaire[5]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (85e division).
Il a été marié à :
« Je me souviens que Christian-Jaque divorça d'avec Renée Faure pour épouser Martine Carol. »
— Georges Perec, Je me souviens