Jean Yanne

Jean Yanne Description de cette image, également commentée ci-après Jean Yanne en 1954, Studio Harcourt. Données clés
Nom de naissance Jean Roger Gouyé
Surnom L'enfant terrible
Naissance 18 juillet 1933
Les Lilas, Seine, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès 23 mai 2003 (à 69 ans)
Morsains, Marne, France
Profession Acteur, chanteur, humoriste, écrivain, réalisateur, producteur, compositeur
Films notables Que la bête meure
Le Boucher
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
Nous ne vieillirons pas ensemble
Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ
Attention bandits !
Regarde les hommes tomber

Jean Yanne, de son vrai nom Jean Roger Gouyé, né le 18 juillet 1933 aux Lilas et mort le 23 mai 2003 à Morsains, est un acteur, humoriste, écrivain, réalisateur, chanteur, producteur et compositeur français.

Biographie

Son grand-père vient à Paris en arrivant de Bretagne, plus exactement de Liffré en Ille-et-Vilaine,.

Les Gouyé, Gouyet, Gouyer sont à l'origine une famille de sabotiers qui, au XVIIIe siècle, habitent la forêt de Mayenne. À l'origine, gouyé veut dire « petite mare ».

Jean Gouyé est le deuxième garçon d'André Gouyé, ouvrier-lithographe avant la Seconde Guerre mondiale, puis ébéniste, auprès de son frère en 1945. Sa mère, Aimée Bonabeaux (1913-2002) est couturière chez des grands couturiers,, notamment chez Jeanne Lanvin.

Parcours professionnel

La Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, la famille de Jean Yanne est expédiée par son père à Celles-sur-Belle. Il y séjourne jusqu'en 1943, car son père est prisonnier en Allemagne et détenu dans un camp de travail. Ensuite, Jean Yanne effectue ses études aux Lilas dans l'enseignement primaire catholique, puis au collège. Il est renvoyé en sixième du lycée Turgot en 1945 et il rejoint le lycée Chaptal où il obtient le brevet d’études du premier cycle du second degré (BEPC) et participe à une activité théâtre. Il décide alors de ne pas poursuivre ses études et commence un apprentissage d'ébéniste chez son oncle, qu'il quitte rapidement, car ce dernier n'a pas les moyens de le rémunérer.

Le journalisme

Il commence des études de journalisme au Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris à la rentrée 1950, où il reste cinq mois. Contrairement à ce que prétendent beaucoup de sources, il n'appartient pas à la promotion de Philippe Bouvard qui a intégré le CFJ en 1948. Ses condisciples du CFJ se souviennent de ses talents d'amuseur et de provocateur, avec lesquels il a mis en révolution cet établissement. Il est pigiste dans plusieurs journaux : L'Aurore, Paris-Presse, L'Écho de la Mode, L'Humanité Dimanche. Il couvre aussi une série de reportages pour Time-Life et s'occupe de la rubrique « Le coin du dragueur » dans le journal Dragueur de mines.

Le cabaret

Il abandonne progressivement le journalisme pour écrire des sketches de cabaret à la suite des conseils de Bob du Pac. Ils débutent ensemble dans un petit cabaret : l'Académie des vins. Roger-Jean Gouyé devient alors pour la scène Jean Yanne, référence aux origines bretonnes de sa famille, car son nom est trop souvent transformé en Couillé.

A des chansons enregistrées à l’Olympia, en 1957, il ajoute des chansons enregistrées en studio, écrites sous les noms de Johnny Rock Feller et ses Rock Childs, Honzalagur Pompernickel et sa Dame, dans l'album "Le misanthrope provocateur",. Son spectacle à la La Fontaine des Quatre-Saisons est remarqué par la presse dès janvier 1958, qui salue "un jeune de grand avenir, le doux Jean Yanne", un "pitre, empreint d'une onction tout ecclésiastique", "obsédé par la question de la réconciliation du clergé et de la classe ouvrière", qui "se produit en compagnie de Francis Blanche, Jacqueline Maillan et Pierre Doris". Elle le suit aussi en 1960 au cabaret "Les Trois Baudets", où se produisent aussi Jean-Pierre Darras et Philippe Noiret, .

Les années 1950 et 1960 Jean Yanne en 1955. Photo d'identité (Sacem)

En 1957, Jean Yanne pour les textes et Siné pour les dessins, animent une revue anticléricale J'y va-t-y j'y Vatican puis Ça fait des bulles.

Il commence une carrière de journaliste au Dauphiné libéré, puis d'animateur à la radio au début des années 1960. Joueur d'orgue (toute sa vie il va en posséder un) et de piano, il se lance également dans la chanson, comme compositeur et chansonnier, dans des émissions comiques avec Jacques Martin, Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, notamment un disque de rock sous le nom de Johnny 'Rock' Feller et ses 'Rock' Child, avec des titres comme J'aime pas le rock, Le rock coco, Saint-Rock, en 1961 ; également des parodies comme celles des Élucubrations d'Antoine, écrites avec Jacques Martin : Les Émancipations d'Alphonse, Les Revendications d'Albert, Les Pérégrinations d'Anselme et Les Préoccupations d'Antime (1966). Toujours à la recherche de son style, il écrira dans l'hebdomadaire L'Os à moelle, brièvement repris par Pierre Dac en 1965. Ces textes furent rassemblés dans un recueil paru peu avant sa mort.

Avec Jacques Martin, il apparaît en 1964 dans l'émission de télévision, Un égale trois, très caustique pour son temps, qui est diffusée à 20 h 30 sur l'unique chaîne de l'époque. L'émission est arrêtée après cinq numéros car elle déplaît fortement au ministère de l'Information, en particulier son sketch sur Napoléon à la bataille de Waterloo transposée sous forme de course cycliste.

Les relations de Jean Yanne avec les directions de l'audiovisuel sont légendaires et il est décrit comme « champion en matière de licenciements ». Avec Alain Barrière, Pierre Perret, Juliette Greco, Leny Escudero et Guy Bedos, il fait partie des chanteurs qui témoignent de leur solidarité avec les grévistes de l'ORTF en mai-juin 1968, dans Le Monde du 10 juin 1968. Renvoyé pour son impertinence de la télévision française, il est embauché par RTL qui le renvoie en 1969. Il est également renvoyé d'Europe 1 et France Inter.

Le cinéma

Sa carrière prend le tournant du cinéma en 1964 dans La Vie à l'envers d'Alain Jessua. Il tourne dans des dizaines de films, en multipliant les seconds et premiers rôles. Il incarne, avec une gouaille très parisienne et un humour grinçant, une figure de Français moyen, râleur, vachard, égoïste et roublard, mais avec un grand cœur.

Une confusion du public entre l'acteur et les rôles que celui-ci incarne ne sert pas son image, au début. Sa manière de plaisanter, agressive, débraillée, versant du vitriol sur des plaies ouvertes, tenant la compassion pour obscénité, choque un peu la France de l'époque. Il est de ce fait renvoyé de la radio ; son film Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil en parle de façon romancée.

En 1967, il joue dans Week-End de Jean-Luc Godard, puis se révèle véritablement en 1969 dans Que la bête meure de Claude Chabrol, où il incarne un homme intelligent, mais d'une absence de sensibilité qui le rend brutal, il devient connu dans la France entière. Il enchaîne avec Le Boucher, du même Claude Chabrol, où il incarne un commerçant inquiétant, amoureux et assassin. En 1969, il écrit également une BD avec Tito Topin au dessin : La langouste ne passera pas, publiée chez Casterman. Malgré de mauvais rapports pendant la production, il tourne avec Maurice Pialat, en 1971, Nous ne vieillirons pas ensemble, où il incarne à nouveau son personnage d'insensible et pour lequel il obtient le prix d'interprétation au festival de Cannes 1972, récompense qu'il n'ira pas chercher.

Voulant changer de registre et préférant se tourner vers la comédie et l'humour satirique, il tourne ses premiers films à partir de 1972, dans lesquels il veut donner toute sa mesure à son esprit caustique, anticonformiste, parodique et parfois à la limite du délire.

Avec son compagnon d'écriture Gérard Sire, il brocarde la radio, qu'il connaît bien, dans le film Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil en 1972, la politique avec Moi y'en a vouloir des sous en 1973 et Les Chinois à Paris en 1974, le monde du spectacle avec Chobizenesse en 1975 et celui de la télévision avec Je te tiens, tu me tiens par la barbichette en 1978.

Afin de contrôler la production de ses films, il s'associa avec Jean-Pierre Rassam, qui fusionna sa société Mara Films, pour fonder la société de production Ciné qua non, dérivée de l'expression latine Sine qua non, installée à l'avenue des Champs-Élysées. La société a la réputation d'être dépensière et festive. Mais l'échec des Chinois à Paris et celui de Chobizenesse eurent raison de la boîte malgré l'appui financier de Gaumont et de Marcel Dassault. L'acteur tenta ultérieurement de réinvestir le domaine de la production avec une nouvelle société, Productions Yanne, sans succès.

Les Chinois à Paris et plus encore Chobizenesse lui valent l'attention des producteurs américains en raison des sujets traités, moins exclusivement français que dans les deux films précédents, notamment le recours aux danses et ballets.

Il réalise ensuite une parodie de péplum, Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ (1982), avec Coluche et Michel Serrault, qui remporte un gros succès public,, puis, de nouveau, une charge contre le monde politique avec Liberté, Égalité, Choucroute.

Pour ce fils d'ouvrier, fin lettré (il est également conseiller international en achat d'œuvres d'art), l'art n'est qu'un attrape-gogos. Il lance sur RTL : « quand j'entends le mot culture, j'ouvre mon transistor » (parodie de l’aphorisme célèbre de Hanns Johst, homme de théâtre allemand  : « Quand j'entends parler de culture, je sors mon revolver »).

Jean Yanne oscille entre deux faces d'un même personnage :

Il s'expatrie, en 1979, pour raisons financières, à Los Angeles (Californie), mais revient régulièrement en France, pour se ressourcer dans sa propriété de Morsains, petit village d'une centaine d'habitants en Champagne, entre Montmirail et Esternay ; pour apparaître dans des émissions de radio, comme sa chronique matinale sur RTL et aussi pour tourner au cinéma et à la télévision. La plupart de ses derniers rôles ressemblent à ceux de ses débuts, mettant en scène des personnages râleurs et individualistes, mais au grand cœur.

Il est l'un des sociétaires des Grosses Têtes, l'émission de Philippe Bouvard sur la station de radio française RTL, aux côtés de ses amis Jacques Martin et Olivier de Kersauson, se livrant à d'hilarants numéros d'improvisation. Il rejoint l'émission de Laurent Ruquier On va s'gêner sur Europe 1 en 2000.

Côté audiovisuel, il est également le créateur, avec Jacques Antoine, de Je compte sur toi !, jeu diffusé sur La Cinq. Présenté par Olivier Lejeune, le programme a créé une polémique, à l'époque de sa diffusion car, lors de l'épreuve finale, les candidats doivent compter des centaines de véritables billets de banque pendant qu'ils sont déstabilisés par de nombreux éléments perturbateurs. Si le compte des billets est bon, la somme est gagnée. Cet étalage d'argent en choque beaucoup, qui considèrent cela comme vulgaire et choquant. Pourtant, cette émission ne fait que parodier les codes existants des jeux télés (femmes-objets sur le plateau, étalage de cadeaux de luxe pour appâter le candidat…). De 1987 à 1990, il est invité à plusieurs reprises de l'émission culinaire Quand c'est bon ?… Il n'y a pas meilleur ! diffusée sur France 3 et animée par François Roboth.

Jean Yanne est aussi l'auteur du célèbre slogan « Il est interdit d'interdire », qu'il prononça par dérision, lors d'une de ses émissions radiophoniques du dimanche au printemps 1968 et qu'il a été tout surpris d'entendre repris ensuite « au premier degré ».

Longtemps considéré comme un simple amuseur, Jean Yanne prend, avec le temps, la dimension d'un critique des travers et des aspects ridicules de son époque.

Vie privée

Il épouse, le 19 mars 1960, Jacqueline Renée Guellerin Allard. En 1971, il quitte régulièrement le plateau du tournage de Nous ne vieillirons pas ensemble pour l'accompagner dans la maladie malgré leur séparation. Jacqueline meurt en 1972 des suites d'un cancer du poumon.

De sa liaison avec Sophie Garel, il a un fils Thomas né en 1970.

On lui connaît une longue liaison avec Nicole Calfan puis, à partir de 1976, avec Mimi Coutelier.

En 1990, il rencontre Christiane Fugger von Babenhausen, fille d'un aristocrate allemand et d'une brahmane indienne. En 1991, ils ont un fils, Jean-Christophe. Christiane meurt en 2009.

Il meurt le 23 mai 2003 d'une crise cardiaque dans sa propriété de Morsains et est inhumé au cimetière communal des Lilas (Seine-Saint-Denis). Ses obsèques sont célébrées en l'église Notre-Dame-du-Rosaire des Lilas, où il a été baptisé étant enfant.

Œuvres écrites

Bande dessinée

Jean Yanne présente également une facette peu connue du grand public, celle d'un scénariste et dialoguiste de bande dessinée, en tandem avec le dessinateur Tito Topin. À leur actif, une série intitulée les Dossiers du B.I.D.E., parmi lesquels le premier volume, La langouste ne passera pas (Casterman, 1969), initialement publié en feuilleton dans les colonnes de l'hebdomadaire Télé 7 jours, suivi par l'album Voyage au centre de la c...ulture.

BD loufoques, aux multiples ingrédients « années soixante » (couleurs et rondeurs, références à Nixon et Mao), empruntant au vocabulaire de la pub et de la politique (« aïoli déviationniste ») et de la sexualité (« mayonnaise en pilule »).

Romans, scénarios

Recueils

Filmographie

Réalisateur

Producteur

Acteur

Cinéma Télévision Acteurs avec lesquels Jean Yanne a joué

(Les films ou séries-téléfilms en commun entre la liste d'acteurs et Jean Yanne sont aussi cités)

Discographie

Tous les disques ont été publiés par Barclay, sauf indication contraire.

Compilations :

Autres interprètes :

Théâtre

Distinctions

Récompenses

Nomination

Citations

Notes et références

  1. Le pseudonyme Yanne provient du prénom breton Yann, son père dont les racines sont bretonnes appelant souvent son fils par ce prénom.
  2. Jean-Baptiste Gouyé (4 mai 1873, Liffré-1916), son grand-père, artisan sabotier vient s'établir à Paris. Il épouse en 1900 une Alsacienne dont il a deux fils : André et Georges. En 1916, pris de démence, le boucher du quartier poignarde Jean-Baptisye Gouyé. Les Gouyé de Liffré acceptent alors de recueillir chez eux les enfants, mais refusent fermement d'héberger la veuve. Devant ce refus, la famille Gouyé reste en région parisienne.
  3. Jean Yanne extrait
  4. Interview biographique dans l'émission Tout le monde en parle de Thierry Ardisson, le 25 novembre 2000
  5. Son aieül est René-Jean Gouillet (13 mars 1789 à Contest-11 octobre 1855 à Fougères.
  6. Il travaille entre autres sur des projets avec Benjamin Rabier et des affiches représentant Joséphine Baker.
  7. André Gouyé abandonne la lithographie à la suite de l'arrivée de l'offset. Il réalise avec son frère des meubles et des jouets, puis se spécialisent dans le coffrage des postes de télévision.
  8. . Son frère Roger Bonabeaux est artisan-sellier aux Lilas et ami d'André Gouyé.
  9. Jean Yanne indique alors que sa mère a réalisé les déshabillés de Danielle Darrieux pour le film Katia en 1938.
  10. Etienne Dubois, Jean Yanne. L'esprit libre, City Edition, 2013, p. 11
  11. Bertrand Dicale, Jean Yanne, à rebrousse-poil, Éditions First-Gründ, 2012, p. 7
  12. Étienne Dubois, op. cit., p. 12
  13. Bertrand Dicale, Jean Yanne, à rebrousse-poil, Éditions First-Gründ, 2012, p. 8
  14. Bertrand Dicale, Jean Yanne, à rebrousse-poil, Éditions First-Gründ, 2012, p. 10
  15. Etienne Dubois, Jean Yanne. L'esprit libre, City Edition, 2013 (ISBN 978-2-8246-0287-5), p. 97
  16. Bertrand Dicale, Jean Yanne, à rebrousse-poil, Éditions First-Gründ, 2012, p. 14
  17. s Album "Le misanthrope provocateur"
  18. "Avec les Frères Jacques et Jean Yanne", par Claude Sarraute, dans Le Monde le 31 janvier 1958
  19. "Aux trois-baudets", par Claude Sarraute, dans Le Monde le 17 février 1960
  20. Bertrand Dicale, Jean Yanne : à rebrousse poil, First, 2012, lire en ligne.
  21. À rebrousse poil, First, coll. Documents 2012, p. 35.
  22. « Humoristes et médias : des relations mouvementées », sur Le Monde.fr, Le Monde, 29 juin 2010 (ISSN 1950-6244, consulté le 1er novembre 2021).
  23. "RÉACTIONS ET TÉMOIGNAGES DE SOLIDARITÉ", article dans Le Monde du 10 juin 1968
  24. « Jean Yanne, féroce râleur et amateur de joyeuses farces, tire sa révérence », Le Monde.fr,‎ 24 mai 2003 (lire en ligne, consulté le 1er février 2021)
  25. Etienne Dubois, Jean Yanne : L'esprit libre, City, coll. « Biographie », 2013 (présentation en ligne)
  26. France Inter - Radioscopie - 10/03/1978
  27. « Deux heures moins le quart avant J.C. », sur jpbox-office.com (consulté le 2 juin 2023).
  28. « boxofficestars.com/133-categor… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  29. « Les bonnes ondes des pianos...de cuisson » in Improvisation so piano, Jean-Pierre Thiollet, Neva Éditions, 2017, p. 175-176. (ISBN 978-2-35055-228-6)
  30. Bertrand Dicale, Jean Yanne : À rebrousse-poil, Paris, First éd., coll. « First document », 8 novembre 2012, 510-, 23 cm (ISBN 978-2-7540-1722-0, BNF 42789506, lire en ligne), p. 187 + p. 194.Page 187 : « Il survient ce que l’on craint quand il s’agit d’une personne qui fume trois paquets de cigarettes par jour depuis des lustres : Jacqueline Gouyé est atteinte d’un cancer du poumon. »
    Plus loin, page 194 : « Épuisée par les bombardements de cobalt – comme on appelle alors la radiothérapie – et par la douleur, Jacqueline meurt le 16 octobre. »
  31. Étienne Dubois, Jean Yanne : L’Esprit libre, Saint-Victor-d'Épine, City éditions, 24 avril 2013, 252-, 24 cm (ISBN 978-2-8246-0287-5, BNF 43602327, lire en ligne).« Il vit depuis 1976 une nouvelle histoire d’amour avec une jeune et jolie blonde nommée Dany Coutelier, bien plus connue sous le nom de Mimi Coutelier. »
  32. voir son livre Jean Yanne mon amour accidentellement à Dubaï, Éditions Favre, Lausanne, 2005 (ISBN 978-2-8289-0871-3)
  33. (en) « Jean Yanne », sur Find a Grave
  34. Jean Yanne et sa sépulture au cimetière des Lilas
  35. Article journal Libération du 24/02/2000.
  36. Bertrand Dicale, Jean Yanne, à rebrousse-poil, Éditions First-Gründ, 2012, p. 488

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes