Dans cet article, le sujet de Constantin Moruzi sera abordé, qui a acquis une grande importance ces dernières années en raison de son impact sur divers aspects de la société. Constantin Moruzi est un sujet qui a suscité un intérêt dans le monde entier, suscitant des débats et des réflexions dans différents domaines. Depuis ses origines jusqu'à nos jours, Constantin Moruzi a fait l'objet d'études par des experts et des universitaires, qui ont cherché à comprendre ses implications et ses conséquences. A travers cet article, différentes perspectives sur Constantin Moruzi seront explorées, ainsi que sa pertinence dans le contexte actuel et ses implications possibles pour le futur.
Hospodar Moldavie |
---|
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Activité | |
Famille | |
Père |
Demetrios Mourousi (d) |
Mère |
Domnitza Sultana Mavrocordat (d) |
Conjoint |
Smaragda Giorgiaidissa Ghykaina (d) |
Enfants |
Constantin Moruzi, Mourousi, Moruzzi ou Konstantinos Mouroussis, né en 1730 et mort à Constantinople le 1er mai 1787[1], est un prince phanariote qui, après avoir été au service du gouvernement ottoman, est devenu Hospodar de Moldavie de 1777 à 1782. La monarchie est élective dans les principautés roumaines de Moldavie et de Valachie, comme en Pologne voisine. Le souverain (voïvode, hospodar ou domnitor selon les époques et les sources) était élu par (et souvent parmi) les boyards, puis agréé par les Ottomans : pour être nommé, régner et se maintenir, il s’appuyait sur les partis de boyards et fréquemment sur les puissances voisines, habsbourgeoise, russe et surtout turque, car jusqu'en 1859 les deux principautés étaient vassales et tributaires de la « Sublime Porte »[2].
Constantin Mourousi est un grec phanariote d'origine pontique : sa famille est originaire de Moroussa, près de Trébizonde. Il est le fils de Dimitrios Adamaki Moroussis et de Sultana Mavrocordato, une fille de Nicolas Mavrocordato. Cette union prestigieuse favorise l’ascension de la lignée.
Constantin Mourousi exerce différentes fonctions dans les principautés de Moldavie et de Valachie, entre 1774 et 1777. Cette fonction lui permet ensuite de participer aux intrigues qui se soldent par l’exécution du prince Grigore III Ghica et d’être promu Hospodar de Moldavie à sa place le .
Il est néanmoins déposé et exilé en Anatolie le pour être remplacé par son neveu Alexandre Ier Mavrocordato. Il obtient l’autorisation de revenir à Constantinople l’année suivante et il meurt en 1787.
Constantin Mourousi épouse Smaragda Ghica et, de leur union, naissent plusieurs fils qui exerceront eux aussi des fonctions importantes au service de l’Empire ottoman :