De nos jours, Décret sur le tutoiement obligatoire est un sujet qui devient de plus en plus d'actualité dans notre société. Depuis son apparition, il a suscité un grand intérêt et un grand débat parmi les experts et la population en général. Au fil du temps, Décret sur le tutoiement obligatoire est devenu un élément clé dans différents domaines, de la politique à la culture populaire. Son influence s'est manifestée sous diverses formes, entraînant un impact significatif sur la façon dont nous interagissons, communiquons et prenons des décisions. Dans cet article, nous explorerons en profondeur les implications de Décret sur le tutoiement obligatoire et son impact sur notre vie quotidienne.
Considéré sous l'Ancien Régime comme grossier, le tutoiement est mis en exergue par les révolutionnaires français, comme pratique égalitaire et expression du lien universel unissant les êtres. Le décret sur le tutoiement obligatoire dans les administrations est publié le (18 brumaire an II) par la Convention[1],[2]. Adoptant le principe en usage dans la société des Amis, de supprimer toutes les distinctions hiérarchiques exprimées par la civilité, il impose l'usage du tutoiement entre tous les citoyens français, quels que soient leur métier, fonction ou position hiérarchique. La pratique disparaît sous la Convention thermidorienne.
Il n'y eut aucune obligation légale imposant le tutoiement hors administration. Le (21 brumaire an II), le député Claude Basire demanda qu'une loi fixe le tutoiement, son collègue Thuriot s'y opposa au nom de la liberté, et la Convention suivit[3]. Le comité de Salut public avait cependant acclimaté cette pratique du tutoiement dans sa correspondance depuis la fin d'octobre, ce qui fut suivi pour des raisons faciles à imaginer. Ce fut après la chute de Robespierre, le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), que la légende se propagea du tutoiement obligatoire, comme du port du bonnet phrygien.