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Fondation | |
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Dissolution | |
Prédécesseurs |
Direction générale des contributions directes et du cadastre (d), direction générale de l'Enregistrement |
Successeur |
Pays |
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La direction générale des Impôts (DGI) était une direction de l’administration publique française, créée en 1948, qui dépendait en général des ministres des finances ou du budget.
Elle a été supprimée en avril 2008[1], en étant fusionnée avec la direction générale de la Comptabilité publique (DGCP) pour former la direction générale des Finances publiques (DGFiP).
La DGI a été créée par décret du 16 avril 1948[2], en unifiant trois services différents : les régies des contributions directes, des contributions indirectes et celle de l'enregistrement[3].
Elle relevait précédemment des ministres des finances ou du budget.
La fusion avec la DGCP a été préparée à partir de l'annonce en Conseil des ministres du 20 juin 2007[4] ; puis un communiqué de presse du ministre du budget Éric Woerth[5] a annoncé le 4 octobre 2007 que la fusion aboutirait à une nouvelle direction unique, appelée direction générale des Finances publiques.
Le décret du 31 mai 2007[6], relatif aux attributions du nouveau ministère du Budget, lui a rattaché la DGI. Cependant, une des composantes de la DGI, la direction de la Législation fiscale (DLF), connaît une double tutelle avec le Ministère de l'Économie.
En vertu du principe de séparation des ordonnateurs et des comptables, l'administration des impôts était responsable des travaux d'assiette et de liquidation de l'impôt, tandis que le réseau des comptables publics de la direction générale de la Comptabilité publique (DGCP) assurait traditionnellement le recouvrement de l'impôt direct. Toutefois, la DGI a également constitué un réseau comptable, chargé à l'origine[7] du recouvrement des impôts indirects.
Cette distinction a évolué progressivement avec la réforme des services publics. Après la création d’un interlocuteur fiscal unique (IFU), le recouvrement de certains impôts professionnels directs avait été transféré à la DGI avant 2008 (IS, taxes assises sur les salaires).
Le système fiscal français repose sur un système déclaratif, ce qui responsabilise le contribuable et ajoute aux agents des impôts une importante mission de réception et d'information. La DGI était chargée d'une mission de contrôle à l'égard de tous les impôts qu'elle gérait.
La principale mission de la DGI était fiscale, de l'établissement au recouvrement, contrôle et contentieux de l'impôt. Elle partageait son domaine de compétence avec les deux autres administrations fiscales, la direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) et la Direction générale de la Comptabilité publique (DGCP). Elle assurait également d'autres missions techniques qui n’étaient pas spécifiquement fiscales.
Au cours de la procédure d'imposition, les services fiscaux avaient pour compétence :
Les droits d'accise et de douane relèvent en revanche de la compétence de la DGDDI, ainsi que la taxe à l'essieu.
Au sein de la DGI, les anciens services d'assiette (Inspection de fiscalité professionnelle) et de recouvrement (Recette des impôts) avaient fusionné en un unique service des impôts des entreprises (SIE). La DGI avait pour mission la gestion quasi complète des impôts professionnels au travers de l'IFU (interlocuteur fiscal unique, dont la mise en place s'est achevée le 1er janvier 2006), à l'exception notable du recouvrement de la taxe professionnelle.
Depuis la fusion, et à partir des impositions 2008, les IFU seront aussi chargés du recouvrement de la taxe professionnelle. Un service des impôts des particuliers (SIP) devra être créé sur le même modèle par fusion des services des impôts et des trésoreries à compétence fiscale.
La DGI assurait également :
La gestion du domaine de l'État (service France Domaine), autrefois attribuée à la DGI, avait été transférée à la DGCP le 1er janvier 2007.
La DGI dispose de services territoriaux, de services à compétence nationale et de services centraux.
Les services territoriaux, ou déconcentrés, de la DGI sont désormais intégrés à titre transitoire au sein de la nouvelle direction générale des finances publiques[8] et conservent leur organisation et attributions. Des changements notables interviendront pour les services chargés de l’impôt des particuliers, qui doivent fusionner avec les trésoreries à compétence fiscale pour progressivement créer jusqu'en 2011 des Services Impôts des Particuliers (SIP).
Auparavant, les services fiscaux constituaient dans le département une Direction des Services Fiscaux (DSF). La France comptait 107 DSF (une par département sachant que les Hauts-de-Seine, le Nord, les Bouches-du-Rhône étant subdivisés en deux, et Paris était subdivisé en cinq). La DSF était dirigée par le directeur des services fiscaux.
En dehors des services de direction, les différents services territoriaux sont les suivants :
Ces services sont implantés dans les principales villes du département et appelés à recevoir le public pour toute question d'ordre fiscal. Lorsque ces services sont réunis dans un même bâtiment, celui-ci est appelé un Hôtel Des Impôts (HDI). Lorsqu'une trésorerie y est adjointe, on parle d'Hôtel Des Finances (HDF). Il existe aussi des services spécialisés.
Les DSF étaient sous la responsabilité de neuf directions interrégionales (DI). Elles n’avaient pas une autorité hiérarchique sur les DSF mais coordonnait les travaux de ces directions en relation directe avec la direction générale de Bercy. L’échelon de la DI doit être maintenu après la fusion.
On comptait également dix directions spécialisées chargées du contrôle fiscal (DIRCOFI) sur des territoires qui correspondaient aux DI – sauf pour l’Île-de-France qui était divisée en deux (est et ouest) – et dont les brigades de contrôle sont chargées des entreprises les plus importantes de leur ressort territorial. Ces directions existent toujours en tant que directions spécialisées des Finances publiques.
La DGI disposait en outre de 16 centres de services informatiques (CSI) chargés des saisies et des impressions de masse, ainsi que de l’assistance téléphonique pour l’informatique.
Les directions suivantes exercent une compétence particulière sur l'ensemble du territoire français :
Ces trois services sont situés à Pantin, sur l'ancien site de la Manufacture des tabacs.
Il existe désormais une possibilité pour les agents d'être affectés dans un nouveau service appelé "services centraux DGFIP", commun avec le Trésor et chargé du pilotage de la fusion.
À noter enfin que la direction nationale des interventions domaniales (chargée de la vente du domaine de État), auparavant rattachée à la DGI, avait rejoint la DGCP en raison du rattachement de France Domaine à la DGCP en 2007.
Enfin, le Projet Copernic est un service de mission chargé d'élaborer un cadre informatique applicatif unique pour toute la DGFiP, en remplacement des anciennes applications actuellement indépendantes (ce n'est pas un service central mais bien un projet: il est rattaché aux services susmentionnés).
Les services centraux de la DGI, appelés « Direction générale » (DG), étaient situés à Bercy. Ils étaient placés sous l'autorité du directeur général des impôts.
Après fusion, les services centraux de la DGI et de la DGCP seront redéfinis.
La DG était auparavant subdivisée en directions, sous-directions et bureaux. La DG était chargée en premier lieu d'animer et coordonner le réseau DGI, via :
Par ailleurs, la Direction de la Législation Fiscale (DLF) était dans une position particulière. Placée sous l'autorité du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Emploi, le ministère du Budget en dispose également « pour la préparation des lois de finances ».
Elle est chargée d'une mission de rédaction et de codification des dispositions à caractère fiscal, tant légales que réglementaires. Elle rédige à ce titre le Bulletin officiel des impôts (BOI), un commentaire administratif de la réglementation applicable.