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Division de Constantine | |
![]() Zouaves de la division de Constantine en 1866. | |
Création | 1837 |
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Dissolution | 1957 (1963) |
Pays | ![]() |
Branche | Armée de terre |
Type | division d'infanterie |
Rôle | Défense territoriale |
Fait partie de | 19e corps d'armée |
Guerres | Conquête de l'Algérie par la France Seconde Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
Batailles | Campagne de Tunisie Répression des émeutes de Sétif, Guelma et Kherrata |
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La division de Constantine est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui fit notamment partie du 19e corps d'armée basé en Algérie. Elle regroupe les unités de l'Armée d'Afrique dans la région de Constantine. Elle met sur pied en la 3e division d'infanterie algérienne puis reprend son rôle d'unité territoriale jusqu'à la guerre d'Algérie.
La division de l'Est est créée à Bône le . Son poste de commandement est déplacé à Constantine le [1].
En 1914, la division de Constantine est constituée d'une seule brigade[2] :
En août 1939, la division est toujours organisée avec deux brigades[3] :
À la mobilisation, la division est dissoute. Elle met notamment sur pied les 83e et 87e divisions d'infanterie d'Afrique. Elle est recréée en 1940 dans l'Armée d'Armistice. Elle est alors constituée des unités suivantes[3] :
Après l'invasion alliée de la Syrie, plusieurs unités rapatriées du Levant stationnent sur le territoire de la division : le groupe autonome d'artillerie métropolitaine du Levant et le 29e escadron du Train à Constantine, 16e régiment de tirailleurs tunisiens à Philippeville et Bône et 2e régiment de marche de spahis (puis 6e régiment de spahis algériens) à Batna et Biskra[3].
Dès le , des éléments de la division rejoignent la Tunisie envahie par l'Axe après l'opération Torch. À partir du 15 novembre 1942, la division de Constantine forme la division de marche de Constantine, ou division Welvert (du nom de son commandant)[4]. Elle est rattachée au XIXe corps d'armée français le [5].
Le , division de marche de Constantin est rattachée pour emploi au IIe corps américain, restant rattachée administrativement au XIXe corps français[6]. Les dix compagnies de la division territoriale non rattachées à la division de marche sont chargées de protéger les voies de communication alliées[7].
La division de marche de Constantine est constituée initialement des unités suivantes [5] :
puis des unités suivantes en 1943[5] :
Retirée du front mi-avril, la division de marche de Constantine est dissoute le pour former la 3e division d'infanterie algérienne le [4].
En 1945, c'est la division de Constantine qui est chargée de la répression des émeutes indépendantistes de Sétif et Guelma. La répression militaire fait plusieurs centaines de morts, voire plusieurs milliers[8],[9],[10].
En 1946, le 19e corps d'armée devient la 10e région militaire. La division territoriale de Constantine lui reste attachée. Elle recoupe les arrondissements de Constantine, de Bône, de Guelma, de Batna, de Sétif et de Bougie. Dès janvier 1949, la division d'Alger est réorganisée : son état-major est déplacé de Constantine à Batna pour se rapprocher des zones de potentiels troubles[11].
Le , la division territoriale de Constantine prend le nom de division militaire de Constantine[12]. À la fin de l'été 1956, la division est organisée comme suit[13] :
La division militaire, ne correspond plus à une division au sens tactique du terme, pris le nom de corps d'armée le [14]. Fin 1958, le corps d'armée de Constantine est divisé en quatre zones[15] :
Après la putsch des généraux, les 11e division d'infanterie et 25e division parachutiste sont dissoutes le et la 3e brigade d'intervention est créée pour être rattachée au corps d'armée[16].
En , le corps d'armée de Constantine (2e DIM, 14e, 19e et 21e DI) prend le nom de 22e corps d'armée[17]. Le 22e corps d'armée devient le la 2e division, PC à Philippeville, 21e brigade à Bône, 22e brigade à Constantine et groupement Ouest. La division est dissoute le [18].