Faculté de théologie protestante de Montpellier

Dans cet article, nous aborderons le sujet fascinant de Faculté de théologie protestante de Montpellier, qui suscite un grand intérêt dans la société actuelle. Faculté de théologie protestante de Montpellier a fait l'objet de nombreuses études et débats, car son impact est pertinent dans différents aspects de la vie quotidienne. Au fil du temps, de meilleures connaissances sur Faculté de théologie protestante de Montpellier se sont développées, ce qui nous a permis de comprendre son importance et ses implications dans divers domaines. En ce sens, il est extrêmement pertinent d’explorer pleinement ce sujet pour comprendre sa complexité et ses effets possibles sur notre société. Par conséquent, tout au long de cet article, différentes perspectives sur Faculté de théologie protestante de Montpellier seront analysées et nous chercherons à offrir une vision globale qui nous permette de comprendre sa véritable portée.

Faculté de théologie protestante de Montpellier
Histoire
Fondation
Statut
Type
Institution universitaire (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur
Gilles Vidal (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Localisation
Pays
Localisation
Carte

La faculté de théologie protestante de Montpellier est une institution universitaire qui propose des enseignements de théologie protestante et délivre des diplômes de licence, master et doctorat. Elle a célébré son quatrième centenaire en 1996. Elle est située 13 rue Louis-Perrier, à Montpellier.

Création et historique

La faculté de théologie de Montpellier est l'héritière de plusieurs institutions, l’académie protestante de Montpellier[1] (fondée en 1596), et l'académie de Montauban et de Puylaurens (fondée en 1598)[Note 1], ainsi que de la faculté de théologie protestante de Montauban (1808-1919).

La faculté de théologie protestante, établie à Montauban par décret impérial le [2], est rattachée à l’université de Toulouse jusqu’en 1906. Après la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905, elle devient un établissement d’enseignement supérieur privé qui ne dépend financièrement et administrativement que de l’Église réformée. Elle est transférée à Montpellier après la Première Guerre mondiale, en 1919, avec le même corps professoral[2].

La faculté de théologie de Montpellier forme, depuis 1972, avec la faculté de théologie protestante de Paris, l’Institut protestant de théologie. Créé à l’initiative de deux églises protestantes, l'Église réformée de France et l’Église évangélique luthérienne de France, réunies depuis 2013 dans l'Église protestante unie de France, l’Institut protestant de théologie est reconnu d’utilité publique depuis 2005. Il bénéficie, depuis 1981, d’un soutien financier de la part du ministère de l’Éducation nationale.

Enseignements

La faculté délivre des diplômes de licence, master et doctorat (système LMD) et son cursus universitaire s'intègre dans le processus de Bologne.

Les cours sont assurés in praesentia à la faculté, ainsi que, pour les deux premières années de licence, par correspondance.

Conventions, relations et échanges avec d'autres facultés

En , la faculté de théologie de Montpellier a signé avec l’université Paul-Valéry-Montpellier une convention de coopération. Cette convention permet l’inscription d’étudiants au programme d’enseignement de l’autre établissement et encourage les échanges d’informations et de publications scientifiques. En outre, en vertu d'une convention de coopération entre les écoles doctorales de ces deux établissements, les doctorants de la faculté de théologie de Montpellier peuvent obtenir un diplôme de doctorat « double sceau » lettres/sciences humaines et théologie.

Outre des liens étroits avec sa faculté sœur, la Faculté de théologie protestante de Paris, elle entretient des relations régulières avec la Faculté de théologie protestante de Strasbourg.

En vue de faciliter les échanges d’étudiants et les collaborations internationales dans la recherche comme dans l’enseignement, la faculté est engagée dans divers partenariats avec d’autres établissements d’enseignement théologique en Europe (Université d'Édimbourg, de Heidelberg, de Genève, de Lausanne ; Faculté vaudoise de Rome), au Canada et aux États-Unis (Université Laval, l'université de Montréal, l'université de Sherbrooke, l'Union Presbyterian Seminary, Louisville Presbyterian Theological Seminary (en), l'École biblique et archéologique de Jérusalem, ainsi qu'avec les facultés de théologie protestantes des pays africains[3] de Brazzaville (République du Congo) et de Yaoundé[4] (Cameroun).

La faculté participe au programme européen d'échange d'étudiants et d'enseignants Erasmus.

Enseignants

Les enseignants actuels (2025) sont :

  • Guilhen Antier : dogmatique ;
  • Chrystel Bernat : histoire du christianisme à l'époque moderne ;
  • Jérôme Bord : philosophie, éthique ;
  • Elian Cuvillier : théologie pratique ;
  • Céline Rohmer : Nouveau Testament ;
  • Christophe Singer : théologie pratique ;
  • Rodrigo de Sousa : Ancien Testament
  • Gilles Vidal : histoire du christianisme à l'époque contemporaine.

Anciens enseignants

Docteurs honoris causa

Anciens étudiants connus

Centre Maurice-Leenhardt

La faculté héberge le centre Maurice Leenhardt, centre de recherche en missiologie. Créé en 2006, il est intégré à la structure associative de l’IPT, dont il constitue l’un des pôles de recherche. Le Centre a pour objectif de promouvoir la recherche en missiologie et de favoriser sa diffusion par l’organisation de colloques ou de journées d’études interdisciplinaires, par la tenue d’un séminaire annuel destiné aux étudiants chercheurs (niveau master recherche et doctorat) et par la constitution progressive d’un fonds de documentation.

Notes et références

Note
  1. Les académies protestantes sont des instituts d'enseignement supérieur, légalement autorisés en France par l’édit de Nantes (1598), notamment pour la formation des pasteurs et des théologiens. En France, les académies sont fermées progressivement au XVIIe siècle, tandis que l'Académie protestante de Strasbourg, celles de Leyde, de Genève, de Neuchâtel notamment deviennent des universités.
Références
  1. Pierre Daniel Bourchenin (1882). Étude sur les académies protestantes en France au XVIe et au XVIIe siècles, Paris, Grassart.
  2. a et b André Gounelle, La Faculté de théologie protestante de Montauban.
  3. Facultés de théologie, sur le site du Service protestant de mission (consulté le 3 mai 2017)
  4. Faculté de théologie, sur le site de l'Institut Universitaire Protestant (consulté le 3 mai 2017)

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes