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Les Fasti triumphales sont des tables de pierre donnant la liste des triomphes effectués par les magistrats de la Rome antique. Elles furent publiées sous Auguste en 12 av. J.-C. avec les fasti Capitolini. Ils contenaient une liste de généraux victorieux depuis la fondation de Rome jusqu'au principat d'Auguste. Ils sont conservés dans une plus ample inscription près des musées du Capitole à Rome[1].
Les Fasti triumphales enregistrent plus de deux cents triomphes, en commençant par les trois triomphes mythique de Romulus en 753 av. J.-C., et se terminant au triomphe de Lucius Cornelius Balbus en 19 av. J.-C.[2].
Les entrées intactes donnaient le nom officiel, y compris la filiation (prénom du père et grand-père) du triomphateur (vir triumphalis), le nom du peuple(s) ou de la province où le triomphe a été obtenu, et la date effective de la procession solennelle dans l'Urbs. Des fragments de date et de style similaire trouvés à Rome et en Italie semblent avoir été faits sur le modèle des Fasti érigés par Auguste, et permettent de combler certaines lacunes[3].
En 40 av. J.-C., Octave et Antoine innovent en célébrant une ovatio pour avoir conclu la paix de Brindes entre eux. Pour la première fois, on ne commémore pas une victoire militaire obtenue lors d'une guerre sur un ennemi étranger, mais un accord entre deux factions romaines adverses[4].
L'édition moderne standard est celle d'Attilio Degrassi, dans ses Inscriptiones Italiae, volume XIII, fasc. 1 (Rome, 1947). La liste des triomphes républicains est reprise en Annexe 1 de l'ouvrage Victoires et triomphes à Rome de Claudine Auliard[5].