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Géraud Jean Marie Venzac |
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Géraud Venzac, né le à Raulhac (Cantal) et mort le à Godewaersvelde (Nord), est un prêtre français, moine, linguiste, critique littéraire et lexicographe, spécialiste de Victor Hugo.
Fils d’un garçon de ferme[1] vacher et d’une modiste[2], devenus ultérieurement boulangers[3], il naît à Raulhac, petit village du Cantal. Prêtre du diocèse de Saint-Flour, ordonné le [4] puis nommé chanoine honoraire de la cathédrale Saint-Pierre de Saint-Flour par Henri Pinson[5], il fut d’abord professeur à l’institution Saint-Eugène d’Aurillac[6] puis professeur de littérature française à l'Institut catholique de Paris de 1943 à 1961[7], année où il devint moine trappiste à l'abbaye du Mont-des-Cats[8].
Mobilisé comme sergent-chef pendant la deuxième guerre mondiale[9], il réside après le conflit à Joinville-le-Pont[10], dans le domaine du Parangon, alors géré par les Sœurs de l’Assomption. Géraud Venzac contribue à plusieurs revues historiques, comme Le Vieux Saint-Maur, La Revue du Bas-Poitou, la Nouvelle Revue d'histoire littéraire de la France, Collectanea Ordinis Cisterciensis, la Revue de la Haute-Auvergne.
Il fut docteur ès-lettres en juin 1954[11], reçu avec la mention très honorable et les félicitations du jury[12]. Ses deux thèses, sous la direction de Maurice Levaillant[13] furent publiées l'année suivante sous le titre Les Premiers Maîtres de Victor Hugo pour la thèse secondaire et Les Origines religieuses de Victor Hugo pour la thèse principale. Il obtint pour cette dernière le prix Gustave-Le-Métais-Larivière 1956 de l'Académie française.
Entre 1936 et 1961, il publie plusieurs ouvrages sur la jeunesse et les territoires d’origine d’écrivains, essentiellement du dix-neuvième siècle : Barrès, Chateaubriand, André Chénier, Flaubert, Alexandre Guiraud, Victor Hugo, Lamartine, Montalembert, Renan, Taine, Paul Valéry, Arsène Vermenouze, Alfred de Vigny. Il est l’auteur en 1958 d’une mise à jour de l’Abrégé du Dictionnaire de la langue française d’Émile Littré, publié en 1875 par Amédée Beaujean. Il est également l’un des collaborateurs du Guide littéraire de la France publié en 1964, sous la direction de Francis Ambrière et Raymonde Bonnefous dans la collection des Guides bleus de l’éditeur Hachette[14].
Au sein du monastère, il contribue à la traduction depuis le grec ancien de Philocalie des Pères neptiques[15].
Plusieurs œuvres posthumes sont publiées, avec la collaboration de son neveu Georges Venzac : une traduction de la Vie de Géraud d'Aurillac, publiée en latin par Odon, abbé de Cluny[16], des Lettres de la Trappe[7], un livre consacré à son village natal, Raulhac, issu de son Journal tenu entre 1916 et 1961 ainsi que De l'Alliance du Trône et de l'Autel sous la Restauration[17].
Le chanoine Venzac a été nommé chevalier de la Légion d’honneur au titre des Arts et lettres par le ministre de l’Éducation nationale en août 1959[18].