Gouvernance territoriale est un sujet qui a fait l'objet de débats et de réflexions tout au long de l'histoire. Depuis son origine jusqu'à nos jours, ce sujet a suscité l'intérêt des experts et des fans, suscitant des discussions dans divers domaines. Au fil des années, Gouvernance territoriale a subi des changements importants, tant dans sa perception que dans son impact sur la société. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects liés à Gouvernance territoriale, en analysant son évolution dans le temps et sa pertinence aujourd'hui. De plus, nous examinerons les différentes perspectives et approches qui ont été abordées en relation avec ce sujet, dans le but d’offrir une vision globale et enrichissante.
La gouvernance territoriale, également appelée gouvernance locale, est un système de gouvernance à l'œuvre aux différents niveaux et échelons territoriaux dans les États fédéraux et les États unitaires décentralisés. Elle associe généralement les parties responsables des objectifs, fonctions et gestion de la collectivité, ainsi que de l'évaluation, dans les domaines économique, social et environnemental.
Au contraire des approches développées dans le cadre de réflexions sur la gouvernance mondiale ou sur la « bonne gouvernance » (en anglais : good governance signifie faire converger les intérêts individuels vers la définition non pas de l’intérêt général, notion typiquement française[réf. nécessaire], mais du bien commun), un certain nombre d’auteurs travaillant sur la problématique des villes ont résolument opté pour une vision territoriale de la gouvernance (cf. gouvernance urbaine).
Aussi, certains auteurs[Lesquels ?] adoptent une vision pratique de la gouvernance, en soulignant le fait que la réalité du gouvernement soit actuellement en train de subir d’importantes modifications qui marquent une profonde rupture avec le passé.
Gerry Stocker écrivait en 1998 : « La gouvernance fait intervenir un ensemble complexe d’acteurs et d’institutions qui n’appartiennent pas tous à la sphère du gouvernement ; elle traduit une interdépendance entre les pouvoirs et les institutions associées à l’action collective. La gouvernance fait intervenir des réseaux d’acteurs autonomes et part du principe qu’il est possible d’agir sans se remettre au pouvoir de l’État »[1]. L’économiste Bernard Pecqueur, spécialiste du développement local, définit la gouvernance comme « un processus institutionnel et organisationnel de construction d’une mise en compatibilité des différents modes de coordination entre acteurs géographiquement proches, en vue de résoudre les problèmes productifs inédits posés aux territoires »[2].
On peut citer la définition du dictionnaire critique du territoire qui synthétise assez bien d’autres tentatives d’énonciation de ce concept : « Dans son utilisation actuelle, ce terme est un anglicisme. Il désigne une manière d’aborder la question du gouvernement qui ne donne pas la priorité à l’art de gouverner et aux techniques de conduite de l’action mais aux relations entre les dirigeants et les dirigés, notamment la société civile et l’État. »
En France, le débat s’articule autour de trois thèmes principaux :
On trouve une demande croissante de managers publics connaissant et appliquant ces principes de gouvernance. À cette fin, diverses écoles et universités possèdent une filière « management public » ou « gouvernance territoriale » (ex : IMPGT).
Pour Joseph Carles, maître de conférences en Sciences de gestion à l’Institut d’Études Politiques de Toulouse, « À l'échelle d'un territoire, la gouvernance apparaît comme la mise en réseau des différents acteurs institutionnels, politiques, économiques et sociaux dans la perspective d'un projet de développement pérenne. La mise en réseau des acteurs du développement local s'appréhende comme un partage des connaissances et des expertises de chaque partenaire qui laisse cependant à chacun d'eux une part importante d'autonomie dans ses choix stratégiques. »
Aujourd'hui[Quand ?], trois niveaux de gouvernance territoriale ou administration territoriale semblent émerger :