Aujourd’hui, nous allons aborder un sujet qui suscite la curiosité de nombreuses personnes. Hildevert-Adolphe Lara est un sujet qui a fait l'objet de débats et d'études au fil des années, et dans cet article nous allons explorer ses différentes facettes. De ses origines à son impact sur la société actuelle, Hildevert-Adolphe Lara a retenu l'attention des experts et des passionnés. Tout au long de cette analyse, nous examinerons les différentes perspectives qui existent sur Hildevert-Adolphe Lara et tenterons de faire la lumière sur certains des mythes et réalités qui l'entourent. Nous espérons qu'à la fin de cet article, les lecteurs auront une compréhension plus complète et plus profonde de Hildevert-Adolphe Lara et pourront apprécier sa pertinence dans le monde moderne.
Grand père de Christine LARA, romancière, scénariste, essayiste[1].
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Adolphe Hildevert Lara |
Nationalité | |
Activité | |
Fratrie |
Oruno Lara (en) |
Parentèle |
Christian Lara (petit-neveu) Oruno D. Lara (en) (petit-neveu) |
Parti politique | |
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Archives conservées par |
Archives nationales d'outre-mer (ark:/61561/2810314) |
Hildevert-Adolphe Lara, né le à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe et mort en 1937 dans la même ville, est un instituteur, avocat puis journaliste.
Hildevert-Adolphe Lara est fils de Moïse Lara, charpentier et esclave affranchi[2], et frère de Sully Lara[3] (romancier guadeloupéen) et de Oruno Lara (ouvrier typographe et journaliste, grand-père de Christian Lara, réalisateur)[4]. Après ces études primaires, il exerce le métier d'instituteur, puis d'avocat, avant de se consacrer au journalisme. Le , il crée le journal La Petite République qui devient en 1900 La Démocratie[5]. Il crée aussi le journal Le Nouvelliste, un quotidien socialiste[6],[7].
À la fin de la Grande Guerre, Hildevert-Adolphe Lara et André Questel (mutualiste et négociant) prennent l'initiative de créer un comité de solidarité patriotique afin d'aider la commune de Neuvilly-en-Argonne, ravagée par la guerre[8],[9]. Le , dans Le Nouvelliste, il dénonce le peu de reconnaissance pour les esclaves qui ont permis à la Guadeloupe de prospérer et souhaite qu'une plaque soit apposée dans Pointe-à-Pitre, portant le texte : « Aux esclaves africains nos ancêtres, premiers artisans enchaînés de la prospérité de cette île, 1635-1935 » [7]. En 1936, à travers son œuvre "Contribution de la Guadeloupe à la pensée française", il fait un premier recensement des hommes de lettres et d'élite originaires de la Guadeloupe.