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Himéros | |
Érotes de la mythologie grecque | |
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![]() Décoration d'un vase montrant Eurynomé, Himéros, Hippodamie, Éros, Iaso, et Astéria, conservé au Musée des Beaux-Arts (Boston), IVe siècle av. J.-C. | |
Caractéristiques | |
Nom grec ancien | Ἵμερος |
Fonction principale | Dieu du désir passionné, physique ou sexuel |
Résidence | La plus haute cime de l'Olympe |
Lieu d'origine | Grèce antique |
Période d'origine | Antiquité grecque |
Groupe divin | Les Érotes |
Associé(s) | Les Charites et les Muses |
Famille | |
Mère | Aphrodite |
Fratrie | Les autres Érotes |
Symboles | |
Attribut(s) | Taenia ceignant son front |
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Himéros (en grec ancien : Ἵμερος / Hímeros, « désir incontrôlable ») est le dieu primordial du Désir passionné, ardent, physique ou sexuel (suivant les textes) dans la mythologie grecque[1]. Avec ses frères Éros et Pothos, il forme les Érotes ou Amours.
Selon Hésiode, il demeure près de la plus haute cime de l'Olympe, aux côtés des Charites et des Muses[2].
Quand Aphrodite est née de l'écume de mer, elle a été accueillie par les deux amours Éros et Himéros. Certains disent qu'Aphrodite est née enceinte des jumeaux et les a mis au monde dès sa naissance. Les deux frères sont restés ses compagnons constants agissant en tant qu'agents de son pouvoir divin.
Himéros était dépeint comme un jeune ou un enfant ailé. Il apparaît souvent aux côtés d'Éros dans des scènes de la naissance d'Aphrodite, flottant autour de la déesse alors qu'elle se couche dans son lit de conque.
Dans d'autres occurrences, il fait partie d'une triade de dieux de l'amour avec Éros et Pothos (le désir nostalgique). Lorsqu'il est associé à Éros, il est parfois identifié en tant qu'Antéros (Amour réciproque).
Les trois frères sont toujours nus, mais Himéros est identifiable grâce au taenia qu'il a autour du front. Éros porte, parfois, une couronne de fleurs et Pothos une chlamyde jetée sur les épaules.
Les jumeaux font partie de toutes les fêtes, noces, festivals et Olympiades[3],[4]. Ils précèdent le char d'Aphrodite lors de ces cérémonies. Ils participent aux hyménées (chant nuptial) et conduisent les jeunes mariés vers leur chambre nuptiale[4].
Inséparables, complices mais néanmoins concurrents quand il s'agit de séduction. Himéros est souvent entouré par les Muses et les Charites[3]. Il n'existe pas de mythe où il séduit une femme ou un homme, c'est un épicurien. Au contraire d'Éros pour qui il existe de multiples histoires d'amours monogames. À la fois, proches, indissociables et différents, ils représentent toutes les caractéristiques du Désir et de l'Amour.
Avec l'arrivée des religions monothéistes, le Désir a pris une forme négative, et a disparu pendant de longs siècles, alors que l'Amour est sanctifié.
La suprématie d'Éros se retrouve même dans le vocabulaire puisqu'il est à l'origine du mot érotisme alors que son sens est lié à Himéros.
On retrouve Himéros et les Érotes dans de nombreux textes et poèmes à partir de VIIIe siècle av. J.-C. :
Selon Pausanias, Scopas le représente avec Éros et Pothos dans un groupe sculpté au temple d'Aphrodite, aujourd'hui disparu, à Mégare[7].
Il est parfois nommé sur les vases grecs parmi les Amours accompagnant Éros, dont il partage l'iconographie[8]. Ainsi, une tablette votive à figures noires représente une femme (Aphrodite) portant deux enfants dont l'un est clairement nommé Himéros, l'autre inscription pouvant être reconstituée comme « Éros »[9].
Après le IVe siècle av. J.-C., le nom d'Himéros tend à disparaître : les bambins ailés sont des Érotes génériques[10]. La dernière représentation connue est un cratère à volutes apulien (), qui le montre encore enfant, équipé d'une paire d'ailes et les cheveux retenus en chignon, debout sur le giron d'Aphrodite[11].
Il faut attendre le Néo-classicisme pour le voir réapparaître, souvent accompagné de Éros, et reconverti en chérubin ou en cupidon (tout comme son frère).