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Jean-Marc Aveline | ||||||||
![]() Jean-Marc Aveline en 2021. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | Jean-Marc Noël Aveline | |||||||
Naissance | Sidi Bel Abbès (Algérie française) |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Cardinal de l'Église catholique | ||||||||
Créé cardinal |
par le pape François |
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Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de Santa Maria ai Monti | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Georges Pontier | |||||||
Dernier titre ou fonction | Archevêque de Marseille | |||||||
Archevêque de Marseille | ||||||||
Depuis le | ||||||||
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Évêque auxiliaire de Marseille | ||||||||
– | ||||||||
Évêque titulaire de Simidicca | ||||||||
– | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
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« Fiat mihi secundum Verbum tuum » « Que tout se passe pour moi selon ta Parole » |
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Jean-Marc Aveline, né le à Sidi Bel Abbès, en Algérie, est un prélat catholique français, évêque auxiliaire de Marseille entre 2013 et 2019, archevêque de Marseille depuis le et cardinal depuis le .
Il est élu président de la Conférence des Évêques de France le . Il est cité parmi les principaux papabili pour la succession du pape François.
Né à Sidi Bel Abbès, alors en Algérie française, Jean-Marc Aveline vient d’une famille de pieds-noirs originaires du sud de l’Espagne. À l’indépendance algérienne, en 1962, sa famille et lui arrivent à Paris et vivent jusqu’en 1966 à Colombes. Cette année-là, sa plus jeune sœur née l’année précédente décède. Sa deuxième sœur et lui étant aussi malades, leur père demande une mutation, et la famille part vivre à Marseille[N 1].
Il effectue sa scolarité à Marseille et obtient un bac C en 1975. Il effectue ensuite deux années de classes préparatoires aux grandes écoles au lycée Thiers[2] avant finalement d'intégrer le séminaire inter-diocésain d'Avignon en 1977. Il y reste jusqu'en 1979. Il rejoint ensuite le séminaire des Carmes de Paris pour suivre le cycle de théologie à l'Institut catholique de Paris tout en poursuivant des études de philosophie à la Sorbonne.
Il obtient le diplôme de grec et d'hébreu bibliques en 1981 puis le baccalauréat de théologie l'année suivante[3]
Il est ordonné prêtre le pour l'archidiocèse de Marseille. Il poursuit ses études pour obtenir en 1985 une double licence de théologie et de philosophie puis en 1986 une maîtrise en théologie. En 2000, il obtient un doctorat en théologie en défendant une thèse intitulée Pour une théologie christologique des religions, Tillich en débat avec Troettsch.
Après l'obtention de sa maîtrise, il exerce différents ministères principalement dans le domaine de la formation. Il est ainsi professeur de théologie dogmatique et directeur des études au séminaire interdiocésain de Marseille de 1986 à 1991, responsable du service diocésain des vocations et délégué diocésain pour les séminaristes de 1991 à 1996.
En 1992, il fonde l'Institut de science et théologie des religions (ISTR) de Marseille dont il assure la direction jusqu'en 2002. À partir de 1995, il est directeur de l’Institut Saint-Jean, qui deviendra en 1998, Institut catholique de la Méditerranée[3], pôle associé à l’université catholique de Lyon où il enseigne également de 1998 à 2007.
En 1996, il est nommé vicaire épiscopal pour la formation permanente et la recherche universitaire et en 2007 vicaire général de l'archidiocèse de Marseille.
Entre 2008 et 2013, il est également consulteur du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux[3].
Le , il est nommé évêque titulaire de Simidicca et évêque auxiliaire de Marseille par le pape François. Il reçoit l'ordination épiscopale le en la cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Marseille[4],[5] des mains de Georges Pontier, archevêque de Marseille, assisté des cardinaux Bernard Panafieu et Roger Etchegaray, tous deux archevêques émérites de Marseille[6].
Le , il est nommé archevêque métropolitain de Marseille par le pape François. Il est installé le [7].
Le , il est cité dans la liste des 21 cardinaux[N 2] qui seront créés par le pape François lors du consistoire du 27 août 2022[8]. Jean-Marc Aveline devient à cette occasion le cinquième cardinal électeur français[9] et reçoit le titre de cardinal-prêtre de Santa Maria ai Monti[10]. Le pape le nomme par ailleurs membre de la congrégation pour les évêques en juillet 2022[11].
Les 26 et , il accueille le pape François à Marseille, 490 ans après son prédécesseur Clément VII, dans le cadre de la troisième édition des Rencontres méditerranéennes, une semaine d’échanges autour des défis de la Méditerranée[12].
Il est élu président de la Conférence des évêques de France le , avec entrée en fonction en , prenant ainsi la suite d'Éric de Moulins-Beaufort[13],[1]. Selon plusieurs vaticanistes dont Edward Pentin et Diane Montagna (en), le cardinal Aveline serait le papabile favori du pape François pour lui succéder[14].
Selon le magazine Slate, il est proche de la ligne du pape François, pour un « christianisme d'ouverture »[15],[16]. Il est partisan d'une politique de tolérance au sujet des migrants, et a demandé la tenue d'un synode sur la Méditerranée[17] au pape François[18]. Il est favorable au dialogue avec l'islam[19].
Il partage avec le pape François la vision d’une Église moins européano-centrée et davantage tournée vers le reste du monde[20].
Il est de plus en plus considéré comme papable au sein de la communauté ecclésiastique française qui ironise aussi sur ses ambitions[21],[N 3].
L'archevêque de Marseille Jean-Marc Aveline a été élu à la tête de la Conférence des évêques de France, devenant le nouveau visage d'une Église confrontée à de nombreux défis, entre lutte contre les violences sexuelles[22] et déchristianisation de la société[23]. C'est une figure emblématique de la cité phocéenne dont l'envergure dépasse les frontières de l'Hexagone[16].