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Miguel Ángel Moratinos | |
![]() Miguel Ángel Moratinos, à Vienne, le | |
Fonctions | |
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Ministre espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération | |
– (6 ans, 6 mois et 2 jours) |
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Président du gouvernement | José Luis Rodríguez Zapatero |
Gouvernement | Zapatero I et II |
Prédécesseur | Ana Palacio |
Successeur | Trinidad Jiménez |
Biographie | |
Nom de naissance | Miguel Ángel Moratinos Cuyaubé |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Madrid (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PSOE |
Diplômé de | Université complutense de Madrid |
Profession | Diplomate |
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Ministres des Affaires étrangères espagnols depuis 1977 | |
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Miguel Ángel Moratinos Cuyaubé, né le à Madrid, est un diplomate et homme politique espagnol du PSOE. Il a été ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
Après avoir obtenu son baccalauréat (bachillerato) au lycée français de Madrid, il obtient une licence de droit et de sciences politiques à l'Université complutense de Madrid.
Il est connu pour être polyglotte, dans la mesure où il maîtrise, outre l'espagnol, le français et l'anglais, et a des notions de serbo-croate et d'arabe.
En 1974, il intègre le ministère des Affaires étrangères. Quatre ans plus tard, il devient directeur de la section de coordination pour l'Europe orientale du ministère des Affaires étrangères.
Il reste en poste un an, puis est nommé à l'ambassade espagnole en République fédérale socialiste de Yougoslavie jusqu'en 1984. Cette année, il est désigné conseiller politique à l'ambassade d'Espagne à Rabat au Maroc, et conserve ce poste jusqu'en 1987.
À la suite de cette carrière diplomatique, il fait son retour en Espagne, comme sous-directeur général pour l'Afrique du Nord du ministère entre 1987 et 1991, avant d'être nommé directeur général de la Coopération avec le monde arabe jusqu'en 1993. Par la suite, il occupe, jusqu'en 1996, le poste de directeur général de la Politique extérieure pour l'Afrique et le Moyen-Orient.
En , Miguel Ángel Moratinos est nommé ambassadeur d'Espagne en Israël.
Il doit démissionner dès le mois de décembre suivant, à la suite de sa nomination comme Envoyé spécial de l'Union européenne au Proche-Orient pour le processus de paix israélo-palestinien. Il conserve cette fonction pendant six ans et demi, démissionnant en . Il est remplacé par Marc Otte.
Il acquiert le grade d'ambassadeur le sur proposition de la ministre des Affaires étrangères Arancha González.
Marié à une Française, il est père de trois enfants.
Le , il est élu député de la province de Cordoue aux élections législatives. Le 18 avril suivant, Miguel Ángel Moratinos est nommé ministre des Affaires étrangères et de la Coopération dans le premier gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero[1].
Il fait partie des signataires de la Constitution pour l'Europe, signée à Rome le .
Lors de la crise internationale des caricatures de Mahomet, il a appelé à une condamnation « claire » des violences[2] lors d'un déplacement à Athènes.
Le , il effectue une visite à Cuba afin de normaliser les relations diplomatiques entre l'Espagne et le régime castriste. À cette occasion, il rencontre le président cubain par intérim, Raúl Castro. Cette visite a été critiquée aussi bien dans la presse que par le Parti populaire (PP)[3].
Il fut présent à la cérémonie de béatification des 498 martyrs de la guerre d'Espagne en [4].
Lors des élections législatives du , il est réélu représentant de Cordoue, en seconde position sur la liste menée par Carmen Calvo, ancienne ministre de la Culture.
Le 14 avril, il est reconduit à son poste ministériel dans le second cabinet Zapatero[5].
À la suite d'une nouvelle visite à Cuba, le , il déclare que « Tous les aspects en attente ont été normalisés dans une relation bilatérale intense »[6]. À peine deux mois après, il a obtenu[7] que la militante saharaouie Aminatou Haidar, en grève de la faim, puisse rentrer au Maroc, dont l'entrée lui avait été interdite par les douaniers le 13 novembre car elle n'avait pas rempli correctement sa fiche d'entrée sur le territoire marocain.
Il est remplacé par Trinidad Jiménez le , lors d'un important remaniement ministériel. Quelques mois plus tard, il annonce sa candidature au poste de directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)[8].