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Naissance |
Bucarest, Roumanie |
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Décès | (à 45 ans) |
Langue d’écriture | Roumain |
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Genres |
Nicolae Filimon (né le et décédé le ) est un écrivain roumain[1].
Nicolae Filimon est né le à Bucarest, le troisième enfant de Mihai Filimon, archiprêtre et marguillier à l'église Enei et de Maria, analphabète[2].
Enfant, il fréquenta l'école paroissiale de l'église Enei, où il était connu comme « le bouffon de l'école ». En 1842, il fut engagé comme chantre de cette même église, plus tard il en devint également le marguillier. De 1840 à 1848, il forma, avec Anton Pann, Marin Sergiescu-Naţionalul, Nănescu et d'autres un groupe pittoresque de la bohème bucarestoise[2]. Il exerça aussi comme flûtiste dans un orchestre. De manière générale, il se passionnait pour la musique et assistait à beaucoup de représentations.
En 1852, il commença une carrière administrative au département d'état des croyances. Puis à partir de 1857, il commença à collaborer dans divers journaux, dont Naţionalul , dans lequel il publia des feuilletons musicaux. Il devint le premier chroniqueur musical roumain. En 1858, il voyagea à Budapest, Vienne, Prague, Dresde, Munich et publia Excursiuni în Germania meridională ainsi que la nouvelle Mateo Cipriani dans Naţionalul, puis en volume en 1861. En 1862, il publia dans Țăranul român les contes Roman Năzdrăvan, Omul de piatră et Omul de flori cu barbă de mătasă sau povestea lui Făt-Frumos . Entretemps, sa carrière administrative progressait également et il fut nommé en 1862 chef de service aux Archives de l'État.
En 1863 parut en un volume le roman qui est considéré comme son chef-d’œuvre, Ciocoii vechi şi noi , précédemment publié en plusieurs épisodes dans Revista română.
Le , il mourut de la tuberculose. Il est inhumé au cimetière Bellu[3].
Nicolae Filimon doit sa notoriété à son roman Ciocoii vechi şi noi, roman imprégné de l'idéologie nationaliste de l'époque qui dénonce l'héritage d'une période de domination étrangère. Par ailleurs, le roman est savamment documenté : il est le premier à livrer une forme de portrait de la société roumaine, dans ce que George Călinescu a appelé une "intuition balzacienne"[4] Il fut ultérieurement adapté au théâtre par Ion Pillat et Adrian Maniu.
Le conte Roman Năzdrăvan a été traduit en 1994 par Micaela Slăvescu dans un volume intitulé Contes roumains et sous le titre Romane l'avisé. Cette édition est néanmoins difficile à trouver[5].