Le monde regorge de mystères et de curiosités, et Piero Calamandrei ne fait pas exception. Depuis des temps immémoriaux, Piero Calamandrei a fait l'objet de recherches, de débats et de spéculations. Son influence s’étend à différents domaines de la société, suscitant à la fois admiration et intrigue. Dans cet article, nous explorerons en profondeur tout ce qui concerne Piero Calamandrei, de ses origines à ses implications aujourd'hui. Peu importe que vous soyez un expert en la matière ou que vous soyez simplement curieux d'en savoir plus, cet article vous emmènera dans le monde fascinant de Piero Calamandrei.
Député Ire législature de la République italienne | |
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Membre de l'Assemblée constituante de la République italienne |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière de Trespiano (en) |
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Egidia Polidori Calamandrei (d) |
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Franco Calamandrei (d) |
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Distinction |
Piero Calamandrei (né le à Florence, Toscane, et mort dans cette même ville le ) était un écrivain, un juriste, un professeur d'université et un homme politique italien, réputé pour ses ouvrages traitant de la procédure civile.
Après des études à Pise et à Rome, Piero Calamandrei devient en 1915 professeur à la faculté de droit de l'université de Messine. Continuateur de Giuseppe Chiovenda, fondateur de la science du procès civil en Italie, dont il ne fut pourtant l'élève.
Engagé volontaire au 218e régiment d'infanterie pendant la Première Guerre mondiale, il obtient le grade de capitaine, et refuse une nouvelle promotion à la fin du conflit, préférant reprendre ses cours à l'université de Modène.
Il est ensuite professeur à Sienne et à Florence.
Ses œuvres les plus remarquables sont La cassazione civile (1920), Studi sul processo civile (1930) et Introduzione allo studio sistematico dei provvedimenti cautelari (1936). La plupart des principes contenus dans cet ouvrage sont condensés dans le livre IV Code de procédure civile de 1942 et notamment dans les (articles 670-702).
Il fut également cofondateur de la Rivista di diritta processuale, d’Il foro toscano (1926) et d’Il Ponte (1945). Tout à fait conscient qu'il s'agissait bel et bien d'un antifasciste notoire, en 1940 le nouveau garde des sceaux Dino Grandi fit appel à lui pour la rédaction du nouveau code italien de procédure civile[1]. On lui confia aussi la tâche de réviser le projet du livre VI du nouveau code civil de 1942, à l'époque en gestation, et notamment les normes sur l'efficace des décisions de justice (actuels articles de 2907 à 2909), ainsi que le projet de loi sur l'ordre judiciaire, qui sera promulguée en 1941.
Très critique vis-à-vis du fascisme, il signa en 1925 l'appel des intellectuels antifascistes, et contribua au journal d'opposition florentin Non mollare! entre janvier et . En tant que professeur d'université, il dut néanmoins prêter serment de fidélité au régime en 1931.
Les Alliés le nomment recteur de l'université de Florence le , mais il n'exerce son mandat qu'à partir du - la libération de la ville étant intervenue le - et jusqu'en octobre 1947. Président du Conseil national des avocats de 1944 à 1956.
Piero Calamandrei est élu à l'Assemblée constituante de 1946, représentant du Partito d'Azione, et à la Chambre des Députés de 1948 dans les rangs du Parti social-démocrate italien. Il participa aux élections législatives de 1953 sous l'étiquette de Unità popolare, une formation de centre-gauche, mais il ne fut pas élu.
Son fils Franco (Florence, -Rome, ), journaliste, ancien résistant, a adhéré en 1943 au Parti communiste italien et a été longtemps député.
Parmi ses élèves, figurent les éminents juristes Enrico Tullio Liebman (1903-1986) et Mauro Cappelletti (1927–2004).