Pierre-Charles Simart

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Pierre-Charles Simart
Pierre-Charles Simart,
gravure d'après le buste sculpté par Francisque Duret (1862).
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Formation
Maîtres
Distinctions

Pierre-Charles Simart, né à Troyes le et mort à Paris le , est un sculpteur français.

Biographie

Fils d'Antoine Simart, menuisier à Troyes, et de Catherine Loiseau[1], Pierre-Charles Simart manifeste très tôt des dons pour le dessin et la sculpture. Après des études à l'école de dessin de Troyes, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris, où il est l'élève d'Antoine Desboeufs, Charles Dupaty, Jean-Pierre Cortot et James Pradier. Simart remporte en 1833 le premier grand prix de Rome de sculpture avec un relief ayant pour sujet Le Vieillard et les enfants[2]. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1852.

Il a sculpté les dix hauts-reliefs de la crypte du tombeau de Napoléon 1er aux Invalides ainsi que la grande statue de l'empereur en costume de sacre.

Il épouse le à Paris[3], Laure Jaÿ, fille de l'architecte Alphonse-François Marie Jaÿ et d'Adèle Baltard, sœur de l'architecte Victor Baltard. Le couple a un fils polytechnicien et officier de marine, Georges Simart[4], et une fille. Veuf en 1851, il se remarie le [5] avec Amélie Baltard, cousine de sa première épouse.

Il décède accidentellement des suites d'une chute d'un omnibus. Après le décès de son mari, son épouse entre dans les ordres sous le nom de révérente mère Saint-Pierre.

Pierre-Charles Simart est nommé chevalier de la Légion d'honneur le , puis promu officier du même ordre le .

Émilien Cabuchet fut l'un de ses élèves.

Les modèles et les moulages de la plupart de ses œuvres, environ soixante-quatre statues, bustes, bas-reliefs ou esquisses en plâtre, ont été offerts par sa veuve à l'actuel musée Saint-Loup de Troyes[6]

Le chantier du Tombeau de Napoléon aux Invalides

Pierre-Charles Simart a sculpté les bas-reliefs en marbre de Carrare de la galerie circulaire du Tombeau de Napoléon 1er aux Invalides, ainsi que la statue de l’empereur, dans la cella.

Simart est sollicité en juin 1846 par la Chambre des députés, chargée d’examiner le projet du Tombeau de Napoléon. A cette date, seules les esquisses lui sont commandées puis, après l’intervention de Louis Visconti et Hygin-Auguste Cavé, il obtient de sculpter cinq des dix bas-reliefs. Les cinq autres sont confiés à cinq prix de Rome. Ces jeunes sculpteurs sont : Auguste Ottin, Victor Vilain, Louis Léopold Chambard, François Lanno et Petit. De grandes dissensions naissent entre Simart et ses homologues, si bien que Chambard et Vilain abandonnent le projet[7].

Tous les marbres sont achevés en décembre 1853. Selon Gustave Eyriès, Simart, épuisé par ce projet, aurait qualifié le tombeau de l’empereur de « tombeau de ma gloire »[8].

Chaque relief mesure 4m30 de long et 2m57 de haut. Sept des dix modèles mi-grandeur plâtre sont conservés au musée des Beaux-Arts de Troyes.

Les dix bas-reliefs ont pour sujet les faits et institutions civils mises en place par Napoléon sous le Consulat[9] :

  • La Légion d’honneur
  • Les Travaux Publics
  • La Protection accordée au Commerce et à l’Industrie
  • La Cour des Comptes
  • L’Organisation de l'Université
  • Le Concordat
  • Le Code Civil
  • Le Conseil d’Etat
  • L’Administration Française
  • La Pacification des Troubles publics

La statue en marbre de Napoléon en costume de sacre s’inspire des statues chryséléphantines antiques.

Statue de Napoléon Ier dans la cella du Tombeau
Statue de Napoléon Ier dans la cella du Tombeau

Hommages

Une rue du 18e arrondissement de Paris et de Troyes portent son nom.

Œuvres dans les collections publiques

Notes et références

  1. « Aubois célèbres », sur jcschweitzer.fr (consulté le )
  2. « Images d'art », sur RMN (consulté le )
  3. Acte mariage 1 État civil reconstitué, Paris (p. 40/51).
  4. « Généalogie de Pierre-Charles Simart », sur Généanet (consulté le )
  5. Acte mariage 2, État civil reconstitué, Paris (p. 42/51).
  6. a et b « Catalogue du musée de Troyes », sur Gallica (consulté le )
  7. Philippe Durey, « Le tombeau de Napoléon Ier aux Invalides : les inscriptions de la gloire », dans La Sculpture française au XIXe siècle (Catalogue d'exposition, Paris, Grand Palais), Paris, Ministère de la culture et de la communication - Éditions de la Réunion des musées nationaux, (ISBN 2-7118-2062-9), p. 176-182
  8. Gustave Eyriès, Simart : étude sur sa vie et sur son oeuvre, Paris, Didier & Cie, , 500 p. (lire en ligne)
  9. Alfred Lenoir, Le dôme des Invalides et le tombeau de Napoléon premier, Paris, A. Pigoreau, , 61 p. (lire en ligne)
  10. « Minerve de Dampierre », notice sur data.bnf.fr.
  11. « Aubois célèbre », sur Troyes d'hier et d'aujourd'hui (consulté le )

Annexes

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Bibliographie

  • Emmanuel Schwartz, Les sculptures de l'École des beaux-arts de Paris : histoire, doctrines, catalogue, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, 2003.
  • Charles Ernest Beulé, « La statuaire d'or et d'ivoire. — La Minerve de M. Simart », Revue des deux Mondes, 2e période, tome 1, 1856, p. 564-586 (en ligne sur Wikisource).
  • Philippe Durey, "Le tombeau de Napoléon Ier aux Invalides : les inscriptions de la gloire", dans La Sculpture française au XIXe siècle (Catalogue d'exposition, Paris, Grand Palais), Paris, Ministère de la culture et de la communication - Editions de la Réunion des musées nationaux, 1986, p. 176-182
  • Gustave Eyriès, Simart : études sur sa vie et sur son oeuvre, Paris, Didier & Cie, 1860, 500p.
  • Alfred Lenoir, Le dôme des Invalides et le tombeau de Napoléon premier, Paris, A. Pigoreau, 1850, 61p.

Liens externes