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Pierre-Charles Simart, né à Troyes le et mort à Paris le , est un sculpteur français.
Fils d'Antoine Simart, menuisier à Troyes, et de Catherine Loiseau[1], Pierre-Charles Simart manifeste très tôt des dons pour le dessin et la sculpture. Après des études à l'école de dessin de Troyes, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris, où il est l'élève d'Antoine Desboeufs, Charles Dupaty, Jean-Pierre Cortot et James Pradier. Simart remporte en 1833 le premier grand prix de Rome de sculpture avec un relief ayant pour sujet Le Vieillard et les enfants[2]. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1852.
Il a sculpté les dix hauts-reliefs de la crypte du tombeau de Napoléon 1er aux Invalides ainsi que la grande statue de l'empereur en costume de sacre.
Il épouse le à Paris[3], Laure Jaÿ, fille de l'architecte Alphonse-François Marie Jaÿ et d'Adèle Baltard, sœur de l'architecte Victor Baltard. Le couple a un fils polytechnicien et officier de marine, Georges Simart[4], et une fille. Veuf en 1851, il se remarie le [5] avec Amélie Baltard, cousine de sa première épouse.
Il décède accidentellement des suites d'une chute d'un omnibus. Après le décès de son mari, son épouse entre dans les ordres sous le nom de révérente mère Saint-Pierre.
Pierre-Charles Simart est nommé chevalier de la Légion d'honneur le , puis promu officier du même ordre le .
Émilien Cabuchet fut l'un de ses élèves.
Les modèles et les moulages de la plupart de ses œuvres, environ soixante-quatre statues, bustes, bas-reliefs ou esquisses en plâtre, ont été offerts par sa veuve à l'actuel musée Saint-Loup de Troyes[6]
Pierre-Charles Simart a sculpté les bas-reliefs en marbre de Carrare de la galerie circulaire du Tombeau de Napoléon 1er aux Invalides, ainsi que la statue de l’empereur, dans la cella.
Simart est sollicité en juin 1846 par la Chambre des députés, chargée d’examiner le projet du Tombeau de Napoléon. A cette date, seules les esquisses lui sont commandées puis, après l’intervention de Louis Visconti et Hygin-Auguste Cavé, il obtient de sculpter cinq des dix bas-reliefs. Les cinq autres sont confiés à cinq prix de Rome. Ces jeunes sculpteurs sont : Auguste Ottin, Victor Vilain, Louis Léopold Chambard, François Lanno et Petit. De grandes dissensions naissent entre Simart et ses homologues, si bien que Chambard et Vilain abandonnent le projet[7].
Tous les marbres sont achevés en décembre 1853. Selon Gustave Eyriès, Simart, épuisé par ce projet, aurait qualifié le tombeau de l’empereur de « tombeau de ma gloire »[8].
Chaque relief mesure 4m30 de long et 2m57 de haut. Sept des dix modèles mi-grandeur plâtre sont conservés au musée des Beaux-Arts de Troyes.
Les dix bas-reliefs ont pour sujet les faits et institutions civils mises en place par Napoléon sous le Consulat[9] :
La statue en marbre de Napoléon en costume de sacre s’inspire des statues chryséléphantines antiques.
Une rue du 18e arrondissement de Paris et de Troyes portent son nom.