Pierre Savatier est un sujet qui a suscité de l'intérêt et des débats au fil du temps. C’est devenu un sujet de discussion dans divers domaines, de la politique à la science. Son impact sur la société a été considérable et sa pertinence continue d’être un sujet d’analyse et de réflexion. Dans cet article, nous explorerons les différentes perspectives et approches liées à Pierre Savatier, dans le but de fournir une vision complète et objective sur ce sujet. De plus, nous examinerons son évolution au fil des années et son influence aujourd’hui.
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Pierre Savatier est artiste contemporain né à Poitiers le , qui a acquis une certaine notoriété dans la photographie en utilisant tout particulièrement la technique du photogramme.
Né à Poitiers, fils de Jean Savatier, professeur émérite de droit social, Pierre Savatier fait ses études à l’école des beaux-arts de Tours (1973-1974) puis de Bourges (DNSEP 1978), Université de Paris-VIII Vincennes (licence, 1979) enfin à l'Université York Toronto, Canada (Master of Fine Arts, 1984). Il enseigne à l’École nationale supérieure d'art de Bourges[1].1990-2013), puis, depuis 2013, à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy.
Il a exposé à de multiples reprises dans des musées, centres d’art et galeries en France ou à l’étranger. Depuis la fin des années 1980, plusieurs galeries telles Michèle Chomette (Paris), Jean-François Dumont à Bordeaux, Le Sous-Sol (Paris), Vasistas à Montpellier, Yves Iffrig à Strasbourg et Jean Brolly[2] (Paris) l’ont soutenu.
Depuis 1986, la plus grande partie de son œuvre utilise la technique du photogramme. Précédemment (de 1979 à 1986), il a réalisé des installations dans lesquelles la photographie était un plan et un point de vue dans l’espace du spectateur. En 1986, la chambre noire est pensée par Pierre Savatier comme l’espace où se forment les images ; il y réalise ses premiers photogrammes.
Ses œuvres interrogent la vision. Les photogrammes sont des photographies réalisées sans appareil. Les images photographiques produites, sans optique, sans film matriciel (pas d’agrandissement, pas de tirages multiples) sont des photographies archaïques.
C’est avec la lumière et depuis l’intérieur du dispositif photographique que Pierre Savatier travaille. La chambre noire est le véritable atelier de l’artiste. Il choisit d’éclairer des objets pour composer des visions. Les photogrammes qui en résultent oscillent entre réalisme (grande précision des détails) et imaginaire (apparition hasardeuse d’une image).
Les tissus sont parmi les objets dont l’artiste use avec prédilection, leur souplesse y est associée à diverses incidences de la lumière. Très utilisés aussi, les règles graduées et autres instruments de dessin sont une façon de souligner le jeu entre précision et aléatoire qu’il construit dans ses photogrammes.
Plus récemment[Quand ?], Pierre Savatier a utilisé des scanners pour produire ses images photographiques qu’il nomme alors « scanogrammes ». Cette technique est pour lui l’occasion de réactualiser le rapport entre surface et enregistrement. On y retrouve la relation entre précision et aléatoire, déjà présente dans ses photogrammes[3].