Protection de l'enfance est un sujet qui a retenu l'attention de millions de personnes à travers le monde. Depuis son émergence, elle fait l’objet de débats, de discussions et d’explorations, alors que les experts, les universitaires et le grand public tentent de comprendre son impact sur la société contemporaine. Cet article plonge dans Protection de l'enfance, examinant ses origines, son évolution et sa pertinence actuelle. À travers une analyse détaillée et perspicace, nous cherchons à faire la lumière sur ce phénomène, en fournissant une vision complète et actualisée de sa signification et de son influence dans divers domaines. En abordant Protection de l'enfance sous différents angles, l'objectif est d'offrir une vue panoramique qui permet au lecteur d'approfondir ce sujet avec une compréhension large et profonde.
La protection de l'enfance est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant. La protection de l'enfance prend en compte les besoins physiques, intellectuels, sociaux et affectifs des enfants et concerne les mineurs en danger ou en risque de l'être. En raison de leur vulnérabilité, les enfants peuvent être victimes de maltraitance, de la pauvreté, de mauvaises conditions sanitaires et de travaux « inacceptables » ( enfants soldats, prostitution forcée, pornographie, travail forcé, trafics et activités illicite).
Parmi les difficultés rencontrées par les enfants, certaines sont liées à des contraintes économiques, d'autres ne présentent pas ce caractère.
Pour des raisons économiques, des enfants travaillent pour soutenir financièrement leurs parents et leur famille.
Le travail de ces enfants peut s'effectuer dans de bonnes conditions (par exemple, de nombreux enfants aident des parents qui ont de petites entreprises, ou travaillent pendant les vacances scolaires pour gagner un peu d'argent de poche). Cependant, de nombreux enfants travaillent dans des conditions toutes autres, dans des conditions difficiles et dangereuses. Le travail de l'enfant freine, empêche ou stoppe prématurément leur scolarisation.
Il est difficile de bien connaître l'âge et le nombre d'enfants qui travaillent. Au moins 218 millions d'enfants de 5 à 17 ans sont occupés économiquement en 2016, parmi eux 152 millions travaillent dont 73 millions dans des emplois "dangereux"[1] , mais le chiffre serait plutôt sous-estimé car une partie du travail, domestique, échappe aux décomptes.[réf. nécessaire]
L'effet le plus pervers de ce travail pourrait être la non scolarisation des futurs citoyens, et surtout une vulnérabilité accrue face aux adultes.
Certains enfants sont soumis à diverses maltraitances, y compris au sein de la famille. Ces actes peuvent être facilités par des difficultés sociales ou économiques rencontrées par des familles. Bien qu'ils soient difficiles à détecter, ils peuvent avoir des conséquences néfastes sur la future vie de l'enfant.
Les enfants peuvent également être détenus de droit commun. Dans les pays en guerre, ils peuvent être enrôlés dans des forces militaires, puis être faits prisonniers de guerre.
C'est aussi le cas des enfants condamnés à mort par un certain nombre de pays comme l'Iran[2]
Certains enfants sont obligés de se prostituer, exploités par des adultes dans des trafics illégaux (voir abus sexuel sur mineur) ou bien poussés par la pauvreté et la faim.
Les enfants peuvent aussi être tués, comme dans toutes les guerres où des enfants sont impliqués; soit impliqués dans les armées, soit simples victimes civiles.
Face à ces situations, différentes initiatives publiques ou privées ont vu le jour. Toutefois, les décisions prises ne peuvent pas toujours être appliquées facilement. Une protection efficace de l'enfance suppose l'accord et la coopération des pouvoirs publics, des organismes privés et des parents eux-mêmes.
En 1919, l'Organisation internationale du travail a été créée. Elle s'inquiète entre autres du travail des enfants, notamment à travers les conventions nos 138 et 182.
En 1989, l'assemblée générale des Nations unies a adopté la convention international des droits de l'enfant[3]. Il s'agit d'une charte similaire dans le principe à la déclaration universelle des droits de l'homme, mais adaptée aux enfants.
En 2000, un accord est intervenu entre les pays de l'ONU sur la participation des enfants aux conflits armés. Le but était d'interdire la participation des enfants aux guerres. Des concessions ont cependant été faites quant à la participation volontaire des plus de quinze ans. Cet accord a des effets positifs, mais l'âge d'un enfant reste délicat à estimer.
Le bien-être et la protection de l'enfance font partie intégrante du mandat humanitaire de nombreuses Organisations non gouvernementales (ONG). Sécurité alimentaire, accès à l'eau et à des infrastructures d'assainissement, éducation, soins médicaux, mise à l'abri, parrainage d'orphelins... Les domaines d'intervention sont nombreux, tant les enfants sont touchés lors des crises humanitaires. L'une des principales lignes directrice suivies par les ONG est l'Approche basée sur les Droits de l'Homme[4], appliquée à l'enfance. Reconnue officiellement par l'ONU, l'ABDH consiste à aller bien au delà de l'aide ponctuelle pour traiter les causes profondes des problèmes et permettre la réalisation de l'intégralité des droits fondamentaux[5].
Outre l'Unicef, de nombreuses ONG basées en France agissent pour le bien-être et la protection de l'enfance, tels que : Handicap International, Action contre la faim, la Croix rouge, Solidarités International, le Secours islamique France (SIF), le Secours catholique, La Chaîne de l'espoir ou encore Care, Médecins du monde, Médecins sans frontières, SOS Villages d'enfants et Plan International.
Malgré les dispositions législatives nationales ou internationales, et l'action de l'Unicef et des organisations non gouvernementales (ONG), les progrès semblent limités. Dans le monde, des enfants restent victimes de nombreux abus. Beaucoup devraient et pourraient être évités, même si les enfants restent dépendants du travail.