Dans le prochain article, nous allons plonger dans le monde fascinant de Réal (Pyrénées-Orientales). De ses origines à son impact sur la société actuelle, nous explorerons tous les aspects pertinents qui l'entourent. Nous nous plongerons dans son histoire, son évolution au fil des années et sa pertinence dans divers domaines, pour mieux comprendre son importance dans le monde contemporain. Grâce à cette analyse complète, nous visons à faire la lumière sur Réal (Pyrénées-Orientales) et à offrir une vision plus holistique de son influence sur notre vie quotidienne.
Réal est une commune rurale qui compte 75 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 374 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Réalais ou Réalaises.
Le hameau d'Odelló
Géographie
Localisation
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
Sur le plan historique et culturel, Réal fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec 8 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Formiguères à 3 km à vol d'oiseau[9], est de 7,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,3 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Un espace protégé est présent sur la commune :
le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[15],[16].
le « massif de Madres-Coronat », d'une superficie de 21 363 ha, offre une multitude de faciès de végétation avec aussi bien des garrigues supra-méditerranéennes, des pinèdes à Pin sylvestre ou à Pin à crochet, que des hêtraies pures ou des hêtraies-sapinières, des landes à Genêt purgatif ou à Rhododendron, ou encore des pelouses alpines[19] ;
le « massif du Madres-Coronat », d'une superficie de 21 396 ha, présente un fort intérêt écologique pour 17 espèces inscrites à l'annexe I de la directive oiseaux, dont le Gypaète barbu[21].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[22] :
les « prairies de Pinata » (69 ha), couvrant 2 communes du département[23] et
les « prairies humides de la Plana » (230 ha), couvrant 2 communes du département[24]
et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[22] :
les « Capcir » (3 227 ha), couvrant 6 communes du département[25] ;
le « massif du Madres » (8 031 ha), couvrant 10 communes dont quatre dans l'Aude et six dans les Pyrénées-Orientales[26].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Réal.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Réal est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (65,1 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,1 %), eaux continentales[Note 5] (3,9 %), prairies (0,1 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Hameaux et lieux-dits
Outre le chef-lieu, le principal hameau de la commune est Odeillo, situé au nord du bourg face à celui de Puyvalador.
Odeillo, vu de Puyvalador
Réal et au loin le lac et le village de Puyvalador
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Aude[30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[31]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[32].
Carte des zones inondables.
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Matemale sur l'Aude, un ouvrage de 33,5 m de hauteur construit en 1959[33].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Réal est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[34].
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Real ou Ral[35]. Ce mot « réal » est souvent à relier au sens de royal (voir page d'homonymie Réal). Cependant, dans ce cas, il a plus vraisemblablement pour origine le mot latin rivu (« rivière ») auquel est apposé le suffixe diminutif -al. La francisation du catalan Real, où l'e est presque muet, en Réal accentue cette erreur qui consiste à rapprocher le nom de la commune du mot Royal[36].
Le nom Real apparaît dès le Xe siècle dans un texte mentionnant « S. Romanus de Real »[36].
Histoire
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La Communauté de communes Capcir Haut-Conflent est créée par arrêté préfectoral du par les communes de Caudiès-de-Conflent, Fontrabiouse-Espousouille, La Llagonne, Matemale et Réal-Odeillo[37].
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Évolution de la population
1378
1515
1709
1720
1767
1774
1788
1789
11 f
8f
48 f
38 f
326 H
337 H
337 H
64 f
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN2-222-03821-9))
Notes :
1378 : dont 9 f pour Réal et 2 f pour Odeillo de Capcir ;
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 42 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (72,1 % ayant un emploi et 2,3 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 7],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 8]. Elle compte 8 emplois en 2018, contre 7 en 2013 et 6 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 30, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,1 %[I 9].
Sur ces 30 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 6 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 96,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied[I 11].
Activités hors agriculture
7 établissements[Note 8] sont implantés à Réal au [I 12].
Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,9 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 7 entreprises implantées à Réal), contre 8,5 % au niveau départemental[I 13].
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN2-222-03821-9).
↑ a et bMichel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN2-7399-5066-7).