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La Radio suisse romande (RSR) était une division d'unité d'entreprise de la Radio télévision suisse (RTS), antenne romande du groupe audiovisuel public suisse SRG SSR idée suisse. Elle était chargée de la production et de la diffusion radiophonique des programmes de langue française en Suisse. Le , les noms RSR et TSR ont été abandonnés et remplacés par la RTS, dont le nom est désormais la seule marque des médias francophones de la SSR.
Historique
1922 : inauguration de la station de TSF du Champ-de-l'Air à Lausanne : le banquet inaugural donne lieu à la première véritable émission[1].
1946 : première d'« Énigmes et aventures », une série policière de Marcel de Carlini et Georges Hoffmann proposée par Radio-Genève (par la suite, Isabelle Villars, Jacques Bron, Andrée Béart-Arosa, Catherine Hardy et bien d'autres écriront également des épisodes des aventures du détective Roland Durtal (René Habib), de son factotum Picoche (Sacha Solnia), et du commissaire Gallois (André Davier)).
1951 : « Le Maillot jaune de la chanson », un concours de variétés, apparaît à l’antenne.
Fathi Derder (à gauche), animant l'émission Le Grand 8 de la Radio suisse romande, en 2007.Thierry Meury et Laurent Flutsch, sur le plateau de la Soupe le ; en arrière-plan, Yann Lambiel, Sandrine Viglino et Laurent Nicolet.
Pascal Bernheim, Sur le bout de la langue, Les après-midoux, VideoGames, Brunch, Airs de rien, Médialogues, La chronique satirique de Pascal Bernheim
Laurence Bisang, Couleur 3, Le journal du samedi, 17 grammes de bonheur, Électrons libres, On en parle, Les Dicodeurs, Synopsis
Mousse et Pierre Boulanger, Marchands d'images, Passage du poète, Poésie universelle, Tribune des poètes...
Jean-Marc Richard, Les Goaléado, Les Dicodeurs, Le Kiosque à Musiques, Drôle de Zèbre, Chacun pour tous, Les P’tits Zèbres, Les Zèbres, La ligne de cœur
Jack Rollan, Bonjour, un esprit fondateur, la chaîne du bonheur
Option Musique a été la dernière radio de la RSR à être encore diffusée en ondes moyennes. La diffusion s'est faite jusqu'au depuis l'émetteur de Sottens sur 765 kHz. Cette radio se recevait correctement sur cette fréquence la nuit entre 18 h et 7 h en région parisienne, entre autres.
Logos
Logo des émissions de radio de la RTSR de 1977 à 1985.
Logo de la RSR de 1997 à 1999 (avec le « boulon »)[réf. nécessaire].
Logo de la RSR de 1999 à 2006 (sans le « boulon »)[réf. nécessaire].
Logo de la RSR jusqu'au .
Affaire des fichiers pédophiles
En 2005, un informaticien employé à la Radio suisse romande informe sa hiérarchie de la présence d'images pornographiques, dont plusieurs seraient de nature pédophiles, dans les dossiers d'un collaborateur[11]. Deux ans plus tard, sans nouvelle de ses supérieurs, il s'inquiète des suites données à cette affaire ; il se confie alors à un collègue de son département, soumis aux mêmes règles de confidentialité que lui, et informe son supérieur de son intention de s'adresser au groupe de médiation de l'entreprise. Quelques semaines plus tard, l'informaticien est licencié pour « rupture des rapports de confiance »[12].
La presse écrite locale s'empare alors de l'affaire, qui en fait ses gros titres en février et mars 2008[13]. Un mouvement naît autour de l'informaticien licencié pour dénoncer « la couverture d'une affaire d'abus sexuel d'enfants »[14]. L'ancien juge Jacques Reymond est alors mandaté le 2 avril par le conseil d'administration pour mener une enquête indépendante sur cette affaire. Dans son rapport remis le 2 juillet, il confirme d'une part que l'affaire a été traitée « comme un secret de famille », tout en confirmant le bien-fondé du licenciement. Il suggère également le licenciement du collaborateur auquel appartenait les fichiers, mais juge qu'il n'y a pas lieu de remplacer le directeur de la RSR.
Selon l'enquête instruite par le juge Philippe Vautier, une partie des fichiers incriminés aurait disparu entre 2005 et 2007[15] et, de ceux restants, treize ont été considérés par la justice comme représentant des jeunes filles dont « l'âge apparent se situe entre 12 et 14 ans » dans « des poses érotiques »[16]. En parallèle, une seconde enquête est ouverte suite d’une plainte déposée par la direction de la RSR[17].
↑François Vallotton et Nelly Valsangiacomo, « Du ’Quart d’heure vaudois’ à la sauvegarde de Lavaux: les représentations du vigneron à la radio et à la télévision suisse romande 1930-1990 », Revue historique vaudoise, vol. 126, , p. 411-427 (ISSN1013-6924).