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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Santiago Rusiñol i Prats |
Pseudonyme |
Jordi de Peracamps |
Nationalité | |
Activités | |
Formation | |
Lieu de travail | |
Mouvement | |
Fratrie |
Alberto Rusiñol Prats (d) |
Conjoint |
Lluïsa Denís i Reverter (d) |
Enfant |
Maria Rusiñol i Denís (d) |
Santiago Rusiñol, né à Barcelone le et mort à Aranjuez le , est un peintre espagnol.
Influencé par le symbolisme, il est un acteur incontournable du modernisme catalan, grand peintre des jardins d'Espagne. Il est également écrivain et dramaturge.
Fils rebelle d'une famille de riches industriels catalans, Santiago Rusiñol est d'abord contraint d'intégrer la fabrique de tissus de son grand-père à Manlleu[1], mais il s'intéresse déjà à la peinture et suit les cours de Tomàs Moragas (en). La mort de son père en 1883, puis celle du patriarche en 1887, le libèrent de ses obligations familiales : il abandonne son poste, sa femme et sa fille[1], organise sans grand succès une première exposition personnelle à la Sala Parés (es) de Barcelone, puis décide de partir pour Paris. Installé à Montmartre, au moulin de la Galette, il s'inscrit à l'Académie de la Palette et se joint à la bohème : il fréquente le cabaret du Chat noir, retrouve les Catalans Miquel Utrillo, Ramon Casas et Carles Mani, se lie bientôt au Basque Ignacio Zuloaga[2]. Il reçoit une mention honorifique au Salon de 1889.
De retour à Barcelone en 1895, il devient l'un des grands animateurs du modernisme catalan. Il cofonde avec Ramon Casas et Pere Romeu[3] le café Els Quatre Gats en 1897 sur le modèle du cabaret parisien, dans le quartier gothique de Barcelone : toute l'avant-garde locale s'y retrouve et échange, d'Antoni Gaudí à Isaac Albéniz en passant par le jeune Pablo Picasso, qui est alors fasciné par Rusiñol et réalise 21 portraits de lui entre 1899 et 1903[4]. Sa villa de Cau Ferrat à Sitges, que l'artiste décore d'allégories des arts[2], est également le théâtre de cinq grandes fêtes modernistes (ca) où affluent les artistes barcelonais. Il est aussi lié à l'école d'Olot.
Ayant trouvé son thème de prédilection, il triomphe avec l'exposition « Jardins d'Espagne »[5], en 1899 à Paris à la Maison de l'Art nouveau, et en 1900 à Barcelone à la Sala Parés. Il est hospitalisé cette même année, pour sa dépendance à la morphine — sujet d'un fameux tableau — ainsi qu'une nécrose rénale. Il obtient le premier prix aux Expositions nationales de 1908 (Jardin d'Aranjuez), 1912 (Vieux faune) et 1929 (Amandiers en fleurs)[1].
Artiste complet, il est également romancier, chroniqueur et auteur dramatique en catalan : son texte le plus célèbre est L'auca del senyor Esteve (ca) (1907, adapté au théâtre en 1917).
Il meurt le à Aranjuez, dont il a maintes fois représenté les jardins. Le musée Cau Ferrat est inauguré deux ans plus tard[5].
Rusiñol a été le sujet principal d'un billet de 50 pesetas daté du .
Sa première période consiste en des scènes intimistes, le plus souvent à Montmartre, dans une gamme un peu brumeuse où dominent les gris[2]. Il peint également des scènes costumbristes en Catalogne[5], et — influencé par ses professeurs Puvis de Chavannes et Carrière[2] — une série de tableaux symbolistes : Le Mystique, L'Angélus, Nuit de veille… Il conservera toute sa vie un goût prononcé pour le mystère et la mélancolie[1].
C'est lors d'un voyage à Grenade en 1892 qu'il a la révélation de sa voix personnelle, définitive à partir de l'exposition de 1899 : la peinture de solitaires jardins d'Espagne, du Generalife à Aranjuez, sans oublier ceux des Pays catalans (Catalogne, Valence, Baléares). Il y exclut définitivement la figure humaine et y donne une image nouvelle de son pays, poétique et loin des clichés. Ses paysages évocateurs et rigoureusement composés sont des univers clos, empires de l'équilibre et de la symétrie[1] ; la nature y est ordonnée, soumise à la volonté de l'homme, jusqu'à frôler cette étrangeté chère aux symbolistes. On a parfois taxé Rusiñol de décadentisme.
Bien représenté dans les musées d'Espagne (Reina Sofía à Madrid, musée national d'Art de Catalogne à Barcelone, etc.), Santiago Rusiñol figure en France dans les collections du musée d'Orsay à Paris et du musée Goya à Castres.