Dans cet article, nous explorerons le monde fascinant de Sonatine, un sujet qui a retenu l'attention de personnes de tous âges et de tous horizons. Qu'il s'agisse de la vie et des réalisations de Sonatine, de l'impact de Sonatine sur la société contemporaine ou des implications futures de Sonatine, ce sujet suscitera certainement des débats passionnés et des réflexions de toutes sortes. Tout au long de cet article, nous aborderons différents aspects de Sonatine, en examinant son importance, ses défis et ses opportunités potentielles. Quel que soit votre point de vue sur Sonatine, nous sommes sûrs que vous trouverez cet article informatif, divertissant et perspicace.
Une sonatine (de l'italien : sonatina) est une petite sonate[1].
« Sonatine » n’a pas de définition stricte en tant que terme musical. Il s’agit d’un terme appliqué par le compositeur à une pièce qui se présente sous la forme d’une sonate, mais techniquement plus courte et plus légère, plus « élémentaire » qu’une sonate typique[2]. Le terme est utilisé au moins depuis la fin du baroque, à l'image de la Sonatina, un morceau au clavecin d'un mouvement de Haendel[3]. Le terme est le plus souvent attribué aux œuvres pour clavier, mais certains compositeurs ont écrit des sonatines pour violon et piano, comme la Sonatine en sol majeur pour violon et piano de Antonín Dvořák, et occasionnellement pour d'autres instruments, à l'instar de la Sonatina pour clarinette de Malcolm Arnold.
Fichiers audio | |
Clementi, 6 Sonatines pour Piano, Op. 36, No. 1 - I. Allegro (0:45) | |
Bartók, Sonatine Sz.55 / BB69 | |
modifier ![]() |
Le terme Sonatina a été utilisé occasionnellement par Jean-Sébastien Bach pour de courtes introductions orchestrales à de grandes œuvres vocales, comme dans sa cantate Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit, BWV 106, une pratique que l'on trouve auparavant dans l'œuvre du compositeur allemand Nicolaus Bruhns[4]. C’est la seule fois que Bach utilise le terme sonatina, bien qu’il ait composé de nombreuses sonates de chambre et solos pour instruments.
Comme avec beaucoup de termes musicaux, la sonatine est utilisée de façon plurivoque. Le sens le plus courant est une sonate courte et facile qui convient aux étudiants, comme les sonatines pour piano de Muzio Clementi. Cependant, toutes les sonatines ne sont pas techniquement simples, par exemple les sonatines virtuoses de Ferruccio Busoni et Charles-Valentin Alkan, et la Sonatine de Maurice Ravel. Par ailleurs, certaines sonates pourraient également être appelées sonatines : par exemple, l'op. 49 de Beethoven, intitulée par le compositeur Zwei Leichte Sonaten für das Pianoforte (« Deux sonates faciles pour piano ») ne comprend que deux courts mouvements, une sonate-allegro et un court rondo (no 1) ou menuet (no 2).
En général, une sonatine possède les caractéristiques suivantes : brièveté ; moins de mouvements que les quatre de la sonate classique ; simplicité technique ; un caractère plus léger, moins sérieux ; et dans la musique post-romantique, un style néo-classique ou une référence à une musique antérieure. Les Sonatines op. 36 de Muzio Clementi sont très populaires parmi les étudiants.
Le premier ou le seul mouvement se présente généralement sous la forme d'une sonate abrégée, avec peu ou pas de développement des thèmes. Pour cette raison, une sonatine est parfois définie dans l'usage britannique comme une courte composition sous forme de sonate dans laquelle la section de développement est superficielle ou absente[5] : l'exposition est immédiatement suivie d'un bref passage pour moduler le retour à la clé pour la réexposition. Les mouvements suivants (au plus deux) peuvent prendre l’une des formes habituelles : par exemple, un menuet ou un scherzo, un thème lent et des variations ou un rondo.