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Naissance | |
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Nom de naissance |
Danielle Charaudeau |
Pseudonyme |
Valérie Lagrange |
Nationalité | |
Activités | |
Période d'activité |
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Conjoints | |
Enfant |
Jérôme Beauvarlet (d) |
Instrument | |
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Influencée par | |
Site web | |
Distinction |
Prix René Jeanne (d) () |
La Vallée () |
Valérie Lagrange, nom de scène de Danielle Charaudeau, née le à Paris 18e, est une autrice-compositrice-interprète, actrice et écrivaine française. Parmi ses principaux rôles au cinéma, elle passe d'un cinéma académique conventionnel, à la nouvelle vague et au cinéma d'auteur. On note La Jument verte de Claude Autant-Lara durant son adolescence puis elle joue pour des réalisateurs reconnus comme les Français Jean-Luc Godard, Philippe de Broca, Claude Lelouch, Jacques Deray, Michel Boisrond, Roger Vadim, Nadine Trintignant, Philippe Garrel ou plus récemment, Emmanuelle Bercot. Brièvement, elle est également choisie par des réalisateurs étrangers comme l'Américain André de Toth, l'Allemand Barbet Schroeder ou encore le Polonais Andrzej Żuławski. Comme chanteuse puis autrice-compositrice-interprète, elle franchit la période Yéyé des années 1960 puis s'oriente vers un style plus pop-rock. Au tout début des années 1980, elle entame ainsi une carrière plus rock et obtient un succès populaire avec sa chanson Faut plus me la faire assortie d'un album salué par la critique. Elle signe plus d'une vingtaine de disques.
À la fin des années 1950, elle est touchée par des nouveaux courants qui arrivent des États-Unis, que ce soient le rock 'n' roll d'Elvis Presley ou la fureur de vivre de James Dean. C'est dans un film français, La Jument verte, du réalisateur Claude Autant-Lara, qu'elle fait ses débuts à l'âge de 17 ans, en 1959 aux côtés de Bourvil. Après avoir tourné dans ce film, où plusieurs scènes se déroulent dans une grange, elle prend comme pseudonyme : Lagrange[1].
Elle enchaîne avec des films comme Le Gigolo, Hardi ! Pardaillan et Les Tribulations d'un Chinois en Chine, mais monte aussi sur les planches le temps de jouer dans Le Misanthrope. Claude Lelouch lui donne, en 1966, un rôle dans Un homme et une femme.
Parallèlement, elle enregistre plusieurs super 45 tours et connaît le succès avec La Guerilla[2] de Serge Gainsbourg, Encore un jour de notre amour et Le Même jour de Pierre Barouh et Francis Lai. Mais elle est à l'écoute d'autres voix, celles des protest singers américains, notamment Bob Dylan et Joan Baez. Elle découvre également le Rhythm and blues d'Otis Redding et de Wilson Pickett. En 1963, elle double Sabine Sinjen en français pour le film Les Tontons flingueurs.
Elle pose pour le premier numéro du magazine de charme Lui en novembre 1963 dont la photographie de couverture est réalisée par son mari, Serge Beauvarlet[3].
L'après-Mai 68 est décisif pour Lagrange qui abandonne l'industrie du spectacle qu'elle ne réintégrera jamais plus vraiment. C'est sa « parenthèse enchantée », le temps de la vie communautaire et des voyages hippies initiatiques. En Europe, c'est l'époque des festivals pop et psychédéliques d'Amougies[4] et de Wight auxquels Lagrange assiste. À la suite d'une manifestation lycéenne, elle enregistre avec les musiciens d'Elton John un titre Si ma chanson pouvait (1970).
Elle va en Nouvelle-Guinée pour jouer dans le film emblématique du mouvement hippie, La Vallée, de Barbet Schroeder (1972). À peine revenue du tournage — mouvementé — de ce long métrage, elle est programmée au premier festival de Bièvres, seul « festival pop entièrement gratuit » de ces années-là. Elle est l'une des deux têtes d'affiche, avec Maxime Le Forestier qui y donne son premier grand concert. Elle séjourne aussi en Provence et aux îles Baléares. Ses pas la mènent également en Inde et en Italie. Lagrange se reconnaît comme une sœur spirituelle de Jack Kerouac.
En 1973, pendant une soirée au château d'Hérouville, elle rencontre le jeune guitariste Louis Bertignac avec qui elle a une relation. Grâce à cela, son amant devient guitariste de Jacques Higelin. Plus tard, en 1975, Bertignac lui présente son ami Jean-Louis Aubert avec qui elle aura également une liaison. Le trio vit pendant quelques mois en colocation dans un appartement du quartier de la Bastille appartenant à Bernard et David Guetta[5].
En 1975, elle fait une rencontre capitale, celle d'un « ange tombé du ciel » à qui elle va « dévouer sa vie », une prémonition de 1973 : le brillant guitariste anglais Ian Jelfs du groupe Alice. Jelfs et Lagrange partent en tournée avec Graeme Allwright et interprètent des chansons de Leonard Cohen, de Bob Dylan et de Donovan. Ce sont ensuite les premiers concerts « dans la rue et les restaurants » de Jelfs et de Lagrange et leurs repas au Bouillon Chartier. Elle tourne avec son ami Claude Lelouch : Le Chat et la Souris, Le Bon et les Méchants, Si c'était à refaire. Avec son amant Jean-Louis Aubert et son nouveau compagnon Ian Jelfs, elle forme un groupe à trois le temps de quelques concerts. Ils jouent des reprises de rock, du rhythm and blues, mais aussi le reggae de Bob Marley. C'est le début des années punk, le « No Future ». Le groupe se sépare avant de passer des vacances ensemble à Ibiza[5]. Jean-Louis Aubert laisse le couple continuer seul et part fonder son prochain groupe avec Louis Bertignac, Téléphone.
En 1979, grâce à l'éditeur Philippe Constantin, leurs maquettes musicales sont présentées au directeur de Virgin à Londres, Richard Branson. C'est le début d'un conte de fées avec la première production française de Virgin à la suite du contrat signé par Jelfs et Lagrange le , l'album Valérie Lagrange est produit par Mike Howlett, bassiste du groupe Gong. C'est avec le groupe anglais The Sinceros qu'ils enregistrent à Londres leur album qui sort en mars 1980. La chanson Faut plus me la faire est un tube, le solo de guitare y est joué par Steve Hillage aussi de Gong. Et c'est un disque d'or pour fêter la création de Virgin France qui ouvre ses bureaux à Paris la même année. Les albums s'enchaînent. Cela n'empêche pas Lagrange de rester attentive aux causes humanitaires. C'est elle qui est à l'origine, en 1985, du disque SOS Éthiopie du collectif français Chanteurs sans frontières[6] conduit par Renaud.
Cependant les albums de Lagrange n'ont pas les faveurs de la nouvelle équipe de Virgin France et son contrat est résilié en 1986. C'est le retour « sur la route ». Pour Lagrange, ce sont des prestations épisodiques théâtrales avec Les Loups à Lyon et cinématographiques avec Mes nuits sont plus belles que vos jours. Mais pour Ian Jelfs, son compagnon, c'est une descente aux enfers de l'alcool. Le , à la suite d'une absorption massive d'alcool et de calmants, il sombre dans un coma profond de trois semaines, veillé par Lagrange, et se réveille tétraplégique et muet. Elle se consacre alors totalement à sa lente rééducation.
Le retour de Lagrange à la chanson, désormais sans Ian, est très difficile. Cependant, elle rencontre Benjamin Biolay en 2000, ils collaborent durant plusieurs mois à l'album Fleuve Congo qui paraît en avril 2003 avec, en préface, les aveux de Lagrange « Je crois en l'homme », sa déclaration à Ian Mon amour pour toi, et un hommage à son compagnon de route de toujours, Kerouac. Elle est nommée en février 2004 aux Victoires de la musique comme artiste féminine de l'année. Lagrange parraine aussi, avec le « hippie Sylvain », le premier Festival Hippie organisé en France à Saint-Jean-d'Angély (2005).
En 1960, âgée de 18 ans, Valérie Lagrange épouse le photographe Serge Beauvarlet, qui se suicide en 1964[3]. De ce mariage naît Jérôme (1961-), lui-même père de Zachary (né en 1989), de Félix (né en 1996), de Lou (née en 2003), et de Sacha (née en 2005).
À la fin des années 1960, elle a comme compagnon l'acteur Jean-Pierre Kalfon[7].
Le , Valérie Lagrange épouse le musicien Ian Jelfs, son conjoint depuis de nombreuses années.
CD 1 : 1980-1981
Paroles et musique de Valérie Lagrange sauf :
— 5, 11, 13, 14, 15, 16 : paroles de Valérie Lagrange et musique de Ian Jelfs/Valérie Lagrange
— 9, 10 : paroles de Valérie Lagrange et musique de Ian Jelfs
— 4, 12 : paroles et musique de Bob Dylan
CD 2 : 1983-1998
Paroles de Valérie Lagrange et musique de Ian Jelfs sauf :
— 2 : paroles de Valérie Lagrange et musique de Rob Freeman
— 10, 14 : paroles de Valérie Lagrange et musique de Rob Tolchard