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Église orthodoxe serbe (sr) Српска православна црква | |
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Fondateur(s) | Saint Sava (1er archevêque) |
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Autocéphalie ou autonomie | |
déclarée |
1219–1459 1557–1776 Depuis 1832 |
Reconnaissance | 1922 (par le Patriarcat œcuménique) |
Primat actuel | Porphyre |
Siège | Bâtiment du patriarcat, Belgrade (Serbie) |
Territoire primaire | Europe du Sud-Est : Serbie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Croatie, Kosovo et Slovénie |
Extension territoriale | Archevêché orthodoxe d'Ohrid |
Rite | Byzantin |
Langue(s) liturgique(s) | Slavon d'église et serbe |
Tradition musicale | byzantine slave |
Calendrier | Julien |
Population estimée | 12 millions |
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L’Église orthodoxe serbe (en serbe : Српска православна црква / Srpska pravoslavna crkva) ou patriarcat de Serbie est une juridiction autocéphale canonique de l'Église orthodoxe.
Son chef porte le titre d'archevêque de Petch, métropolite de Belgrade-Karlovtzy et patriarche serbe, avec résidence à Belgrade.
À partir de 1219, l'Église orthodoxe du royaume médiéval de Serbie a été organisée par saint Sava comme un archevêché autocéphale ; son siège a d'abord été au monastère de Žiča, puis, au milieu du XIIIe siècle, il a été transféré au monastère de Peć[1].
Pendant la grande guerre turque (1683–1699), la plupart de la Hongrie est libérée des Ottomans et les éparchies (diocèses) de ces terres passent sous la domination des Habsbourgs. En 1689, le patriarche serbe Arsenije III (Arsène III), qui s'était rangé du côté des Autrichiens, quitte le monastère patriarcal de Peć pour rejoindre Belgrade en 1690, conduisant ainsi la première grande migration des Serbes. À cette époque, un grand nombre de Serbes s’installent dans les parties méridionales et centrales de la Hongrie[2]. D'importants privilèges leur sont alors accordés par l'empereur Léopold Ier[3], leur permettant de conserver leur foi orthodoxe et l'organisation de leur Église dirigée par un archevêque et des évêques. Au cours des deux siècles suivants d'existence autonome, l'Église serbe sous la monarchie des Habsbourg conserve toujours une organisation fondée sur ces privilèges originels reçus de l'empereur[4].
L'actuelle église Saint-Sava de Belgrade s'élève à l’endroit où, d’après la tradition, le pacha ottoman Koca Sinan Pacha a fait brûler en 1595 les reliques du saint en représailles de la révolte du Banat l'année précédente.
En 1766 et 1767, à la veille de la guerre russo-turque de 1768-1774, l’archevêché d’Ohrid a et le patriarcat de Peć sont abolis, de manière non canonique sur ordre du sultan ottoman Moustafa III, craignant les visées du projet grec de l’impératrice Catherine II[5].
Le patriarcat serbe est restauré en 1920, avec juridiction sur l’ensemble des orthodoxes du royaume des Serbes, Croates et Slovènes de l’époque, qui incluait la partie de la Macédoine accordée à la Serbie lors du traité de Bucarest, en 1913[6].
L’Église orthodoxe macédonienne a proclamé son autocéphalie en 1967, se détachant de l’Église serbe, dont elle dépendait depuis 1920[6].
Des dizaines d’églises sont détruites par l'UÇK, durant le conflit[7].
L'Église orthodoxe serbe est en pleine communion avec les autres Églises orthodoxes autocéphales et entretient également de bonnes relations avec l'Église orthodoxe russe hors frontières.
Elle connaît aujourd'hui deux controverses de juridiction avec des Églises orthodoxes auto-proclamées :