Dans cet article, nous explorerons l'impact de 1924 en Europe sur la société moderne. _Var1 a généré un large débat dans différents domaines, de la politique à la culture populaire. Son influence s’est répandue dans le monde entier, générant des opinions contradictoires et éveillant des passions dans différents secteurs de la société. Tout au long de cette analyse, nous examinerons les différents aspects qui rendent 1924 en Europe si pertinent dans notre réalité actuelle, ainsi que son évolution possible dans le futur. Nous approfondirons ses origines, son développement et son rôle dans la vie quotidienne des gens. À travers des entretiens avec des experts, des données statistiques et des exemples concrets, cet article vise à mettre en lumière l’impact de 1924 en Europe sur la société contemporaine.
Crise monétaire après l’occupation de la Ruhr (1923-1924). Poincaré la résout par un emprunt à la banque Morgan et pour consolider le franc, augmente les impôts de 20 % à la veille des élections.
17 février • Suisse : Votations fédérales. Le peuple rejette, par 320 668 non (42,4 %) contre 436 180 oui (57,6 %), la modification de la loi fédérale sur les fabriques permettant de porter la durée de travail à 54 heures hebdomadaires
23 février • France : loi du « Double décime » instaurant une hausse de la fiscalité. Chaque impôt cédulaire avec l'Impôt Général sur le Revenu est augmenté de 20 % (le taux marginal passe à 72 %).
1er mars • Suisse : La Direction des postes annonce qu’une taxe d’audition d’un montant de 10 francs sera prélevée pour chaque installation de réception d’émissions radiophoniques.
4 mars - 14 avril • France : grève des métallurgistes de Saint-Étienne organisée par la CGTU (Ben Kaddour Marouf) ; partie de la fonderie Leflaive, elle s'étend jusqu'à devenir générale le 17 mars pour ne s'achever que le 14 avril[9].
22 mars • France : après plusieurs péripéties, et devant aggravation de la situation financière (chute de la valeur du franc), le parlement se résout à voter la loi budgétaire du gouvernement.
Majoration fiscale de 7 milliards de francs (hausse de 20 % des impôts indirects et des droits de timbre)
1 milliard d'économies sur les dépenses de l'État.
Suppression du monopole du marché des allumettes.
Création d'une caisse des pensions de guerre, alimentée par la nouvelle taxe sur le chiffre d'affaires qui passe à 3 %.
Accroissement des mesures de lutte contre la fraude fiscale et de contrôle des revenus mobilier.
6 avril • Italie : élections à la Chambre, après le vote d’une loi électorale (Loi Acerbo) selon laquelle le parti qui aurait 25 % des voix se verrait attribuer les deux tiers des sièges. Mussolini établit une liste nationale, le Listone, qui obtient 65 % des voix face à l’opposition divisée. Les fascistes envoient à la Chambre 355 députés contre 176 pour les autres partis.
8 avril • Suisse : Incident frontalier à Ponte Tresa (TI), où des soldats suisses sont accusés d’avoir crié des remarques hostiles au fascisme italien et à Benito Mussolini
11 mai • France : Elections législatives. La droite parlementaire s'effondre, l'opinion ne lui pardonnant pas sa politique de rigueur budgétaire. Victoire du Cartel des gauches (SFIO et radicaux). Montée de l’extrême gauche (socialistes et communistes).
27 mai • France : l'aviatrice française Adrienne Bolland bat le record du monde féminin de loopings (212) en avion sur l'aérodrome d'Orly, à bord du Caudron C.27 F-AGAP, en 72 minutes. Un fil de bougie rompu l'oblige à se poser.
15 juin • France : Édouard Herriot président du Conseil (sa première présidence) et ministre des Affaires étrangères. Les socialistes soutiennent le gouvernement Herriot sans y participer. Le Cartel tente vainement d’appliquer les lois laïques à l'Alsace-Lorraine et de faire respecter les lois sur les congrégations.
27 juin • Italie : les députés d’opposition décident de « se retirer sur l'Aventin » tant que la milice ne serait pas dissoute et lancent une grande campagne d’opinion qui discrédite les Fascistes. Mussolini cherche à se disculper puis revendique la responsabilité de l'acte, ouvrant la voie à la dictature.
Juin • France : spéculation contre le franc. Dévaluation du franc-germinal qui ruine la bourgeoisie rentière.
4 juillet • Roumanie : loi minière [18]. Nationalisation des parts allemandes. L’État roumain devient le principal propriétaire des champs de pétrole (60 %).
Redressement économique de l'Allemagne (1924-1929). Assainissement et rationalisation de l’industrie. En février, le gouvernement impose une revalorisation des anciens titres, ce qui est en réalité, une véritable banqueroute. En avril, la Reichsbank refuse tout nouveau crédit, ce qui oblige les industriels et les commerçants à rapatrier leurs avoirs de l’étranger. Le , le Rentenmark est remplacé par le Reichsmark (RM), gagé sur l’or. Ces mesures radicales ont ruiné une partie importante de la population.
1er septembre : entrée en vigueur du plan Dawes rééchelonnant le paiement des réparations par l’Allemagne sur cinq ans, les troupes belges et françaises évacuent la Ruhr[2]. L’Allemagne verse entre 7 et 8 milliards de marks entre 1924 et 1928 mais bénéficie d’emprunts et d’investissement américains considérables (25 milliards).
19 novembre : conclusion d'un traité entre la Suisse et l'Autriche, selon lequel la Suisse avance à son voisin sa part de financement aux travaux de régulation du Rhin sur la frontière avec le Vorarlberg.
20 décembre • Allemagne : Adolf Hitler, amnistié par le gouvernement bavarois, sort de prison après 13 mois au lieu des 5 ans prévus. Il y a rédigé son manifeste Mein Kampf (Mon combat) qui paraîtra en 1925.
↑Luce Pietri, André Vauchez, Jean-Marie Mayeur, Marc Venard, Histoire du christianisme. Guerres mondiales et totalitarismes (1914-1958), vol. 12, Fleurus, , 1152 p. (ISBN978-2-7189-0740-6, présentation en ligne)
↑Friedrich Kruspi, Die Entwicklung der deutschen Maschinenindustrie vom Kriege bis zur Gegenwart : dargestellt unter Benutzung der Quellen des Vereins Deutscher Maschinenbauanstalten, Springer-Verlag, (ISBN978-3-662-29046-0, présentation en ligne)