Dans le monde d'aujourd'hui, 1951 en photographie a acquis une pertinence sans précédent. Depuis son émergence, il a capté l’attention et l’intérêt d’innombrables personnes, devenant un sujet de conversation récurrent dans tous les domaines. Son impact s’est étendu aux quatre coins du globe, suscitant un fervent intérêt et générant des débats houleux. 1951 en photographie a laissé une marque indélébile sur la société, influençant considérablement la façon dont les gens perçoivent le monde qui les entoure. Dans cet article, nous explorerons en profondeur le phénomène de 1951 en photographie, en analysant son origine, son évolution et son impact aujourd'hui.
Cet article présente les faits marquants de l'année 1951 en photographie.
Événements
Le photographe allemand Otto Steinert, responsable de la section photographique de l'École des arts et métiers à Sarrebruck, crée avec des collègues le mouvement Subjektive Fotografie(de) (Photographie subjective), avec une exposition à Sarrebruck et à Cologne ; ce mouvement prône une photographie expérimentale, qui ne veut pas reproduire la réalité objective d'une situation, mais seulement son interprétation en images ; la photographie subjective s'exprime généralement des par clichés en noir et blanc et par des formes abstraites, des structures graphiques[1].
La Photo League, groupement de photographes amateurs et professionnels américains, créé à New York en 1936, est contrainte de se dissoudre , elle est placée depuis 1947 sur la liste noire de l’U.S. Department of Justice comme étant une organisation communiste[2].
22 juin : en France, un arrêt du Conseil d’Etat confirme pour les photographes filmeurs, qui réalisent des prises de vues sur la voie publique et dans les lieux fréquentés par le public, le droit d’exercer librement cette profession, sous réserve d’une « autorisation pour l’exercice de la profession de photographe sédentaire sur la voie publique, parcs et jardins publics » avec paiement de droits de place mensuels[4].
Pontiac, marque commerciale de la MFAP (Manufacture Française d'Appareils Photographiques), quitte Paris pour Casablanca[5].
Ruth Orkin, American Girl in Italy, représente une jeune femme, Ninalee Allen Craig, marchant à Florence, sous le regard convergent d'une quinzaine d'hommes de tous âges ; il ne s'agit pas d'un instantané mais d'une scène recomposée[6].
15 juillet : Théodore-Henri Fresson, agronome et photographe français, inventeur du papier « Charbon-Satin », permettant la réalisation de tirages photographiques monochromes au charbon, né le .
↑Rolf Sachsse (trad. Christiane Ragwitz), « La photographie abstraite en Allemagne après la Seconde Guerre mondiale », Allemagne d'aujourd'hui, vol. 1, no 203, , p. 60-65 (lire en ligne).
↑(en) Mason Klein et Catherine Evans, The Radical Camera: New York's Photo League, 1936-1951, New Haven, Yale University Press, .
↑(de + fr + en) Subjektive fotografie : internationale Ausstellung moderner Fotografie (catalogue d'exposition), Sarrebruck, Staatliche Schule für Kunst und Handwerk, , 65 p.
↑Robert Coiplet, « Le XXXIXe Salon international de la photographie inauguré cet après-midi », Le Monde, (lire en ligne).
↑Robert Coiplet, « Le sixième Salon national de la photographie », Le Monde, (lire en ligne).
↑(en) Heinz Dietrich Fischer, « 1951 Photography Award for Max Desfor Associated Press. Flight of Refugees across wrecked Korean bridge », dans Picture Coverage of the World: Pulitzer Prize Winning Photos, Berlin, Lit Verlag, , p. 24-25.
↑Robert Coiplet, « Daguerre est mort le 10 juillet 1851 mais il n'avait pas inventé LA PHOTOGRAPHIE », Le Monde, (lire en ligne).