Dans cet article, nous allons explorer le sujet de 1990 au Québec en profondeur. Depuis ses origines jusqu'à son impact sur la société actuelle, 1990 au Québec a attiré l'attention des universitaires, des experts et des fans. Au fil des années, 1990 au Québec a joué un rôle central dans divers domaines, de la politique à la culture populaire. A travers une analyse détaillée, nous examinerons les différentes facettes de 1990 au Québec et son évolution dans le temps. Par la recherche et le débat, nous espérons faire la lumière sur ce sujet si actuel.
23 janvier : la proposition de Bill Vander Zalm pour sauver l'Accord du lac Meech est rendue publique. Elle suggère que le Canada ait "12 sociétés distinctes" (les 10 provinces et les 2 territoires). Bien qu'Ottawa se dise prêt à négocier, le gouvernement du Québec la rejette d'emblée[2].
30 janvier : la ville de Sault-Sainte-Marie en Ontario adopte une résolution se déclarant unilingue anglaise. Elle veut ainsi protester contre la loi 178 au Québec[3].
11 mars : à la suite de l'adoption d'une résolution de la municipalité d'Oka d'agrandir le terrain de golf aux dépens de la pinède de Kanesatake, les Mohawks de l'endroit occupent le boisé en question et bloquent deux chemins menant à la ville. C'est le prélude à la crise d'Oka[8].
21 mars : Frank McKenna du Nouveau-Brunswick fait connaître une proposition visant à amender l'Accord du lac Meech pour qu'il soit plus acceptable aux provinces anglophones. L'un des amendements propose l'obligation pour Ottawa de protéger la dualité linguistique dans chacune des provinces[12].
22 mars : malgré les réserves du Québec, Ottawa décide de créer un comité présidé par le ministre Jean Charest dans le but d'étudier la proposition McKenna[13].
11 avril : le juge Denys Dionne s'excuse finalement des propos qui avaient soulevé un tollé général en janvier 1989. Il avait alors déclaré: "Toute règle est faite, comme une femme, pour être violée"[16].
26 avril : Gérard D. Lévesque rend public son quatrième budget. Le déficit prévu est de 1,8 milliard $ ; une surtaxe sur l'alcool et le tabac est annoncée; les allocations familiales passent à 6 000 $ à la naissance d'un troisième enfant. Les dépenses seront de 35,4 milliards $ et les revenus de 33,6 milliards $[18].
Mai
1er mai : les policiers du Québec et de l'État de New York interviennent dans la réserve d'Akwesasne à la suite de l'assassinat de deux Mohawks. Ces crimes sont liés à l'établissement controversé d'un casino dans la réserve[19].
16 mai : un nouvel incendie éclate dans un autre dépotoir à pneus, cette fois à Saint-Amable[22].
17 mai : le rapport Charest est déposé, endossant toute la proposition McKenna[23].
19 mai : Lucien Bouchard, en visite à Paris, envoie un télégramme pour saluer le Conseil national du Parti québécois à Alma et célébrer les « 10 ans d'un temps fort au Québec », faisant ainsi allusion au dixième anniversaire du référendum de 1980[24].
21 mai : de retour à Ottawa, Lucien Bouchard démissionne officiellement du cabinet Mulroney. Il reste député indépendant[25].
3 au 8 juin : une conférence de la dernière chance se tient à Ottawa. Les premiers ministres parviennent à une entente pour sauver l'Accord du lac Meech. La notion de société distincte est préservée mais les provinces anglophones parviennent à faire endosser par le Québec certains amendements de la proposition McKenna[28].
12 juin : au Manitoba, la tentative de Gary Filmon de faire ratifier l'accord est bloquée par le député autochtone Elijah Harper, qui déplore que les autochtones du Canada n'aient pas été consultés[28].
29 juin : Robert Bourassa et Jacques Parizeau s'entendent pour créer une commission parlementaire chargée de consulter les intervenants sur l'avenir constitutionnel et politique du Québec[31].
Juillet
11 juillet : les Mohawks bloquent toujours le chemin d'Oka. Le raid effectué par la SQ pour les en déloger est un échec complet. Le caporal Marcel Lemay est tué pendant l'affrontement. Les Mohawks de Kahnawake bloquent le pont Mercier pour appuyer les revendications des Warriors de Kanesatake[32].
12 août : la violence éclate à Châteauguay où 400 manifestants affrontent les policiers de la SQ et de la GRC. Ceux-ci utilisent des gaz irritants pour les disperser[37].
1er novembre : Keith Spicer est nommé à la tête d'une commission fédérale chargée de sonder les Canadiens sur la façon dont ils voient l'avenir du pays[48].
7 décembre : le ministre de la Santé, Marc-Yvan Côté, fait connaître sa réforme qui impose des frais aux bien nantis et met en place un ticket modérateur pour inciter les gens à ne plus se présenter aux urgences sans raison suffisante. Ottawa s'oppose à la réforme Côté[50].
↑Bruno Bisson, Marie-Claude Lortie et Jean-Paul Charbonneau, « Oka: c'est fini. Les Warriors se rendent dans la confusion la plus totale », La Presse, , A-1, A-2