Aumale (Seine-Maritime)

Aumale
Aumale (Seine-Maritime)
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Blason de Aumale
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle
Maire
Mandat
Virginie Lucot-Avril
2020-2026
Code postal 76390
Code commune 76035
Démographie
Gentilé Aumalois
Population
municipale
1 974 hab. (2021 en diminution de 9,32 % par rapport à 2015)
Densité 218 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 46′ 17″ nord, 1° 45′ 11″ est
Altitude Min. 106 m
Max. 212 m
Superficie 9,06 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Aumale
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gournay-en-Bray
Législatives 6e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France Aumale
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France Aumale
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Seine-Maritime Aumale
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie Aumale
Liens
Site web http://www.aumale.com/

Aumale est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie

Aumale se trouve dans la vallée de la Bresle. Elle est desservie par l'échangeur 12 (situé à 4 km) de l'A29 (Saint-Quentin-Amiens-Le Havre). Située dans la Seine-Maritime, elle est limitrophe des départements de l'Oise et de la Somme.

Aumale est située à 16 km de Formerie et d'Hornoy-le-Bourg, à 18 km de Foucarmont et de Poix-de-Picardie, à 21 km de Grandvilliers, à 22 km de Blangy-sur-Bresle et à 26 km de Neufchâtel-en-Bray et de Forges-les-Eaux.

Communes limitrophes

Communes limitrophes d’Aumale
Morienne Lafresguimont-Saint-Martin
(Somme)
Aumale Gauville
(Somme)
Haudricourt Quincampoix-Fleuzy
(Oise)

Hydrographie

La ville est traversée par le fleuve côtier la Bresle.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays de Bray, bien arrosé et frais.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 813 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Arnoult à 16 km à vol d'oiseau, est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 797,2 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Urbanisme

Typologie

Aumale est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.

Elle appartient à l'unité urbaine d'Aumale, une agglomération inter-régionale regroupant 2 communes et 2 420 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,. La commune est en outre hors attraction des villes,.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,1 %), terres arables (24,8 %), forêts (19,6 %), zones urbanisées (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), zones humides intérieures (1,6 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

La gare d'Aumale est desservie par des trains TER Hauts-de-France de la relation P30 effectuant des missions entre les gares de Beauvais ou d'Abancourt et du Tréport - Mers.

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 6124 du réseau interurbain de l'Oise et par les lignes 718 et 731 du réseau Trans'80.

Toponymie

Attestée en 1086 - 1089 sous la forme Albamarla ,.

Albamarla est une latinisation médiévale pour le terme gallo-roman *ALBAMARGILA composé des éléments ALB- « blanc » et MARGILA > marle « marne » (dialecte normand masle / mâle. Toponymes Les Maslières / La Malière)

Le terme margila est lui-même dérivé du gaulois marga. Albamargila serait le calque du celtique glisomarga « argile blanche », gliso- ayant donné le français glaise (cf. irlandais gel, blanc).

Le latin vulgaire alba a survécu dans le français moderne « aube », employé dans un sens métaphorique, mais qui a pu être utilisé au sens littéral de « blanc » au Moyen Âge. Cf. Aubevoye.

La forme francisée d'Albamarla est Albemarle.

Histoire

Article détaillé : Liste des comtes et ducs d'Aumale.

En 996, le premier seigneur d'Aumale, Guérinfroy, bâtit un château fort et fonde une collégiale que desservent six chanoines. Elle devient par la suite l'abbaye Saint-Martin d'Auchy.

Aumale est érigée en comté en 1070 par Guillaume le Conquérant en faveur d'Eudes de Champagne.

Lorsqu'à l'issue de la troisième croisade, Richard Cœur de Lion est retenu prisonnier par l'empereur du Saint-Empire romain germanique Henri VI, l'occasion apparaît trop belle pour le souverain français, qui s'empare de la forteresse en 1193 et donne le comté à Simon de Dammartin.

Au printemps 1196, le roi de France peu satisfait des termes du traité de Gaillon rompt l'accord et s'empare d'Aumale. Lors du siège, les pierriers de Philippe Auguste, détruisirent une tour.

Bataille d'Aumale, le 5 février 1592.

Le titre de comte puis duc d'Albemarle (sous une forme latinisée du nom d'Aumale) n'est dès lors plus que nominal en Angleterre, comme d’autres titres normands. Au sein du royaume de France, le comté subsiste sous son nom d'Aumale.

Jeanne, fille de Simon de Dammartin, porte le comté dans la maison de Castille, qui le conserve jusqu'en 1342. Il est assiégé et conquis par les Anglais avant 1415, alors qu'il est défendu par André de Rambures. Il passe par mariage dans celle d'Harcourt, d'où il est transmis dès 1471 à René II de Lorraine par son mariage avec Jeanne d'Harcourt.

En juillet 1472, Aumale est pillée par les troupes bourguignonnes de Charles le Téméraire qui reviennent du siège de Beauvais. Sous Claude II, petit-fils de René II, ce comté est érigé en duché-pairie, 1547.

Henri IV y est blessé dans un combat livré contre les Espagnols en 1592.

Anne de Lorraine, petite-fille de Claude II, épouse en 1618, Henri de Savoie, duc de Nemours, et porte le duché d'Aumale dans la maison de Savoie, où il reste jusqu'en 1675.

Il est alors acheté par le roi de France, Louis XIV, pour le duc du Maine, son fils légitimé.

Enfin, par le mariage d'une petite-nièce de ce prince avec le duc d'Orléans (1769), il entre dans la maison d'Orléans, et le titre est porté par le cinquième fils du roi Louis-Philippe.

Le bourg était jadis renommé pour ses serges, étoffes, tanneries, faïences, industries prospères qui ont disparu. Sa foire était célèbre dès le XIe siècle. La production textile, ruinée pendant la guerre de Cent Ans, reprend au XVIe siècle et se développe au XVIIe siècle, les troupes royales étant habillées en serge d'Aumale,

Il est desservi depuis 1873 par le chemin de fer, avec la mise en service de la Gare d'Aumale sur la section d'Abancourt à Longroy - Gamaches de la ligne de Paris au Tréport. Elle était également le terminus, en 1901, de la ligne de chemin de fer secondaire venant d'Amiens des chemins de fer départementaux de la Somme, jusqu'au prolongement de cette ligne à Envermeu en 1906. Cette ligne, concédée à la Société générale des chemins de fer économiques (SE), ferme au service voyageur en 1940, et à tout trafic en 1947.

Seconde Guerre mondiale

Durant la bataille de France de la Seconde Guerre mondiale, Aumale est bombardée le 20 mai 1940, ce qui cause un gigantesque incendie qui dura plus de 15 jours et détruisit une grande part de la ville. Quinze personnes sont tuées pendant ce bombardement, qui se poursuit par des mitraillages de colonnes de réfugiés belges. Un nouveau bombardement a lieu le 5 juin. Le 8 juin 1940, des colonnes de la Wehrmacht traversent Aumale, toujours en feu, pour atteindre Rouen.

En 1941, un recensement indiquait que 213 des 512 immeubles de la ville étaient détruits, 65 autres étaient inhabitables, et 5 des 11 bâtiments municipaux détruits.

En 1944, des V1 (vergeltungswaffen) sont lancés par les Allemands vers l'Angleterre, à partir du bois de la Vierge, au hameau de Coppegueule.

Politique et administration

L'hôtel de ville.

Rattachements administratifs et électoraux

Avant la Révolution, Aumale était le siège d'un duché englobant 23 paroisses, situées sur les deux rives de la Bresle, dans le périmètre naturel du rayonnement de son chef-lieu.

Le duché ressortissait de l'élection et du bailliage de Neufchâtel, dans la généralité de Rouen.

A la Révolution, Aumale devint le chef-lieu d'un canton auquel échappèrent toutes les localités issues de l'ancien duché situées sur la rive droite de la Bresle. Les unes ( Beaucamps le Jeune, Beaucamps le Vieux, Fourcigny, Gauville, Laboissière, Lafresnoye, Montmarquet, Orival et Morvillers Saint Saturnin) furent rattachées au département de la Somme, les autres (Fouilloy, Gourchelles, Lannoy-Cuillère, Quincampoix-Fleuzy, Rothois, Saint Valery,) le furent au département de l'Oise.

Le canton dont elle devint le chef-lieu en 1793, fut rattaché à l'arrondissement de Neufchâtel, lui-même rattaché en 1926 à l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime, en région Normandie. Pour l'élection des députés, Aumale dépend depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.

Le canton d'Aumale, dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, est désormais intégré au canton de Gournay-en-Bray.

Intercommunalité

La ville était le siège de la communauté de communes du canton d'Aumale, constituée le 31 décembre 2001.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015 prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants.

Les communautés de communes de Blangy-sur-Bresle et du canton d'Aumale, dont aucune n'atteignait le seuil légal, ont donc été amenées à fusionner.

Cela aboutit à la création au 1er janvier 2017 de la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle,, dont la commune est désormais membre.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1816 Félix Beuvain de Montillet    
1816 1848 Athanase Bourgois    
1849 1852 François dit Félix Thiébaut   Conseiller général d'Aumale (1848 → 1852)
1852 1862 Jules Anatole Beaucousin    
1864 1877 Edouard Narcisse Chevallier Droite Conseiller général d'Aumale (1871 → 1880)
1878 1879 Jean-Baptiste Marin Pognie    
1881 1883 Nicolas Miellot    
1884 1888 Florent Cornette    
mai 1888 1900 Alexandre Duchesne Républicain Conseiller général d'Aumale (1890 → 1901)
novembre 1900   Alphonse Loué    
novembre 1905   Alfred Périer    
mai 1908   Achille Bufaral    
juin 1911   Alphonse Loué    
décembre 1915   Gontran Vermont   fait fonction de maire
décembre 1919   Gontran Vermont    
mai 1935 1941 Edgard Dupuy URD Notaire
Conseiller général d'Aumale (1924 → 1940)
mars 1941   Pierre Dupuy    
septembre 1944 1947 André Six    
février 1947 1947 Emilien Fenot    
octobre 1947 1953 Pierre Dupuy    
avril 1953 1958 Jean-Noël Yvart   Conseiller général d'Aumale (1955 → 1961)
octobre 1958 1970 Edmond Guillemarre   Quincailler
Conseiller général d'Aumale (1961 → 1973)
janvier 1970 1973 André Châtelain    
octobre 1973 1989 Marcel Fourquez   Conseiller général d'Aumale (1973 → 1998)
mars 1989 mars 2008 Pierre-Marie Duhamel UMP Opticien
Conseiller général d'Aumale (1998 → 2011)
mars 2008 avril 2010, Paul Lion   Démissionnaire le 6 avril 2010
20 avril 2010 En cours
(au 26 mai 2020)
Virginie Lucot-Avril UMPLR Cadre commerciale
Conseillère générale d'Aumale (2011 → 2015)
Conseillère départementale de Gournay-en-Bray (2015 → )
Présidente de la communauté de communes du canton d'Aumale (2008 → 2016)
Vice-présidente de la CC Aumale-Blangy-sur-Bresle (2017 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026,

Distinctions et labels

Le bourg a obtenu en 2018 sa première fleur au 60e concours des villes et villages fleuris.

Jumelages

Aumale est jumelée avec :

Population et société

Démographie

Évolution démographique Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007.

En 2021, la commune comptait 1 974 habitants, en diminution de 9,32 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8001 8151 7201 9021 9802 0032 0042 2182 087
Évolution de la population  , suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1602 1392 2292 1332 2312 1552 2962 2192 328
Évolution de la population  , suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 3832 4172 4122 5062 4822 4022 3502 1522 462
Évolution de la population  , suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 7162 8332 8252 8762 6902 5772 4472 4282 279
Évolution de la population  , suite (4)
2017 2021 - - - - - - -
2 0241 974-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006.) Histogramme de l'évolution démographique Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,6 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 934 hommes pour 1 079 femmes, soit un taux de 53,60 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,90 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage
HommesClasse d’âgeFemmes
1,6  90 ou + 4,2 
13,7  75-89 ans 17,0 
21,7  60-74 ans 22,5 
20,0  45-59 ans 19,6 
15,0  30-44 ans 11,5 
14,2  15-29 ans 13,1 
13,8  0-14 ans 12,1 
Pyramide des âges du département de la Seine-Maritime en 2020 en pourcentage
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7  90 ou + 1,8 
6,5  75-89 ans 9,5 
16,6  60-74 ans 17,7 
19,5  45-59 ans 19,1 
18,5  30-44 ans 17,6 
19,2  15-29 ans 17,4 
19,1  0-14 ans 16,8 

Manifestations culturelles et festivités

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Les voûtes du chœur et de l'abside sont remarquables. La nef, longtemps restée plus basse et sommée d'une voûte en bois, a été surélevée et sommée d'une voûte en pierre lors d'une campagne de travaux menée de 1889 à 1894. C'est aussi de cette époque que datent la réfection de la chaire et celle des sols L'église d'Aumale est classée Monument Historique depuis 1862. Un programme de restauration de la nef est en cours depuis 2008. L'Hôtel-de-Ville. Boutiques, place des Marchés. Poutre sculptée, rue Paul-Damois. Vendue comme bien national à M. Le Cointe le 24 ventose an IV (14 mars 1796) et rachetée à ses descendants par la commune à l'euro symbolique le 9 juin 2000. Cette chapelle a été édifiée pour commémorer un miracle selon lequel une image de la Vierge, trouvée par un moine de l'abbaye Saint-Martin d'Auchy sur ce coteau, y était constamment revenue. Une chapelle existait déjà en 1157, puisque le pape Adrien IV confirmait dans une bulle les possessions de l'abbaye d'Auchy, et notamment de l'église Sainte-Marie-au-delà-de-la-Bresle. De même, le roi d'Angleterre Henri II confirmait en 1160 sa donation à l'abbaye, dont la chapelle, dénommée en latin Sancta Maria ultra aquam.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Article connexe : Armorial des communes de la Seine-Maritime.
Blason de Aumale (Seine-Maritime) Blason D'argent à la fasce d'azur chargée de trois fleurs de lis d'or.
Détails Attribué par d'Hozier

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le 14 novembre 2020 en comité interministériel des ruralités.
  2. Extrait du Dictionnaire universel de Furetière en 1664 : « s. f. Vaugelas veut qu'on dise sarge ; mais l'usage est au contraire. C'est une estoffe commune & legere de laine croisée. La bonté des serges se connoist à la croisure ; celle des draps à la filure. Les serges se font de laine seche & degraissée avec du savon noir. Les pauvres gens s'habillent de grosses serges, de serge d'Aumale, de serge à deux envers ; des serges de Limestre, de Beauvais. On fait des habits longs d'esté de serge de Rome qui se manufacture à Amiens ; de serge de Seigneur, qui se fait à Rheims. On fait aussi des serges de soye qui sont fort luisantes, & travaillées & croisées comme la serge ; & par cette raison Menage derive ce mot de serica. Les serges qui ne sont pas de pure laine doivent avoir la lisiere bleuë »
  3. Décédé le 20/09/1816
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 17 juillet 2023).

Références

  1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 20 décembre 2023)
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 20 décembre 2023).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, 30 octobre 2020, 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Aumale et Saint-Arnoult », sur fr.distance.to (consulté le 20 décembre 2023).
  5. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 20 décembre 2023).
  6. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 20 décembre 2023).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 20 décembre 2023).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 4 avril 2021).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 4 avril 2021).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 4 avril 2021).
  11. « Unité urbaine 2020 d'Aumale », sur insee.fr (consulté le 4 avril 2021).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, 21 octobre 2020 (consulté le 4 avril 2021).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, 21 octobre 2020 (consulté le 4 avril 2021).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, 21 octobre 2020 (consulté le 4 avril 2021).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, 21 octobre 2020 (consulté le 4 avril 2021).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 12 mai 2021).
  17. « Transports en commun à Aumale », sur oise-mobilite.fr, 3 novembre 2023 (consulté le 3 novembre 2023).
  18. « Lignes qui desservent Aumale (Seine-Maritime) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur trans80.hautsdefrance.fr, 3 novembre 2023 (consulté le 3 novembre 2023).
  19. Arch. S.-M. I H
  20. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, 1979, 180 p. (ISBN 978-2-7084-0040-5, OCLC 6403150, BNF 34633052).
  21. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003.
  22. Anne-Marie Flambard Héricher (préf. Vincent Juhel), Le château de Vatteville et son environnement, de la résidence comtale au manoir de chasse royal, XIe – XVIe siècle, vol. Mémoire de la Société des antiquaires de Normandie, t. XLVIII, Caen, Société des antiquaires de Normandie, 2023, 393 p. (ISBN 978-2-919026-27-2), p. 59.
  23. Flambard Héricher 2023, p. 62.
  24. Georges Duquenne, « Histoire d'Aumale », Il était une fois Aumale, sur mairieaumale.free.fr (consulté le 3 mars 2019).
  25. « Mai-juin à Aumale : Victime des bombes allemandes, Aumale a terriblement souffert de l'invasion allemande. Les bombes éclatent rendant la ville méconnaissable. C'était il y a 70 ans. », Le Réveil,‎ 3 juin 2010, p. 14.
  26. « Une randonnée sur la trace des V1 », Courrier picard,‎ 14 août 2023, p. 14.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Arrêté interpréfectoral du 29 novembre 2016 portant création de la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle
  29. « CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle (N° SIREN : 200069722) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, 1er avril 2017 (consulté le 7 juillet 2017).
  30. « Les Maires d’Aumale de 1860 à nos jours », Il était une fois Aumale, sur mairieaumale.free.fr (consulté le 27 septembre 2015). Pour 1800 à 1888 : Archives départementales de la Seine-Maritime, état civil d'Aumale de 1800 à 1888
  31. « Aumale : Les derniers vœux du maire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur paris-normandie.fr, 11 janvier 2010.
  32. Cynthia Dubrocq, « Démission de Paul Lion : élection du nouveau maire le mardi 20 avril », Le Réveil, édition Bresle - Oise - Somme,‎ 1er avril 2010, p. 21 (ISSN 1779-3769).
  33. « Aumale : Les temps changent »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur paris-normandie.fr, 22 avril 2010.
  34. Réélue pour le mandat 2014-2020 : « A l’unanimité, Virginie Lucot- Avril poursuivra son travail de maire », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283,‎ 2 avril 2014, p. 30.
  35. Vincent Beny, « Virginie Lucot-Avril réélue sans surprise à Aumale : Sans surprise, V », Le Réveil de Neufchâtel,‎ 26 mai 2020 (lire en ligne, consulté le 26 mai 2020) « Dix-neuf voix pour, aucune abstention ni opposition, l’élection à Aumale (Seine-Maritime) de Virginie Lucot-Avril n’a souffert d’aucune contestation ».
  36. « L’adjointe Danielle Lansoy raconte comment Aumale a obtenu sa première fleur : Lors du concours départemental des villes et villages fleuris, Aumale a obtenu sa première fleur. L'adjointe Danielle Lansoy revient sur plusieurs années d'efforts », Ler Réveil,‎ 23 décembre 2018 (lire en ligne, consulté le 26 mai 2019).
  37. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur cncd.fr (consulté le 4 avril 2010).
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Aumale (76035) », 30 juin 2021 (consulté le 16 janvier 2022).
  42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Seine-Maritime (76) », 27 juin 2023 (consulté le 12 août 2023).
  43. Dieudonné Dergny, La Normandie Monumentale et Pittoresque, Seine-inférieure, Le Havre, Lemale et Cie, imprimeurs, éditeurs, 1893 (lire en ligne), p. 269-272.
  44. « L'église », notice no PA00100550, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. « Les vieux bâtiments qui ont construit l’histoire d’Aumale », Le Réveil édition Bresle Oise Somme, no 3696,‎ 4 février 2021, p. 13.
  46. « L'ancienne abbaye Saint-Martin d'Auchy », notice no PA76000089, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. « La minoterie Lambotte », notice no IA76002199, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « L'ancienne minoterie Lambotte », notice no PA76000062, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. Site de l'association de défense et sauvegarde des moulins picards.
  50. Vincent Beny, « Ils veulent faire revivre le moulin Lambotte à Aumale : Plusieurs défenseurs du patrimoine ont décidé de faire revivre la minoterie Lambotte plus connue sous le nom du Moulin du Roy. Des journées portes ouvertes vont être organisées », Le Réveil de Neufchâtel,‎ 24 juin 2021 (lire en ligne, consulté le 2 août 2021).
  51. « Chapelle Notre Dame du Cardonnoy », Observatoire du patrimoine religieux (consulté le 22 mai 2017).
  52. Abbé Cochet, Répertoire archéologique de la Seine-Inférieure.
  53. Ernest Sémichon, Histoire de la ville d'Aumale et de ses institutions, 1862.