Aumale | |||||
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle | ||||
Maire Mandat |
Virginie Lucot-Avril 2020-2026 |
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Code postal | 76390 | ||||
Code commune | 76035 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aumalois | ||||
Population municipale |
1 974 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 218 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 46′ 17″ nord, 1° 45′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 106 m Max. 212 m |
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Superficie | 9,06 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Aumale (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gournay-en-Bray | ||||
Législatives | 6e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.aumale.com/ | ||||
modifier |
Aumale est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Aumale se trouve dans la vallée de la Bresle. Elle est desservie par l'échangeur 12 (situé à 4 km) de l'A29 (Saint-Quentin-Amiens-Le Havre). Située dans la Seine-Maritime, elle est limitrophe des départements de l'Oise et de la Somme.
Aumale est située à 16 km de Formerie et d'Hornoy-le-Bourg, à 18 km de Foucarmont et de Poix-de-Picardie, à 21 km de Grandvilliers, à 22 km de Blangy-sur-Bresle et à 26 km de Neufchâtel-en-Bray et de Forges-les-Eaux.
Morienne | Lafresguimont-Saint-Martin (Somme) | |
Gauville (Somme) | ||
Haudricourt | Quincampoix-Fleuzy (Oise) |
La ville est traversée par le fleuve côtier la Bresle.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays de Bray, bien arrosé et frais.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 813 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Arnoult à 16 km à vol d'oiseau, est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 797,2 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Aumale est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Elle appartient à l'unité urbaine d'Aumale, une agglomération inter-régionale regroupant 2 communes et 2 420 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,. La commune est en outre hors attraction des villes,.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,1 %), terres arables (24,8 %), forêts (19,6 %), zones urbanisées (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), zones humides intérieures (1,6 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).La gare d'Aumale est desservie par des trains TER Hauts-de-France de la relation P30 effectuant des missions entre les gares de Beauvais ou d'Abancourt et du Tréport - Mers.
La commune est desservie, en 2023, par la ligne 6124 du réseau interurbain de l'Oise et par les lignes 718 et 731 du réseau Trans'80.
Attestée en 1086 - 1089 sous la forme Albamarla ,.
Albamarla est une latinisation médiévale pour le terme gallo-roman *ALBAMARGILA composé des éléments ALB- « blanc » et MARGILA > marle « marne » (dialecte normand masle / mâle. Toponymes Les Maslières / La Malière)
Le terme margila est lui-même dérivé du gaulois marga. Albamargila serait le calque du celtique glisomarga « argile blanche », gliso- ayant donné le français glaise (cf. irlandais gel, blanc).
Le latin vulgaire alba a survécu dans le français moderne « aube », employé dans un sens métaphorique, mais qui a pu être utilisé au sens littéral de « blanc » au Moyen Âge. Cf. Aubevoye.
La forme francisée d'Albamarla est Albemarle.
En 996, le premier seigneur d'Aumale, Guérinfroy, bâtit un château fort et fonde une collégiale que desservent six chanoines. Elle devient par la suite l'abbaye Saint-Martin d'Auchy.
Aumale est érigée en comté en 1070 par Guillaume le Conquérant en faveur d'Eudes de Champagne.
Lorsqu'à l'issue de la troisième croisade, Richard Cœur de Lion est retenu prisonnier par l'empereur du Saint-Empire romain germanique Henri VI, l'occasion apparaît trop belle pour le souverain français, qui s'empare de la forteresse en 1193 et donne le comté à Simon de Dammartin.
Au printemps 1196, le roi de France peu satisfait des termes du traité de Gaillon rompt l'accord et s'empare d'Aumale. Lors du siège, les pierriers de Philippe Auguste, détruisirent une tour.
Bataille d'Aumale, le 5 février 1592.Le titre de comte puis duc d'Albemarle (sous une forme latinisée du nom d'Aumale) n'est dès lors plus que nominal en Angleterre, comme d’autres titres normands. Au sein du royaume de France, le comté subsiste sous son nom d'Aumale.
Jeanne, fille de Simon de Dammartin, porte le comté dans la maison de Castille, qui le conserve jusqu'en 1342. Il est assiégé et conquis par les Anglais avant 1415, alors qu'il est défendu par André de Rambures. Il passe par mariage dans celle d'Harcourt, d'où il est transmis dès 1471 à René II de Lorraine par son mariage avec Jeanne d'Harcourt.
En juillet 1472, Aumale est pillée par les troupes bourguignonnes de Charles le Téméraire qui reviennent du siège de Beauvais. Sous Claude II, petit-fils de René II, ce comté est érigé en duché-pairie, 1547.
Henri IV y est blessé dans un combat livré contre les Espagnols en 1592.
Anne de Lorraine, petite-fille de Claude II, épouse en 1618, Henri de Savoie, duc de Nemours, et porte le duché d'Aumale dans la maison de Savoie, où il reste jusqu'en 1675.
Il est alors acheté par le roi de France, Louis XIV, pour le duc du Maine, son fils légitimé.
Enfin, par le mariage d'une petite-nièce de ce prince avec le duc d'Orléans (1769), il entre dans la maison d'Orléans, et le titre est porté par le cinquième fils du roi Louis-Philippe.
Le bourg était jadis renommé pour ses serges, étoffes, tanneries, faïences, industries prospères qui ont disparu. Sa foire était célèbre dès le XIe siècle. La production textile, ruinée pendant la guerre de Cent Ans, reprend au XVIe siècle et se développe au XVIIe siècle, les troupes royales étant habillées en serge d'Aumale,
Il est desservi depuis 1873 par le chemin de fer, avec la mise en service de la Gare d'Aumale sur la section d'Abancourt à Longroy - Gamaches de la ligne de Paris au Tréport. Elle était également le terminus, en 1901, de la ligne de chemin de fer secondaire venant d'Amiens des chemins de fer départementaux de la Somme, jusqu'au prolongement de cette ligne à Envermeu en 1906. Cette ligne, concédée à la Société générale des chemins de fer économiques (SE), ferme au service voyageur en 1940, et à tout trafic en 1947.
Durant la bataille de France de la Seconde Guerre mondiale, Aumale est bombardée le 20 mai 1940, ce qui cause un gigantesque incendie qui dura plus de 15 jours et détruisit une grande part de la ville. Quinze personnes sont tuées pendant ce bombardement, qui se poursuit par des mitraillages de colonnes de réfugiés belges. Un nouveau bombardement a lieu le 5 juin. Le 8 juin 1940, des colonnes de la Wehrmacht traversent Aumale, toujours en feu, pour atteindre Rouen.
En 1941, un recensement indiquait que 213 des 512 immeubles de la ville étaient détruits, 65 autres étaient inhabitables, et 5 des 11 bâtiments municipaux détruits.
En 1944, des V1 (vergeltungswaffen) sont lancés par les Allemands vers l'Angleterre, à partir du bois de la Vierge, au hameau de Coppegueule.
Avant la Révolution, Aumale était le siège d'un duché englobant 23 paroisses, situées sur les deux rives de la Bresle, dans le périmètre naturel du rayonnement de son chef-lieu.
Le duché ressortissait de l'élection et du bailliage de Neufchâtel, dans la généralité de Rouen.
A la Révolution, Aumale devint le chef-lieu d'un canton auquel échappèrent toutes les localités issues de l'ancien duché situées sur la rive droite de la Bresle. Les unes ( Beaucamps le Jeune, Beaucamps le Vieux, Fourcigny, Gauville, Laboissière, Lafresnoye, Montmarquet, Orival et Morvillers Saint Saturnin) furent rattachées au département de la Somme, les autres (Fouilloy, Gourchelles, Lannoy-Cuillère, Quincampoix-Fleuzy, Rothois, Saint Valery,) le furent au département de l'Oise.
Le canton dont elle devint le chef-lieu en 1793, fut rattaché à l'arrondissement de Neufchâtel, lui-même rattaché en 1926 à l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime, en région Normandie. Pour l'élection des députés, Aumale dépend depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.
Le canton d'Aumale, dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, est désormais intégré au canton de Gournay-en-Bray.
La ville était le siège de la communauté de communes du canton d'Aumale, constituée le 31 décembre 2001.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015 prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants.
Les communautés de communes de Blangy-sur-Bresle et du canton d'Aumale, dont aucune n'atteignait le seuil légal, ont donc été amenées à fusionner.
Cela aboutit à la création au 1er janvier 2017 de la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle,, dont la commune est désormais membre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | 1816 | Félix Beuvain de Montillet | ||
1816 | 1848 | Athanase Bourgois | ||
1849 | 1852 | François dit Félix Thiébaut | Conseiller général d'Aumale (1848 → 1852) | |
1852 | 1862 | Jules Anatole Beaucousin | ||
1864 | 1877 | Edouard Narcisse Chevallier | Droite | Conseiller général d'Aumale (1871 → 1880) |
1878 | 1879 | Jean-Baptiste Marin Pognie | ||
1881 | 1883 | Nicolas Miellot | ||
1884 | 1888 | Florent Cornette | ||
mai 1888 | 1900 | Alexandre Duchesne | Républicain | Conseiller général d'Aumale (1890 → 1901) |
novembre 1900 | Alphonse Loué | |||
novembre 1905 | Alfred Périer | |||
mai 1908 | Achille Bufaral | |||
juin 1911 | Alphonse Loué | |||
décembre 1915 | Gontran Vermont | fait fonction de maire | ||
décembre 1919 | Gontran Vermont | |||
mai 1935 | 1941 | Edgard Dupuy | URD | Notaire Conseiller général d'Aumale (1924 → 1940) |
mars 1941 | Pierre Dupuy | |||
septembre 1944 | 1947 | André Six | ||
février 1947 | 1947 | Emilien Fenot | ||
octobre 1947 | 1953 | Pierre Dupuy | ||
avril 1953 | 1958 | Jean-Noël Yvart | Conseiller général d'Aumale (1955 → 1961) | |
octobre 1958 | 1970 | Edmond Guillemarre | Quincailler Conseiller général d'Aumale (1961 → 1973) | |
janvier 1970 | 1973 | André Châtelain | ||
octobre 1973 | 1989 | Marcel Fourquez | Conseiller général d'Aumale (1973 → 1998) | |
mars 1989 | mars 2008 | Pierre-Marie Duhamel | UMP | Opticien Conseiller général d'Aumale (1998 → 2011) |
mars 2008 | avril 2010, | Paul Lion | Démissionnaire le 6 avril 2010 | |
20 avril 2010 | En cours (au 26 mai 2020) |
Virginie Lucot-Avril | UMP → LR | Cadre commerciale Conseillère générale d'Aumale (2011 → 2015) Conseillère départementale de Gournay-en-Bray (2015 → ) Présidente de la communauté de communes du canton d'Aumale (2008 → 2016) Vice-présidente de la CC Aumale-Blangy-sur-Bresle (2017 → ) Réélue pour le mandat 2020-2026, |
Le bourg a obtenu en 2018 sa première fleur au 60e concours des villes et villages fleuris.
Aumale est jumelée avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007.
En 2021, la commune comptait 1 974 habitants, en diminution de 9,32 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 800 | 1 815 | 1 720 | 1 902 | 1 980 | 2 003 | 2 004 | 2 218 | 2 087 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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2 160 | 2 139 | 2 229 | 2 133 | 2 231 | 2 155 | 2 296 | 2 219 | 2 328 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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2 383 | 2 417 | 2 412 | 2 506 | 2 482 | 2 402 | 2 350 | 2 152 | 2 462 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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2 716 | 2 833 | 2 825 | 2 876 | 2 690 | 2 577 | 2 447 | 2 428 | 2 279 |
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 024 | 1 974 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,6 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 934 hommes pour 1 079 femmes, soit un taux de 53,60 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,90 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,7 | 90 ou + | 1,8 |
6,5 | 75-89 ans | 9,5 |
16,6 | 60-74 ans | 17,7 |
19,5 | 45-59 ans | 19,1 |
18,5 | 30-44 ans | 17,6 |
19,2 | 15-29 ans | 17,4 |
19,1 | 0-14 ans | 16,8 |
Blason | D'argent à la fasce d'azur chargée de trois fleurs de lis d'or. | |
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Détails | Attribué par d'Hozier |