Bernay (Eure)

Bernay
Bernay (Eure)
Ancien logis abbatial (fin du XVIe siècle).
Blason de Bernay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
(sous-préfecture)
Arrondissement Bernay
(chef-lieu)
Intercommunalité CC Intercom Bernay Terres de Normandie
(siège)
Maire
Mandat
Marie-Lyne Vagner
2020-2026
Code postal 27300
Code commune 27056
Démographie
Gentilé Bernayen
Population
municipale
9 622 hab. (2021 en diminution de 7,76 % par rapport à 2015)
Densité 400 hab./km2
Population
agglomération
11 515 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 49° 05′ 22″ nord, 0° 35′ 57″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 173 m
Superficie 24,03 km2
Unité urbaine Bernay
(ville-centre)
Aire d'attraction Bernay
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Bernay
(bureau centralisateur)
Législatives 3e circonscription de l'Eure
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France Bernay
Géolocalisation sur la carte : Eure
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Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie Bernay
Liens
Site web https://www.bernaylaville.fr

Bernay (, localement ) est une commune française située dans le département de l'Eure en Normandie.

Géographie

Localisation

Bernay se situe dans l'ouest du département de l'Eure. Nichée dans la vallée de la Charentonne (affluent de la Risle) entre Broglie et Serquigny, cette ville se situe à 29 km à l'est de Lisieux, à 33 km au sud de Pont-Audemer, à 47 km à l'ouest d'Évreux et à 60 km au sud-ouest de Rouen.

La commune de Bernay se situe précisément à l'intervalle entre le pays d'Ouche, région caractérisée par de grandes étendues forestières et le Lieuvin, région marquée par un bocage très clairsemé dans cette zone.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Valailles, Caorches-Saint-Nicolas, Courbépine, Fontaine-l'Abbé, Grand-Camp, Menneval, Treis-Sants-en-Ouche, Saint-Martin-du-Tilleul, Saint-Quentin-des-Isles, Saint-Clair-d'Arcey et Saint-Aubin-le-Vertueux.

Communes limitrophes de Bernay
Courbépine, Menneval
Saint-Martin-du-Tilleul Bernay Fontaine-l'Abbé
Caorches-Saint-Nicolas Grand-Camp, Saint-Quentin-des-Isles Saint-Aubin-le-Vertueux, Saint-Clair-d'Arcey

Hydrographie

La Charentonne à Bernay.

Le centre-ville est construit à la confluence de la Charentonne et du Cosnier.

Articles connexes : Liste des cours d'eau de l'Eure, Liste de rivières de France et Liste des fleuves de France.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 779 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,9 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records BERNAY (27) - alt : 166m, lat : 49°06'04"N, lon : 0°33'35"E
Records établis sur la période du 01-05-2004 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 1,6 2,9 4,7 7,5 10,5 12,3 12,3 10,2 8,2 5 2,3 6,6
Température moyenne (°C) 4,6 4,7 6,9 10 12,6 15,9 18,2 17,8 15,4 12 7,9 5,1 10,9
Température maximale moyenne (°C) 7,2 7,9 11 15,2 17,8 21,4 24,2 23,3 20,6 15,8 10,9 7,8 15,3
Record de froid (°C)
date du record
−10,8
10.01.09
−14,9
11.02.12
−8,7
13.03.13
−3,9
06.04.21
−1,8
14.05.10
2,5
01.06.06
3,8
31.07.15
5,2
09.08.05
1,8
30.09.18
−1,7
26.10.10
−5,1
30.11.10
−14,7
03.12.10
−14,9
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
16,2
01.01.22
19,7
27.02.19
24,5
31.03.21
27,1
19.04.18
29,4
27.05.05
36,1
18.06.22
40,2
25.07.19
37
07.08.20
34,3
09.09.23
28,9
02.10.23
21,4
01.11.15
16,2
19.12.15
40,2
2019
Précipitations (mm) 56,4 50,4 54 42,4 61,4 59,9 50,1 55,1 37,4 59,1 62,4 78,3 666,9
Source : « Fiche 27056003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Natura 2000 ZNIEFF de type 1 ZNIEFF de type 2 Site classé

Urbanisme

Typologie

Bernay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de Bernay, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes et 11 515 habitants en 2017, dont elle est ville-centre,.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bernay, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants,.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31 %), prairies (30,3 %), zones urbanisées (18,5 %), forêts (15 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

La ville compte de nombreux hameaux, certains étant d'anciennes paroisses rattachées à la ville à la Révolution.

Habitat et logement

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 6 078, alors qu'il était de 5 963 en 2015 et de 5 769 en 2010.

Parmi ces logements, 86,5 % étaient des résidences principales, 3,6 % des résidences secondaires et 9,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 51,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 45,9 % des appartements.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bernay en 2020 en comparaison avec celle de l'Eure et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,6 %) inférieure à celle du département (6,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 40,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (43,5 % en 2015), contre 65,3 % pour l'Eure et 57,5 pour la France entière.

Le logement à Bernay en 2020.
Typologie Bernay Eure France entière
Résidences principales (en %) 86,5 85,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,6 6,2 9,7
Logements vacants (en %) 9,9 8,2 8,2

Voies de communication et transports

La gare. Transport ferroviaire

Bernay dispose d'une gare ferroviaire située sur la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg permettant de se rendre à Paris, Caen et également Rouen grâce à une division de la ligne à Serquigny (ligne de Serquigny à Oissel).

Aérodrome

La ville de Bernay dispose de l'aérodrome de Bernay-Saint-Martin, composé d'une piste en herbe orientée est-ouest (10/28), longue de 1 200 mètres et large de 80.

L’aérodrome n’est pas contrôlé. Les communications s’effectuent en auto-information sur la fréquence de 119,225 MHz.

La ville dispose aussi d'un tractodrome (Daniel Chauvin) où il est organisé des compétitions de tracteurs pullings (engins avec des moteurs surdimensionné) chaque année.

Transports urbains Icône d'horloge obsolète.Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.

Le réseau de transport urbain de la ville de Bernay nommé « Bernay Bus » fonctionne par boucle :

Ces deux lignes comportent deux arrêts communs : « la Poste » et « Gare SNCF ». Ce système permet d’augmenter la fréquence des passages à chaque arrêt.

De 2009 à 2011, l'ancien réseau comprenant deux bus desservant chacun les deux principaux quartiers de la ville (le Bourg Lecomte et le Stade) a été remplacé par un réseau où chaque bus serait assigné à l'un des deux quartiers. Ainsi la ligne bleue desservait le Bourg Lecomte et le centre ville tandis que la ligne rouge desservait le Stade, les deux bus se rejoignant à la Poste, rue du Général-de-Gaulle. Le samedi toutefois, chacune des lignes dessert l'entièreté de la ville.

Dans le cadre du renouvellement de son marché d’exploitation du transport urbain, la ville a apporté quelques modifications à ses horaires et circuits de bus urbain afin de mieux répondre aux besoins des usagers. À partir du 14 juin 2011, les horaires et trajets ont été modifiés, la ligne bleue dessert dorénavant la commune de Menneval créant ainsi une liaison entre cette commune et Bernay. Cela fait suite à une demande des usagers du réseau, en grande partie pour se rendre au centre commercial E.Leclerc et au centre Lidl.

Depuis le 1er septembre 2017, la ville de Bernay a mis en place une nouvelle offre de transport urbain avec une phase de test en septembre et octobre. Dès le mois de novembre 2017, la municipalité a décidé de rendre gratuit l'accès au bus sur ses deux lignes. Bernay devient ainsi la première ville de l'Eure à proposer la gratuité pour ses usagers. Près de 200 Bernayens empruntent chaque jour ce moyen de transport.

Toponymie

Bernay est attesté dès le Xe siècle sous la forme Brenaico dans une copie du XVIIIe siècle (Fauroux 11), Brenaicum vers l'an 1000 (dotalitium de la duchesse Judith), Bernaium en 1017 (épitaphe de la duchesse Judith ), puis Bernaicus en 1025, Berniacus en 1026 (charte de Richard II), Bernai dès 1032 - 1035, 1047, Bernaccum en 1123 (chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel), Bernaye en 1246 (charte de Jean Mallet de Graville), Belnaium en 1249 (registre visitationum archiepiscopi Rothomagensis ), Berneium en 1250 (annales des frères mineurs), Bernayum en 1276, Berneyum en 1371 (bulle de Grégoire XI), Berney en 1417 (Rotuli Normanniæ), Bernays en 1444 (acte de Th. Basin, évêque de Lisieux), Bernay sur Carentone en 1644, Bernay de l’Eure (actes du XIXe siècle).

Il peut être issu d'un type toponymique gallo-roman *BRINNACU (*Brinnacum), et ce, d'après d'autres toponymes analogues comme Brenay à Branville, autre lieu du département de l'Eure mentionné sous la forme Brinnacum au Ve siècle ; Bernay à Batilly, ancienne paroisse de l'Orne, Brinnaicum IXe siècle et Mont-Berny, commune de Pierrefonds dans l'Oise, sous la forme Brinnacum au VIIe siècle, etc.

Ils remontent peut-être tous à une forme celtique hypothétique *Brinnāko(n). En tout cas, les spécialistes identifient clairement un suffixe d'origine gauloise *-āko(n) devenu *ACU (latinisé diversement dans les textes en latin, le plus souvent en -acum) à l'époque gallo-romaine et qui était localisant à l'origine, avant de se référer plus précisément à la propriété.

Albert Dauzat et Charles Rostaing considèrent que le premier élément Bern- représente le nom d'homme gaulois Brennos / Brennus, latinisé en Brinnus à l'époque romaine,. La métathèse de est un phénomène phonétique fréquent qui est bien attestée dans les formes anciennes Brin -> Bern-.
François de Beaurepaire préfère un thème prélatin bren- / brin- qu'il croit reconnaître dans les différents Brain, Brains, Brin ou le nom de la Brenne, région marécageuse. Ce nom a donc pu signifier « terrain marécageux » ou « terrain fangeux », ce qui est conforme à la situation de Bernay, puisque la rivière Charentonne vient buter sur un coteau (« les Monts ») et reçoit le Cosnier, au débit important.

Pierre-Yves Lambert cite encore le terme bran ou bren « son » au sens de « déjection », d'où les dérivés bréneux, souillé ; embrener, etc. Il n'est cependant pas sûr qu'il s'agisse de la même racine.

Histoire

Préhistoire

Des vestiges d’habitat du néolithique (−3 600 ans) mis au jour « près du hameau des Granges » en attestent.

Moyen Âge

La nef de l'église abbatiale Notre-Dame de Bernay.

Entre 996 et 1008, le duc de Normandie, Richard II, offre cette région en douaire à son épouse, Judith de Bretagne, qui fonde aussitôt une abbaye bénédictine : l'abbaye Notre-Dame. Les moines aménagent le site par des travaux hydrauliques importants : assainissement, moulins, pêcheries, etc. et la construction d'une abbatiale qui reste un joyau de l'architecture romane normande. Pour couvrir les frais et assurer leur défense, ils cèdent une partie de leur propriété en 1048.

L'activité commerciale attestée dès 1198 prend son essor sur l'axe principal de la ville, actuellement rue Thiers. L'industrie du drap est réputée, les foires sont nombreuses (la Foire Fleurie au moment des Rameaux en est un souvenir), en raison de la diversité et de l'abondance des produits agricoles de la région. Bernay devient d'ailleurs un grand marché chaque samedi.

En 1231, Louis IX (Saint Louis) tient dans la ville des Assises de Justice et y fonde en 1250 un Hôtel-Dieu en reconnaissance de l'accueil empressé que lui a réservé la population. Cet Hôtel-Dieu possède une entrée rue Thiers et s'étend jusqu'à la rue de la Geôle. À la mort de Pierre Ier d'Alençon, Bernay est incorporé au comté d'Évreux et donné par Philippe le Bel à son frère Louis de France en 1281.

La vénération de Notre-Dame de la Couture dès le XIIIe siècle, est à l'origine de pèlerinages importants qui attirent les foules de toute la Normandie ; le pèlerinage marial diocésain a toujours lieu chaque lundi de Pentecôte.

La ville a connu de nombreuses périodes troubles, notamment durant la guerre de Cent Ans. Bernay changea plusieurs fois de mains pendant le conflit. En 1354, à la suite du traité de Mantes, la ville fut cédée par le roi Jean II le Bon à son gendre le roi Charles II de Navarre, avec de nombreuses autres terres normandes. Mais les deux hommes entrèrent rapidement en conflit. En avril 1356, Bernay fut reprise aux Navarrais après l'arrestation de Charles II, avant de lui être restituée en 1358. Le 19 avril 1378, après un court siège, la forteresse fut prise par Bertrand Du Guesclin contre la promesse faite à son capitaine, Pierre du Tertre, d'intercéder en sa faveur auprès du roi de France Charles V. Dans la tour de la forteresse de Bernay, les Français s'emparèrent d'archives secrètes du roi de Navarre qui n'avaient pas été brûlées et qui mirent au jour de nombreuses alliances et complots de Charles II, avec les Anglais notamment. La forteresse fut détruite peu après. Bernay fut un temps restituée au fils de Charles II de Navarre, avant d'être confisquée par le roi Charles VI en 1385.

Par la suite, la ville passa aux mains des Anglais avant d'être reprise par les troupes royales.

Temps modernes

Si, aujourd'hui, il y a environ 11 000 habitants dans la ville, Bernay comptait, au XVIe siècle, une population « aussi importante qu’à Évreux ou à Lisieux ». Ce sont les guerres de Religion, puis la révolte populaire des Gauthiers (du nom du village de La Chapelle-Gauthier) en 1589, contre les taxes, qui « mettent un terme à la quiétude de la ville ».

Révolution française et Empire

Chef-lieu du département à sa création, Évreux en est évincée au cours de l'année 1793 au profit de Bernay, mais récupére cette qualité avant la fin de cette même année. En 1800, la ville devient chef-lieu de l'arrondissement de Bernay.

La commune de Bernay, instituée par la Révolution française, absorbe entre 1795 et 1800 celles de Bouffey et de Carantonne.

Époque contemporaine

Au cours du XIXe siècle, d'importants aménagements de voirie modernisent la ville, et l'évolution de la structure industrielle s'oriente vers le pourtour de la cité. Ce développement continuera au cours du siècle dernier, avec l'arrivée de nouvelles industries et l'extension importante de Bernay sur les coteaux surplombant le centre traditionnel, lequel a su rester fidèle à ses origines.

D'importants combats eurent lieu à Bernay lors de la guerre franco-prussienne, notamment le 21 janvier 1871.

Automne 1939 : des citoyens de Bernay saluent un convoi du corps expéditionnaire britannique.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville a été occupée à partir de juin 1940 par la Wehrmacht ; l'occupation a duré quatre ans. Le 7 juin 1944, la gendarmerie de Bernay a été bombardée par l'aviation alliée.

Rommel est grièvement blessé le 17 juillet 1944 lors du mitraillage de sa voiture sur une route normande par deux avions alliés. Les circonstances et les suites de l'accident ont été rapportées par l'amiral Friedrich Ruge, ami et adjoint du maréchal allemand en Normandie. Rommel se rend, le 17 juillet 1944, en passant par Falaise, aux PC des 276e et 277e divisions d'infanterie et constate qu'elles ne sont pas suffisamment soutenues par le IIe corps blindé SS, parce que celui-ci se tient trop en arrière. Là, il apprend que les Alliés ont lancé l'offensive à Saint-Lô. Cela le détermine à rentrer au plus vite à son quartier général. Le ciel s'est complètement dégagé et les avions alliés manifestent une grande activité. Rommel gagne Livarot par des chemins secondaires, où il rejoint la route nationale. Deux pilotes de Spitfire aperçoivent la voiture et l'attaquent entre le village de Sainte-Foy-de-Montgommery et Vimoutiers, au lieu-dit La Gosselinaie (à 39 km de Bernay) où la route présente une assez longue ligne droite. Sérieusement blessé, Rommel est transporté dans le coma dans une pharmacie à Livarot, puis jusqu'à l'hôpital de campagne allemand de Bernay. Le diagnostic tombe dans la soirée : quatre fractures du crâne dont une à la base, des éclats au visage, une très longue indisponibilité. Après quelques jours, le 23 juillet, il est très faible mais reconnaît le capitaine Behr qui lui rend visite. Il est évacué vers l'hôpital militaire allemand du Vésinet en région parisienne. Il voudrait revenir sans délai au quartier général, mais il doit rester alité pendant au moins trois semaines.

Durant la Bataille de Normandie, Bernay est bombardée deux fois le 26 juillet 1944, tuant 29 personnes. En août 1944, la ville échappe aux bombardements des alliés en raison d'une épaisse couche nuageuse, préservant ainsi le centre historique.

Le 24 août 1944, Bernay est libérée par les Forces canadiennes (4e division blindée) sans combat. La Wehrmacht s'était déjà retirée de la ville. Ces divers évènements expliquent pourquoi Bernay est une des rares villes normandes de moyenne importance à ne pas avoir été dévastée par le second conflit mondial.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune est depuis 1801 le chef-lieu de l'arrondissement de Bernay du département de l'Eure.

Elle était de 1793 à 1985 le chef-lieu du canton de Bernay, année où celui-ci est scindé et la ville répartie entre les cantons de Bernay-Est et de Bernay-Ouest. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Bernay, dont la composition n'est pas la même que celle du canton qui existait jusqu'en 1985.

Articles détaillés : Liste des cantons de l'Eure, Conseil départemental de l'Eure et Liste des conseillers départementaux de l'Eure.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Eure.

Articles détaillés : Liste des circonscriptions législatives de l'Eure et Liste des députés de l'Eure.

Intercommunalité

Bernay était le siège de la communauté de communes de Bernay et des environs, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le 1er janvier 2017, la communauté de communes dénommée Intercom Bernay Terres de Normandie, dont la ville est désormais le siège.

Article connexe : Intercommunalité en France.

Tendances politiques et résultats

Au second tour de l'élection du 16 mars 2008, la liste de droite conduite par Hervé Maurey l'emporte avec 50,71 % des voix (2 531 voix) contre 49,29 % (2 460 voix) à celle de la gauche,. Gilles Launay dépose un recours en annulation du scrutin pour non respect de l'article L-52 du code électoral. Le tribunal administratif de Rouen annule le 25 septembre 2008 l'élection et déclare M. Maurey inéligible pour un an au motif d'avoir comptabilisé dans son compte de campagne pour un montant très faible l'utilisation de photos du service municipal de communication. Après un recours d'Hervé Maurey au Conseil d'État, celui-ci, suivant l'avis du rapporteur public qui relevait que le maire sortant ayant adressé à 77 familles d'une école privée une lettre ayant pu influencer les électeurs, tout en écartant l'inéligibilité, annule le scrutin de 2008.

Lors des élections qui s'ensuivent, le 13 septembre 2009, la liste Nouveau Centre d'Hervé Maurey obtient 50,97 % des suffrages au premier tour face à la liste conduite par Gilles Launay (PS).

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Eure, la liste UDI menée par le maire sortant obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 666 voix (59,33 %, 27 conseillers municipaux élus dont 15 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par :
- Gilles Launay (PS, 1 415 voix, 31,49 %, 5 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) ;
- Pascal Didtsch (FG, 412 voix, 9,16 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 35,472 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe : Élections municipales de 2014 dans l'Eure.

Le 11 mars 2016, l'élection du président de la communauté de communes de Bernay et des environs ne se déroule pas comme prévu. Jean-Hugues Bonamy, 1er adjoint de Bernay, se retrouve face à Francis Viez, conseiller municipal de la majorité de Bernay. Francis Viez est élu président à 22 voix contre 10. Cette élection sonnant comme une trahison pour le maire de Bernay et son 1er adjoint, Hervé Maurey décide de démissionner le 14 mars 2016 de la mairie de Bernay et provoque une élection municipale partielle. C'est Jean-Hugues Bonamy qui expédie les affaires courantes jusqu'à son élection au fauteuil de maire le 22 mai 2016.

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans l'Eure,, la liste SE menée par Marie-Lyne Vagner obtient la majorité des suffrages exprimés avec 1 312 voix (40,19 %, 24 conseillers municipaux élus dont 11 communautaires), devançant les listes menées respectivement par, :
- Ulrich Schlumberger (DVD, 1 260 voix, 38,60 %, 6 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) ;
- Pascal Didtsch (DVG, 692 voix, 21,20 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 52,81 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe : Élections municipales de 2020 dans l'Eure.

Liste des maires

Article détaillé : Liste des maires de Bernay. Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1944 septembre 1981 Gustave Héon,, Soc.ind. puis
RPF puis UDSR puis
RGR puis UDF-Rad.
Professeur de mathématiques, Résistant
Nommé maire par le Comité départemental de Libération puis élu maire.
Sénateur de l'Eure (1962 → 1981)
Conseiller général de Bernay (1945 → 1979)
Président du conseil général de l'Eure (1958 → 1979)
Chevalier de la Légion d’Honneur
Officier de l’Instruction publique
Mort en fonction
novembre 1981 mars 1983 Marie-Louise Hemet UDF  
mars 1983 janvier 2003 Joël Bourdin UDF
puis UMP
Professeur de finance à l'Université de Caen
Sénateur de l'Eure (1989 → 2014)
Conseiller général de Bernay-Ouest (1985 → 2004)
Vice-président du conseil général de l'Eure ( ? → 2004)
Président de la CC de Bernay et des environs
Démissionnaire
janvier 2003 mars 2016 Hervé Maurey UDI Chef d'entreprise
Conseiller général de Bernay-Ouest (2004 → 2009)
Sénateur de l'Eure (2008 → )
Conseiller régional de Normandie (2016 → ? )
Président de la CC de Bernay et des environs ( ? → 2016)
Démissionnaire
mai 2016 juillet 2020, Jean-Hugues Bonamy UDI Agent d'assurances
Conseiller général de Bernay-Ouest (2009 → 2015)
Conseiller départemental de Bernay (2015 → 2021)
Vice-président du conseil départemental de l'Eure ( ? → 2021)
Président de la CC de Bernay et des environs (2016 → 2017)
Vice-président de la CC Intercom Bernay Terres de Normandie (2017 → 2020)
juillet 2020 En cours
(au 5 décembre 2023)
Marie-Lyne Vagner SE-DVD Cheffe d'entreprise
Vice-présidente de la CC Intercom Bernay Terres de Normandie (2020 → )
Conseillère départementale de Bernay (2021 → )

Distinctions et labels

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Elle a reçu le label « Villes et Pays d'art et d'histoire » par signature d'une convention avec l'État le 18 février 2012.

En 2016, la commune de Bernay s'est vu décerner le label « Ville Internet @@@@ ».

En 2017, la commune a été labellisée « 3 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France.

Jumelages

La ville de Bernay est jumelée avec :

Équipements et services publics

Enseignement

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Équipements sportifs

La ville possède plusieurs équipements sportifs :

Souvent ces équipements sont gérés en accord avec le Sporting Club de Bernay (SCB).

Population et société

Démographie

Évolution démographique Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.

En 2021, la commune comptait 9 622 habitants, en diminution de 7,76 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 7056 2716 5216 3326 6057 2446 8717 5127 362
Évolution de la population  , suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7 2377 5667 5107 2817 6437 9898 3108 0167 966
Évolution de la population  , suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 1598 1157 8837 4407 5877 7007 7838 1748 798
Évolution de la population  , suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 34910 00910 53910 54810 58211 02410 63510 28810 392
Évolution de la population  , suite (4)
2021 - - - - - - - -
9 622--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006.) Histogramme de l'évolution démographique Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,7 % la même année, alors qu'il est de 25,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 406 hommes pour 5 545 femmes, soit un taux de 55,72 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,26 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2  90 ou + 4,0 
8,2  75-89 ans 15,0 
20,3  60-74 ans 23,4 
20,0  45-59 ans 19,1 
16,0  30-44 ans 14,3 
17,8  15-29 ans 12,7 
16,4  0-14 ans 11,6 
Pyramide des âges du département de l'Eure en 2020 en pourcentage
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6  90 ou + 1,6 
6,2  75-89 ans 8,6 
17  60-74 ans 17,8 
20,8  45-59 ans 20,1 
18,8  30-44 ans 18,8 
16,4  15-29 ans 14,7 
20,2  0-14 ans 18,6 

Manifestations culturelles et festivités

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Bernay est une étape du pèlerinage du mont Saint-Michel (itinéraire culturel du Conseil de l'Europe) sur le chemin venant d'Amiens par Le Bec-Hellouin et Brionne.

Économie

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Eure.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Monuments historiques Autres monuments anciens Façade de la maison dite Paquebot vue de la Rue ThiersFaçade de la maison dite Paquebot vue de la Rue Thiers Hôtel de la sous-préfecture. Maisons à pan de bois

La ville de Bernay, relativement épargnée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, compte encore environ 350 maisons à colombages dont certaines sont inscrites au titre des monuments historiques. Ces maisons, qui peuvent remonter au Moyen Âge, sont souvent décorées de motifs sculptés ou de personnage et sont, parfois, couvertes par des essentes (tuiles ou lames apposées verticalement sur les façades afin de les protéger des intempéries, généralement en bois puis ardoise).

Autres demeures remarquables Monuments commémoratifs Autre statuaire Vestiges Parcs, jardins et promenades Rues et venelles pittoresques Architecture du XXIe siècle

Personnalités liées à la commune

Politique Arts et lettres Sciences Autres Sports

Traditions

Héraldique

]
Blason de Bernay (Eure) Blason Parti d'azur et de gueules au lion d'or brochant sur le tout
Détails Le statut, informel ou officiel (s'il a été adopté par délibération municipale), de ce blason n'est pas connu
Alias Alias du blason de Bernay (Eure)Alias du blason de Bernay (Eure) D'azur au lion d'or armé et lampassé de gueules
Blason enregistré dans l'Armorial général de France, et corroboré par Alfred Canel et par E. Veuclin

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 15 juillet 2023).

Références

Site de l'Insee
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  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Bernay - Section LOG T7 » (consulté le 8 décembre 2023).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans l'Eure » (consulté le 8 décembre 2023).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le 8 décembre 2023).
Autres sources
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  2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 24 novembre 2023)
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 24 novembre 2023).
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, 30 octobre 2020, 18 p. (lire en ligne), p. 2
  6. « Station Météo-France commune de Huest) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 24 novembre 2023).
  7. « Station Météo-France commune de Bernay) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 24 novembre 2023).
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  11. « Les prairies de la Couture », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le 16 juin 2015).
  12. « Les prairies et l'aulnaie du moulin neuf », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le 16 juin 2015).
  13. « Les prairies et le bois du bas Bouffey », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le 16 juin 2015).
  14. « La moyenne vallée de la Charentonne, le bois de Broglie », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le 16 juin 2015).
  15. « La vallée de la Risle de la Ferrière-sur-Risle à Brionne, la forêt de Beaumont, la basse vallée de la Charentonne », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le 16 juin 2015).
  16. « La promenade du mont Milon », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le 17 juillet 2017).
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  59. Florent Lemaire, « Municipales 2020 : le maire sortant de Bernay, Jean-Hugues Bonamy, ne sera pas candidat : Le bruit courait, c'est désormais officiel. Le maire de Bernay, Jean-Hugues Bonamy, a annoncé ce mercredi 2 octobre 2019 qu'il ne briguera pas un nouveau mandat en mars 2020 », L'Éveil normand,‎ 2 octobre 2019 (lire en ligne, consulté le 8 décembre 2023) « Conseiller municipal de 1995 à 2008, puis adjoint à partir de 2008, Jean-Hugues Bonamy avait été élu maire de Bernay en juin 2016, après la démission d’Hervé Maurey pour cause de cumul des mandats ».
  60. Florent Lemaire, « Jean-Hugues Bonamy : « Je ne regrette pas ce que j'ai fait durant ces quatre années » : Jean-Hugues Bonamy, élu en 2016, ne sera plus le maire de Bernay. Retour sur quatre années de mandat et, plus récemment, la gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19 », L'Éveil normand,‎ 3 juillet 2020 (lire en ligne, consulté le 8 décembre 2023).
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  63. Benoit Négrier, « Le maire de Bernay se voit retirer ses délégations à l'intercom : Le président de l'intercom Bernay Terres de Normandie a retiré les délégations de son bras droit Jean-Hugues Bonamy, maire de Bernay, sur fond de différends entre collectivités », L'Éveil normand,‎ 28 décembre 2018 (lire en ligne, consulté le 9 décembre 2023).
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  65. « Présidentielle 2022. Finalement, Marie-Lyne Vagner soutient Emmanuel Macron : Le maire de Bernay fait partie des signataires d'une tribune appelant à voter Emmanuel Macron lors de la prochaine élection présidentielle. Ce soutien fait réagir l'opposition », L'Éveil normand,‎ 26 novembre 2021 (lire en ligne, consulté le 8 décembre 2023) « Cette ancienne adhérente de l’UMP au début des années 2000 indique également ne pas être emballée par les débats actuels entre les candidats à la primaire des Républicains ».
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  73. Chloé Pata, L'abbaye Notre-Dame de Bernay, Bernay, Ville de Bernay, 2013.
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  75. « Basilique Notre-Dame de la Couture », notice no PA00099331, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  90. Chloée Pata, Fiche pédagogique Raconte-moi : Le monument aux morts communautaire, Ville de Bernay.
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  92. Alfred Canel, Armorial des villes et corporations de la Normandie, 1863, p. 69.
  93. E. Veuclin, Armoiries de la ville de Bernay, 1881.

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le 14 novembre 2020 en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Un Brennus s'est rendu célèbre en pillant le temple de Delphes et un autre en saccageant Rome.
  4. La place de la mairie porte le nom de ce sénateur-maire
  5. L'Espace Marie-Louis Hémet porte le nom de cette maire.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.