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Le calendrier celtique était le calendrier de la civilisation celtique. Selon les sources irlandaises, branche celtique qui a subsisté, l'année celtique était rythmée par quatre grandes fêtes religieuses au caractère obligatoire, dont deux majeures : Samain au ou (selon notre calendrier) et Beltaine au ou , et deux de moindre importance : Imbolc le 1er ou le et Lugnasad le [1]. La source majeure qui nous renseigne sur le calendrier celtique est le calendrier de Coligny, qui date de l'époque gallo-romaine.
Historique
Les druides, qui tiraient leur nom du mot celtique deru signifiant chêne[réf. nécessaire], étaient vraisemblablement chargés de régler la division du temps chez les Gaulois. Leurs années étaient purement lunaires[réf. nécessaire] et divisées par périodes de 30 ans. La semaine paraît être la période la plus anciennement et la plus généralement adoptée pour la mesure du temps au-delà du jour[réf. nécessaire]. ils mesurent le temps par le nombre des nuits et non par celui des jours, la nuit précède toujours le jour. Ils comptaient donc par nuits et non par jours. C’est par un reste de cette coutume que les Anglais disent encore aujourd’hui dans leur langue ; « this day sennight, this day fortnight (d’aujourd’nuits, d’aujourd’hui quatorze nuits) ». Les anciens Germains, avaient aussi le même usage. Les paysans, dans plusieurs provinces de France, disent aussi « à nuit, » au lieu « d’aujourd’hui », ce qui pourrait bien être un reste de l’ancien usage de compter par nuits[2]. En occitan, anuèit signifie « aujourd'hui » (du gaulois *ad-noxt ?).
Fêtes religieuses
Samain, qui a lieu le de notre calendrier[réf. nécessaire], correspond au début de l'année et de la saison sombre[3]. C'est une fête de passage, de transition, elle dure une semaine, trois jours avant et trois jours après. C’est à la fois le début de l’année nouvelle et la fin de celle qui s’achève. Elle est marquée par des rites druidiques, des assemblées, des beuveries et des banquets rituels. Elle a la particularité d’être ouverte sur l’Autre Monde (le sidh des Irlandais) et donc de favoriser le rapport des hommes avec les dieux. On la retrouve en Gaule sous le nom de Samonios (le mot désigne le mois qui correspond approximativement à novembre), attestée par le calendrier de Coligny.
Imbolc, qui a lieu le [réf. nécessaire] est l’évènement sur laquelle les informations sont les plus lacunaires. Selon l'étymologie, c'est une fête de purification et de lustration.
Beltaine, qui a lieu le [réf. nécessaire], marque une rupture dans l’année, c’est le passage de la saison sombre à la saison claire, lumineuse. Cela entraîne aussi un changement de vie puisque c’est l’ouverture des activités diurnes : reprise de la chasse, de la guerre, des razzias, des conquêtes pour les guerriers, début des travaux agraires et champêtres pour les agriculteurs et les éleveurs.
Lugnasad, l’« assemblée de Lug » a lieu le [réf. nécessaire], pendant la période des récoltes. C’est la fête royale et plus précisément de la souveraineté dans sa fonction redistributrice des richesses. C'est une trêve militaire qui célèbre la paix, l’amitié, l’abondance et la prospérité du royaume.
Halloween, poème de l'écrivain écossais Robert Burns rappelant le dernier jour de l'année celtique[4].
Notes et références
↑Voir l’étude de Christian-J. Guyonvarc'h et Françoise Le Roux, Les Fêtes celtiques, Ouest-France Université, coll. « De mémoire d’homme : l’histoire ».
↑Calendrier des Celtes ou des anciens Gaulois, (D’après « Encyclopédie du dix-neuvième siècle : répertoire universel des sciences, des lettres et des arts (Tome 6) », paru en 1844, et « Traité complet du calendrier, considéré sous les rapports astronomique, commercial et historique » paru en 1822).
↑L’année celtique ne comportait que deux saisons : une saison sombre de Samain à Beltaine, puis une saison claire. Les « siècles » comptaient une trentaine d’années.