Le sujet de Contre-gouvernement en France fait l'objet d'intérêt et de débats depuis longtemps. Que ce soit sur le plan académique, professionnel ou personnel, Contre-gouvernement en France a attiré l'attention de personnes de tous âges et de tous horizons. À mesure que la société progresse et que de nouvelles technologies se développent, il est devenu encore plus pertinent de comprendre et d'analyser Contre-gouvernement en France sous différents angles. Dans cet article, nous examinerons diverses facettes de Contre-gouvernement en France, explorant son impact sur la vie quotidienne, son importance dans l'histoire et sa pertinence dans le contexte actuel. En approfondissant ce sujet, nous espérons faire la lumière sur sa signification et son influence sur la société actuelle.
En France, un contre-gouvernement est une équipe formée par l'opposition parlementaire afin de surveiller et critiquer les membres du gouvernement. Cette pratique s'inspire de celle des cabinets fantômes (« shadow cabinets ») du système de Westminster d'origine britannique, mais elle n'a été que ponctuellement utilisée dans la vie politique française.
À la suite de l'élection présidentielle française de 1965 où François Mitterrand obtient un score de 45 % des votants au second tour face au général de Gaulle, l'opposition parlementaire, qui comprend la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS) nouvellement créée, la SFIO, le Parti radical et la Convention des institutions républicaines, décide le d'établir un contre-gouvernement qui se réunit pour la première fois le . Composé d'un conseil central de douze membres, appelés « ministres du contre-gouvernement » ou « contre-ministres », issus des différentes composantes politiques de la FGDS, auquel s'ajoutent des experts chargés d'autres dossiers, il est présidé par François Mitterrand et est censé se réunir tous les jeudis matin au lendemain du Conseil des ministres. Cette décision sera peu appliquée. Très critiqué par la majorité et par le Parti communiste français, il ne se réunit plus que de manière sporadique après les élections législatives de 1967 et disparaît à la suite de l'échec de la gauche aux élections législatives de .
Liste des membres du contre-gouvernement :
Élue à la tête du Rassemblement pour la République (RPR) en 1999, Michèle Alliot-Marie tente de structurer une opposition jusqu'ici dispersée et divisée et de la rendre plus combative à l'encontre du gouvernement de Gauche plurielle de Lionel Jospin dans l'optique de l'élection présidentielle française de 2002. Elle nomme ainsi le un « cabinet fantôme ». Toutefois, ce contre-gouvernement, coordonné par Patrick Devedjian et composé de douze autres membres, se limite au seul RPR, les autres forces de l'opposition (Démocratie libérale et l'UDF) refusant d'y participer.
Liste des membres du contre-gouvernement[5] :
Après l'élection présidentielle française qui voit l'arrivée de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République française et les élections législatives qui donnent une majorité à l'UMP, le président du groupe socialiste, radical et citoyen (SRC), Jean-Marc Ayrault, décide de former un contre-gouvernement composé d'une quinzaine de responsables « désignés pour suivre les grands domaines de l'action gouvernementale ». Sa composition est rendue publique le .
Sitôt formé, le contre-gouvernement socialiste est remanié. Les membres socialistes de la commission des Finances récusent Jérôme Cahuzac, décidant à l'unanimité de choisir Jean-Louis Idiart.
Liste des membres du contre-gouvernement :
Le 21 septembre 2010, le Mouvement démocrate annonce la création d'un « shadow cabinet » de vingt-deux personnalités du parti[6], animé par François Bayrou.
Jean-Louis Borloo annonce la création d'un contre-gouvernement à l'UDI. Sa composition est officialisée le lors du premier conseil national du parti[7].
Le 21 novembre 2018, Laurent Wauquiez annonce la composition de son contre-gouvernement initialement attendu en janvier[8],[9].
Le 14 mai 2023, Éric Ciotti annonce la composition de son contre-gouvernement[10],[11].