Aujourd'hui, Dôme (architecture) est un sujet qui suscite un grand intérêt et un grand débat dans la société. Depuis son émergence, elle a retenu l’attention des experts et du grand public, qui cherchent à la comprendre et à l’analyser sous différents angles. Son impact couvre divers aspects, de l’économie à la culture, et son influence s’étend à l’échelle mondiale. Au fil du temps, Dôme (architecture) est devenu un phénomène très pertinent, donnant lieu à des opinions contradictoires et à des réflexions profondes. Dans cet article, nous explorerons ce sujet pertinent en détail, en examinant ses implications et ses conséquences dans différents domaines.
Un dôme (du provençal doma, du latin doma, du grec dôma) est un élément d'architecture qui couvre un édifice de plan circulaire, elliptique ou polygonal. Sa forme est généralement proche d'un hémisphère, mais il existe de nombreuses variations.
Le terme est souvent utilisé comme synonyme de coupole. Mais la coupole désigne plutôt une voûte considérée de l'intérieur, fréquemment sous un dôme qui peut alors être une structure distincte. Un dôme est donc souvent une toiture au-dessus d'une coupole. Le dôme peut aussi être vu comme la surface extérieure d'une coupole lorsqu'il s'agit de la même structure.
Il n'y a pas de lien étymologique entre ce terme et son homonyme, qui désigne une église importante en Italie (duomo en italien et dom en langues gallo-italiques, médiane entre l'italien et le français) et en Allemagne[2], si ce n'est la parenté au niveau indo-européen entre le grec dôma et le latin domus.
Cette forme architecturale s'est développée avec la civilisation gréco-romaine (voir le Panthéon de Rome). Très utilisé dans l'architecture paléochrétienne, le dôme a perduré au Moyen Âge ; on en trouve par exemple dans l'architecture carolingienne et dans l'architecture romane, bien qu'ils y aient souvent moins d'ampleur, et surtout dans l'architecture byzantine (voir Sainte-Sophie). Elle s'est répandue en Orient où d'autres formes sont apparues, notamment les dômes persans.
Le premier dôme moderne de grande dimension en Occident a été conçu par Filippo Brunelleschi en 1436 (construction du dôme de Santa Maria del Fiore à Florence). Le dôme est redevenu au cours de la Renaissance italienne synonyme d'église à plan centré.
En France, la coupole a été utilisée timidement pendant la Renaissance (voir la chapelle du château d'Anet de Philibert Delorme), les premières églises à dôme datent de Louis XIII (la Sorbonne de Jacques Lemercier, le Val-de-Grâce de François Mansart). Louis XIV tiendra à marquer la présence royale par ses institutions visibles de loin par leur dôme (le collège des Quatre-Nations de Louis Le Vau, l'hôtel des Invalides de Jules Hardouin-Mansart). Sous Louis XV, le Panthéon de Paris est construit par Jacques-Germain Soufflot. Sous Napoléon III, le dôme deviendra un élément de composition urbaine à part entière (le dôme du tribunal de commerce d'Antoine-Nicolas Bailly est désaxé par rapport au bâtiment pour être dans l'axe du boulevard de Sébastopol).
La basilique Notre-Dame-de-la-Paix de Yamoussoukro est surmontée d'un dôme à structure métallique construit par la Société générale d'entreprises de 90 m de diamètre et 60 m de hauteur, pour une hauteur totale du bâtiment de 158 m. Elle dépasse ainsi la basilique Saint-Pierre dont le dôme culmine à 136 m pour un diamètre de 41 m. L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal possède un dôme d'une hauteur extérieure de 97 m du sol, 39 m de diamètre à sa base, surmonté d'un lanterneau hexagonal, lui-même surmonté d'une croix de 6,1 m de hauteur. Il a été réalisé selon des plans du moine français Dom Paul Bellot et de l'architecte montréalais Lucien Parent (1937).
De nombreuses constructions modernes de par le monde, tels les stades, salles de spectacles ou entrepôts, sont recouvertes d'un dôme.
Exemples :