Dans cet article, nous aborderons le sujet de Eddy Florentin, qui fait l'objet d'intérêt et de débats depuis longtemps. Eddy Florentin est un sujet qui a suscité la curiosité et la fascination de nombreuses personnes, car ses implications sont larges et variées. Tout au long de l’histoire, Eddy Florentin a joué un rôle central dans des événements et des découvertes importants, impactant de différentes manières la vie des individus et des sociétés. Dans cet article, nous explorerons les dimensions et aspects pertinents de Eddy Florentin, ainsi que ses implications possibles pour l'avenir.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Eddy Florentin |
Nationalité | |
Activités |
Distinctions |
---|
Eddy Florentin, né le à Constantinople (Istanbul) et mort le à Paris, ancien résistant, a poursuivi une carrière de journaliste et d'historien. Il est l'auteur d'une somme d'ouvrages sur la Seconde Guerre mondiale en France et plus particulièrement sur la bataille de Normandie, qui s'étend de juin à aout 1944.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est affecté à la Sixième, branche clandestine des Éclaireurs israelites de France après leur dissolution décidée par le gouvernement de Vichy et participe à ce titre à la Résistance, sous le pseudonyme de « Flamant ». Il s'agit d'organiser les sauvetages d'enfants juifs, ainsi que la distribution de faux papiers.
Alors qu'il se préparait avec son groupe aux combats pour la Libération de Paris, il est arrêté le , à la suite d'un traquenard tendu par la Gestapo, torturé rue de la Pompe[1], puis conduit à la prison de Fresnes. Il est par la suite déporté avec plusieurs responsables du groupe parisien de l'Organisation juive de combat, qualifiés de terroristes, par le dernier convoi à quitter Paris, le Convoi 79, sur les ordres du capitaine S.S. Aloïs Brünner, le , de Drancy vers Auschwitz. Il a 21 ans. Il s'évade du train[2] avec douze autres déportés, dont Jacques Lazarus, chef du groupe, Jean Frydman, futur fondateur d'Europe 1, et le rabbin René Kapel, à Morcourt (Aisne), le .
Après la Libération, il commencera une carrière de speaker tout d'abord à la RTF, puis deviendra journaliste à l'ORTF, rédacteur en chef de la revue interne destinée aux personnels techniques Micros et caméras jusqu'à la dissolution de l'ORTF.
Ses actions de combattant ont fait de lui un Officier de réserve, multi-décoré : Croix du combattant 39-45, Croix du combattant volontaire de la Résistance, médaillé Déporté de la Résistance, médaillé des évadés.
Par ailleurs, son travail d'historien lui vaudra de recevoir la Légion d'honneur, en tant que chevalier.
Il sera également décoré de l'ordre polonais de la Polonia Restituta, seconde décoration civile polonaise, pour avoir retracé dans ses ouvrages l'encerclement de la poche de Falaise par les blindés polonais du général Maczek en 1944.
Outre ses ouvrages publiés, il est l'auteur d'innombrables conférences et articles sur la Seconde Guerre mondiale dans des revues spécialisées telles qu' Historama, Historia, Dossiers de l'Histoire, Terres d'Histoire, Miroir de l'Histoire, Gazette des Armes, Conflits du XXe siècle, Revue de la 2de Guerre Mondiale, Normandie Magazine, etc.[3].
Il rédige également les textes sur le Débarquement et la Libération dans le Guide du Routard Normandie (textes cautionnés par le conseil régional de Basse-Normandie) et sera le conseiller historique de nombreux films et séries de télévision (6 Juin 1944, la liberté. FR3 Normandie), ainsi que d'un certain nombre de musées du Débarquement et de la bataille de Normandie (dont le Musée août 44, à Falaise) et d'un CD-ROM Les 100 jours du 6 Juin, Normandie Terre Liberté, CD-Rom officiel du conseil régional de Basse-Normandie.