Dans le monde d'aujourd'hui, Jean Deffaugt est un sujet très pertinent qui a retenu l'attention de millions de personnes à travers le monde. Ayant un impact significatif sur divers aspects de la vie quotidienne, Jean Deffaugt a fait l'objet de débats et de discussions dans toutes les sphères de la société. De son impact sur la santé et le bien-être à son influence sur l’économie et la politique, Jean Deffaugt est devenu un point d’intérêt et de préoccupation pour beaucoup. Dans cet article, nous explorerons en profondeur le phénomène de Jean Deffaugt, en analysant ses implications et ses conséquences dans différents contextes. Dans une perspective globale, nous cherchons à faire la lumière sur ce sujet et à offrir une vision plus large et plus complète de sa portée et de son importance dans le monde d'aujourd'hui.
Conseiller municipal Annemasse | |
---|---|
- | |
Conseiller municipal Annemasse | |
- | |
Maire d'Annemasse | |
- | |
Marcel Collardey (d) Claudius Montessuit (d) | |
Adjoint au maire | |
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture |
Cimetière n°1 d'Annemasse (d) |
Nom de naissance |
Jean François Deffaugt |
Nationalité | |
Domiciles | |
Activités |
Soldat volontaire (- |
Membre de | |
---|---|
Conflit | |
Distinctions |
Jean Deffaugt, né le à Verchaix et mort le à Annemasse, en Haute-Savoie, est un homme politique français.
Jean François Deffaugt nait le , à Verchaix, en Haute-Savoie[1].
Il participe à la Première Guerre mondiale en s'engageant volontairement au 11e bataillon de chasseurs alpins[2]. Il est prisonnier durant quarante mois[2].
Jean Deffaugt est commerçant en tissus. Il réside en Lorraine, puis s'installe à Annemasse (Haute-Savoie) en 1935.
Lorsqu'en 1940 des réfugiés arrivent de l'Est, Jean Deffaugt fonde un centre d'accueil, qui recevra près de 12 000 français venus de la zone occupée. Choisi dans la Délégation spéciale instituée par le régime de Vichy, il est nommé adjoint au maire Collardey[2]. Il le remplace lors de sa fuite en et devient maire d'Annemasse en [2].
Le maire Deffaugt est contacté par Georges Loinger pour collaborer à la mise en place d'une filière de passage d'enfants Juifs en Suisse via le réseau Éducation physique du MJS[3]. Il obtient le la libération de 17 enfants juifs emprisonnés à l'hôtel Pax transformé en prison par la Gestapo, arrêtés alors qu’ils tentaient de passer la frontière avec des camarades plus âgés et une jeune convoyeuse clandestine, membre des réseaux juifs, Marianne Cohn. Il entre en contact avec Emmanuel Racine pour ébaucher un plan d'évasion plus large, qui sera abandonné.
Après la Libération, il demeure maire jusqu'en 1947. Il reste conseiller municipal de 1947 à 1959 puis de 1965 à sa mort, le . Il est âgé de 74 ans.