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(à 87 ans) Villejuif |
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Léopold Rabinovitch (Paris 12e, - Villejuif, [1]) est un résistant, membre du groupe « Carmagnole-Liberté » des FTP-MOI.
Léopold Rabinovitch est le fils d’un père juif russe exilé en France et d’une mère venue d'Ukraine (Kamianets-Podilskyï), et le petit-fils d'un important rabbin de la communauté juive de Kovno en Lituanie (aujourd'hui Kaunas). Il s’engage dès 1940 dans des actions de résistance[2].
Il distribue des tracts et peint des slogans hostiles à l’occupant allemand et au régime de Vichy sur les murs du XXe arrondissement de Paris dès l’automne 1940. Recherché par la police, il quitte Paris avec son frère et passe en zone libre.
En , après l'occupation de la zone Sud par l’armée allemande, Léopold Rabinovitch et son frère, Léon Rabinovitch, qui avaient rallié l’U.J.J. (l’Union des Jeunes Juifs) formée à Lyon à l’automne 41 et qui recrutait principalement dans les familles de Juifs immigrés, rejoignent le détachement naissant de la région lyonnaise, groupe Carmagnole-Liberté des FTP-MOI qui opérait sur Lyon et Grenoble, et dont il fait partie des créateurs[3].
Léopold Rabinovitch, son frère Léon, et les résistants du réseau Carmagnole effectuent plus de 450 attaques ou sabotages contre les Allemands (actions contre des usines, attaques directes contre les troupes d’occupation, sabotages de dépôts ferroviaires, contre des garages et des dépôts allemands).
À la suite de l'arrestation de son camarade Simon Frid, Léopold Rabinovitch est arrêté le , place Bellecour, lors d'un rendez-vous avec son frère Léon. Simon Frid est guillotiné le , Léopold et Léon sont condamnés à la réclusion (Léopold à perpétuité) en et transférés au centre de détention d’Eysses, bagne vichyssois, à Villeneuve-sur-Lot.
Le , Léopold Rabinovitch y participe à une tentative d'évasion collective de résistants de diverses obédiences (notamment gaullistes et communistes) qui échoue. Le , plusieurs compagnies de S.S. de la 2e division SS Das Reich investissent la Centrale d’Eysses avec l’approbation de Vichy. Léopold Rabinovitch et son frère Léon sont transférés au Camp de Royallieu.
Léopold Rabinovitch[4] est déporté du camp de Royallieu (Compiègne) par le convoi du [5] à destination du camp de concentration de Dachau. Léopold Rabinovitch s'évade avec un camarade de déportation, paysan aveyronnais, lors d'un transfert de déportés le .
Le , dix ans après sa disparition, la ville de Paris a rendu hommage à Léopold Rabinovitch, par le dévoilement d'une plaque commémorative sur l'immeuble où il habita[6].