Jean-Marie Benoist

Jean-Marie Benoistune illustration sous licence libre serait bienvenueBiographie
Naissance 4 avril 1942
6e arrondissement de Paris
Décès 1er août 1990 (à 48 ans)
Demi-Quartier
Nationalité française
Formation École normale supérieure (à partir de 1963)
Lycée Henri-IV de Paris
Activités Philosophe, écrivain
Mère Suzanne Benoist-Guesde (d)
Autres informations
Membre de La Trêve de Dieu (d)
Mouvement Nouveaux philosophes
Distinction Prix Biguet (1980)

Jean-Marie Benoist, né le 4 avril 1942 à Paris et mort le 1er août 1990 à Megève en Haute-Savoie, est un philosophe et écrivain français.

Biographie

Jean-Marie est le fils de Jean Benoist, ingénieur, et de Suzanne Guesde, poétesse, petite-fille du socialiste Jules Guesde. Il était donc aussi apparenté à la famille Schneider, maître des forges.

Après le lycée Malherbe à Caen et des études supérieures en hypokhâgne au lycée Henri-IV et khâgne au lycée Louis-le-Grand à Paris, Jean-Marie Benoist est reçu à l’École normale supérieure (promotion 1963). Agrégé de philosophie (1966), il est professeur au lycée français Charles-de-Gaulle de Londres, où il aura comme élève Claudine Tiercelin.

Il est ensuite maître-assistant auprès de Claude Lévi-Strauss au Collège de France. Il fait partie, avec Bernard-Henri Lévy, Maurice Clavel, André Glucksmann, Jean-Paul Dollé, Gilles Susong, etc., de ceux que l’on a nommés, à partir de la fin des années 1970, les « nouveaux philosophes », appellation générique donnée dans un dossier des Nouvelles littéraires, confié à Bernard-Henri Lévy par le rédacteur en chef du magazine, Jean-Marie Borzeix ; l’appellation a fait florès.

En février 1978, il fait partie des membres fondateurs du Comité des intellectuels pour l'Europe des libertés. La même année, il se porte candidat aux élections législatives contre Georges Marchais, le dirigeant du Parti communiste français, sans succès. La même année, il fait partie des signataires de l'appel « Un bateau pour le Viêt-nam » paru dans la presse : « Il s'agit d'envoyer un bateau de 8 000 tonnes à la limite des eaux territoriales vietnamiennes pour repêcher ces hommes et leur trouver un pays d'asile. Le plus vite possible. Ce n'est pas un acte politique. C'est un acte humanitaire, une urgence. Pour faire partir un bateau pour le Viêt-nam il faut 100 millions d'anciens francs. Donnez pour sauver. »

Il a publié de très nombreux textes dans des revues et journaux et a, pendant quelque temps, été chroniqueur au Quotidien de Paris, dirigé par Philippe Tesson.

Il a été membre du Club de l'horloge, ainsi que de l'association « la Trêve de Dieu ».

Il meurt prématurément le 1er août 1990, des suites d'un cancer.

Œuvres

Prix

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Jacques Derrida The Work of Mourning, University of Chicago Press, 15 sept. 2003, Chapitre V.
  3. Charles Schneider (1898-1960) a épousé une artiste, Lilian Volpert (1902-1982), fille de Louise Bazile et petite-fille de Jules Bazile dit « Jules Guesde ».
  4. « L'annuaire / a-Ulm », sur ens.fr (consulté le 18 mai 2021).
  5. France culture,les chemins de la philosophie, 9 novembre 2018
  6. « Tous au CIEL : un combat intellectuel antitotalitaire (1978-1986) présenté par Alain Laurent », sur lesbelleslettresblog.com, 15 février 2018.
  7. Télé 7 jours no 968, semaine du 16 au 22 décembre 1978, page 118.
  8. Johannes Grossmann, « L'« Internationale des conservateurs » : cercles d’élites transnationaux, diplomatie informelle et biographies croisées en Europe occidentale depuis 1945 », Histoire, économie et société, vol. 35, no 2,‎ 2016, p. 32-44 (DOI 10.3917/hes.162.0032) : « À partir de la fin des années 1970, l’Institut se tourn vers les positions « nationales-libérales » du Club de l'Horloge, suivant ainsi l'évolution politique de Jean-Marie Benoist, Yvan Blot et Henry de Lesquen qu'il compta parmi ses membres ».
  9. Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1992, 526 p. (ISBN 2-7297-0416-7), p. 390.
  10. L'Humanité, édition du 2 août 1990
  11. « Jean-Marie BENOIST / Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le 18 mai 2021).

Liens externes