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Laurent Marcangeli | |
![]() Laurent Marcangeli en 2024. | |
Fonctions | |
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Ministre de l'Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification | |
En fonction depuis le (3 mois et 13 jours) |
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Président | Emmanuel Macron |
Premier ministre | François Bayrou |
Gouvernement | Bayrou |
Prédécesseur | Guillaume Kasbarian |
Président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale | |
– (2 ans, 6 mois et 26 jours) |
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Élection | 28 juin 2022 |
Réélection | 10 juillet 2024 |
Législature | XVIe et XVIIe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Création du groupe |
Successeur | Paul Christophe |
Conseiller à l'assemblée de Corse | |
– (1 an et 17 jours) |
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Élection | 27 juin 2021 |
Groupe politique | Un Soffiu Novu (président) |
Successeur | Angèle Chiappini |
Président de la communauté d'agglomération du Pays ajaccien | |
– (5 ans et 8 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Prédécesseur | Jean-Jacques Ferrara |
Successeur | Stéphane Sbraggia |
– (6 mois et 11 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Simon Renucci |
Successeur | Jean-Jacques Ferrara |
Maire d'Ajaccio | |
– (7 ans, 5 mois et 1 jour) |
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Élection | |
Réélection | 24 mai 2020 |
Prédécesseur | André Valat (président de la délégation spéciale) |
Successeur | Stéphane Sbraggia |
– (6 mois et 22 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Simon Renucci |
Successeur | André Valat (président de la délégation spéciale) |
Député français | |
– (2 ans, 7 mois et 1 jour) |
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Élection | 19 juin 2022 |
Réélection | 7 juillet 2024 |
Circonscription | 1re de la Corse-du-Sud |
Législature | XVIe et XVIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | HOR |
Prédécesseur | Jean-Jacques Ferrara |
Successeur | Xavier Lacombe |
– (5 ans) |
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Élection | 17 juin 2012 |
Circonscription | 1re de la Corse-du-Sud |
Législature | XIVe (Cinquième République) |
Groupe politique | UMP (2012-2015) LR (2015-2017) |
Prédécesseur | Simon Renucci |
Successeur | Jean-Jacques Ferrara |
Conseiller général de la Corse-du-Sud | |
– (3 ans, 1 mois et 22 jours) |
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Élection | 27 mars 2011 |
Circonscription | Canton d'Ajaccio-1 |
Président | Jean-Jacques Panunzi |
Groupe politique | UMP |
Prédécesseur | Philippe Cortey |
Successeur | Aghitella Pietri-Mistre |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ajaccio (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR (1997-2002) UMP/LR (2002-2018) CCB (depuis 2013) HOR (depuis 2021) |
Diplômé de | Université de Corse-Pascal-Paoli |
Profession | Avocat |
Religion | Catholicisme |
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Maires d'Ajaccio | |
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Laurent Marcangeli, né le à Ajaccio (Corse-du-Sud), est un homme politique français.
Ancien membre des principaux partis de la droite (RPR, UMP, LR) et actuelle figure du Comité central bonapartiste (CCB), il est notamment député de la Corse-du-Sud de 2012 à 2017 et maire d'Ajaccio entre 2014 et 2022. Il est réélu député en 2022 et en 2024.
Le , il est nommé ministre de l'Action et de la Fonction publique et de la Simplification au sein du gouvernement Francois Bayrou.
Il n'est pas apparenté à l'ancien maire d'Ajaccio, Marc Marcangeli, mais il existe cependant entre eux un cousinage éloigné, « à cinq générations »[1].
Avocat de formation, membre de l'UMP, il est élu en 2008 conseiller municipal d'opposition à Ajaccio. En 2011, il est élu conseiller général du premier canton de la "cité impériale", fonction qu'il conservera jusqu'en , date de sa démission pour cause de cumul de mandats.
Il est élu député lors des élections législatives de 2012 dans la première circonscription de la Corse-du-Sud. Lors de la séance d'élection du président de l'Assemblée nationale, le mardi , il est secrétaire de séance, étant un des six plus jeunes députés de France. Touché par le cumul de mandats, il démissionne alors du conseil municipal d'Ajaccio.
Il est membre de la commission des Affaires sociales et de la mission d'information commune sur les conditions d'emploi dans les métiers artistiques.
Le , il devient membre d'honneur du Comité central bonapartiste, déclarant à cette occasion que le bonapartisme est « une tradition politique de la ville impériale qu'il faut faire perdurer, d’autant plus qu’elle fait partie de l’identité ajaccienne »[2].
Le , au second tour, il remporte les élections municipales avec 47,11 %, devant le maire sortant Simon Renucci, crédité de 46,03 %, et le nationaliste José Filippi, qui recueille 6,86 %. Le , il est élu maire par le nouveau conseil municipal et le , il est élu président de la communauté d'agglomération du Pays ajaccien. Les élections municipales sont cependant invalidées par le tribunal administratif de Bastia le de la même année, celui-ci invoquant des « manœuvres frauduleuses » dans l'établissement des procurations, ainsi que des émargements irréguliers[3]. Le , Laurent Marcangeli décide de ne pas faire appel du jugement et démissionne de ses fonctions de maire et de conseiller municipal[4]. Son premier adjoint, Stéphane Sbraggia, assure l'intérim jusqu'à l'installation de la délégation spéciale nommée par le préfet[5].
Les nouvelles élections municipales se tiennent les et . Au premier tour, la liste menée par Laurent Marcangeli arrive en tête avec 42,1 % des voix, devançant nettement celle de Simon Renucci avec 27,4 %[6]. Au second tour, Marcangeli l'emporte largement avec 59,5 % des voix devant Renucci qui obtient 40,5 %[7]. Le , il est élu maire par le conseil municipal[8] mais c'est Jean-Jacques Ferrara qui prend la présidence de la communauté d'agglomération du Pays ajaccien[9].
Il soutient Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[10]. Après la défaite d'Alain Juppé au second tour de la primaire, il doit faire face à une remise en cause de son leadership de la droite insulaire, auquel s'ajoutent des difficultés au sein de sa majorité municipale à Ajaccio[11]. Le , il annonce dans une déclaration aux Ajacciens qu'il ne se représentera pas à sa succession lors des élections législatives de 2017[12].
En raison de l'affaire Fillon, il renonce à soutenir le candidat LR, François Fillon, à l'élection présidentielle de 2017[13]. Il quitte LR début 2018, pour protester contre la ligne de Laurent Wauquiez[14].
Après la démission de Jean-Jacques Ferrara, élu député lors des élections législatives de 2017, il retrouve la présidence de la communauté d'agglomération le [15].
Le , il remporte les élections municipales dès le premier tour dans un contexte particulièrement tendu lié à la pandémie de Covid-19. Cette victoire au premier tour constitue une première pour la ville. Les nationalistes, divisés entre les candidatures de Jean-François Casalta, Jean-André Miniconi et Jean-Marc Lanfranchi, ne parviennent pas à faire tomber ce fief de la droite.
En , il rejoint Horizons, le parti d'Édouard Philippe. Le , il annonce son soutien au président sortant Emmanuel Macron en vue de l'élection présidentielle qui se tient la même année[16].
Le , il annonce sa candidature dans la première circonscription de la Corse-du-Sud sous la bannière Horizons[17]. Il est élu le . Le , il est élu président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale[18],[19],[20].
Il est à nouveau réélu le lors des élections législatives de 2024, avec 63,20 % des voix au second tour[21]. Il reste président du groupe Horizons. Le , il est nommé ministre de l'Action et de la Fonction publiques au sein du gouvernement Francois Bayrou[22].
Année | Parti | Circonscription | 1er tour | 2d tour | Issue | |||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
2012[23] | UMP | 1re de la Corse-du-Sud | 8 282 | 30,75 | 1er | 14 066 | 50,52 | 1er | Élu | |
2022[24] | HOR (E) | 7 972 | 33,70 | 1er | 12 013 | 51,76 | 1er | Élu | ||
2024[25] | 10 210 | 30,70 | 2e | 20 893 | 63,20 | 1er | Élu |
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
Année | Parti | Territoire | 1er tour | 2d tour | Sièges obtenus | |||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
2021[26] | DVD (CCB-LR-UDI) | Corse | 33 431 | 24,86 | 2e | 43 766 | 32,02 | 2e | 17 / 63 |
Année | Parti | Canton | 1er tour | 2d tour | Issue | |||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
2011[27] | UMP | Ajaccio-1 | 932 | 28,88 | 1er | 1 672 | 57,77 | 1er | Élu |
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
Année | Parti | Commune | 1er tour | 2d tour | Sièges obtenus | ||||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | CM | CC | ||||
2014[28] | UMP (UDI) | Ajaccio | 8 214 | 35,16 | 2e | 12 301 | 47,10 | 1er | 37 / 49 |
20 / 27 | |
2020[29] | DVD (CCB-LR) | 6 857 | 53,50 | 1er | 40 / 49 |
19 / 23 |
En mai 2023, Laurent Marcangeli est condamné par la Cour des comptes à une amende de 10 000 euros, pour avoir omis de faire payer dans les délais légaux par la commune d'Ajaccio à un ancien salarié des indemnités, astreintes et intérêts en exécution de plusieurs jugements du tribunal administratif[30],[31].