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Louis-Marie de Belleyme | |
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Fonctions | |
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Préfet de police de Paris | |
– (1 an, 6 mois et 27 jours) |
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Prédécesseur | Guy Delavau |
Successeur | Claude Mangin |
Député de la Dordogne | |
– (10 mois et 12 jours) |
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Élection | 4 juillet 1829 |
Législature | IVe |
Prédécesseur | Jean d'Abzac |
– (10 ans, 3 mois et 20 jours) |
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Élection | 4 novembre 1837 |
Réélection | 2 mars 1839 9 juillet 1842 1er août 1846 |
Législature | IVe, Ve, VIe |
Député de la Seine | |
– (2 ans, 7 mois et 27 jours) |
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Élection | 28 septembre 1831 |
Législature | IIe |
Prédécesseur | Casimir Perier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris |
Date de décès | (à 75 ans) |
Lieu de décès | 9e arrondissement de Paris |
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Louis-Marie de Belleyme est un juriste et homme politique français né à Paris le et mort dans la même ville le . Il est l'avant-dernier préfet de police de Charles X.
Louis Marie Maurice de Belleyme voit le jour à Paris le . Issu d'une famille du Périgord, il est le fils de Pierre de Belleyme, un officier du génie, chef de la division topographique aux archives et collaborateur de Cassini.
Élève au collège des Quatre-Nations[1], puis de l'académie de législation, il est reçu avocat à Paris le . Il s'avère être un improvisateur habile et d'un talent oratoire certain. Plein de tact et de maîtrise, il excelle dans son art. Il débute dans la magistrature sous la Restauration, comme substitut du procureur du roi à Corbeil le .
Après avoir fait ses preuves, il devient successivement conseiller auditeur à la Cour royale de Paris, en 1815, procureur du roi à Pontoise, en 1816, à Versailles, en 1819, juge d'instruction et vice-président du tribunal de la Seine, en 1824, ainsi que procureur du roi au même tribunal, en 1826.
Louis-Marie de Belleyme est décoré de la Légion d'honneur, le [2]. Il est candidat aux élections du 17 novembre 1827, dans l'arrondissement de Périgueux, il est battu[3].
En , il fait preuve d'indépendance et de fermeté en prenant des sanctions contre les gendarmes qui avaient fait preuve de violences excessives lors de la fusillade de la rue Saint-Denis. Cette prise de position attire l'attention du nouveau cabinet Martignac. Ce dernier le nomme, le , préfet de police.
Dès sa prise de fonctions, il abolit l'espionnage politique et donne un uniforme aux agents de la police secrète. Il aménage et réglemente les services de la voirie, des étalages, de la police des spectacles, des voitures de place et des approvisionnements. Il organise le corps des sergents de ville et fait établir les omnibus. Il travaille à l'extinction de la mendicité en créant notamment des maisons de refuge.
Il est élu député et entre à la Chambre le , par le collège du département de la Dordogne[4]. Malgré les regrets du roi Charles X, il donne sa démission de son poste de préfet de Police. Il est nommé président du tribunal civil de la Seine le , ce qu'il reste pendant 28 ans, jusqu'à sa première retraite à 70 ans en 1857. À la Chambre, il siégea au centre droit, et ne signa pas l'adresse des 221. Après la dissolution de la Chambre, il n'est pas réélu.
Après les Trois Glorieuses, on le retrouve chef de bataillon dans la 7e légion de la Garde nationale de Paris. Il se présente aux élections du 5 juillet 1831, mais échoue[5]. Mais le 28 septembre suivant, il est élu dans la Seine en remplacement de Casimir Perier. Il échoua de nouveau en 1834[6] et 1837[7], mais il est élu le même jour en Dordogne[8], il sera réélu jusqu'en 1848, sans interruption[9].
À sa première retraite en 1857, le gouvernement impérial le nomme le conseiller à la Cour de Cassation. À 75 ans, il est admis pour la deuxième fois à la retraite le , un mois avant sa mort.
Louis-Marie de Belleyme meurt à Paris, la ville qui l'avait vu naître, le , à l'âge de 75 ans. Il est enterré au Père-Lachaise.
On lui doit des notes et plusieurs ouvrages de jurisprudence, notamment, des Ordonnances sur requêtes et sur référés selon la jurisprudence du tribunal en première instance du département de la Seine, un recueil de formules, suivies d'observations pratiques.
Louis-Marie de Belleyme épousa en 1813 Amélie Guyot de Villeneuve (1797-1861), d'une ancienne famille parisienne qui avait donné plusieurs échevins à la capitale, tante de Gustave Guyot de Villeneuve, fille de François Guyot de Villeneuve (1766-1848), propriétaire du domaine des Prés et de l'hôtel d'Hallwyll, et de Charlotte Goblet (1775-1851). Ils eurent deux fils[10] :
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Dès 1865, plusieurs rues du 3e arrondissement de Paris ont été regroupées pour former la rue Debelleyme.