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Auteur et acteur de boulevard, de comédies légères et plus tardivement de comédies musicales, journaliste à l'occasion, il a été un représentant de la fantaisie, de l'humour, de la poésie consolatrice au cours de l'entre-deux-guerres. Il connaît un succès croissant sur les scènes européennes libres non soumises à la censure au cours des années 1930 avec des pièces comme La vie est belle (1928) ou Jean de la Lune (1929). Patate, pièce écrite en 1957, lui permet de renouer avec les succès d'avant-guerre.
De son vrai nom Marcel-Augustin Ferréol Achard, il commence à travailler jeune, d'abord comme souffleur dans un théâtre. Il a une grande maîtrise de sa voix. Attiré par les planches et les comédiennes, il fait ses débuts de comédien dans ses premières pièces et au cinéma muet dès 1923. Il se révèle dans le rôle du clown Crockson, un des trois personnages clefs de sa pièce Voulez-vous jouer avec moâ ?. Cette pièce à l'accent de Jules Laforgue est son premier franc succès, il y eut plus de deux cents représentations et ce succès auprès du public parisien lui permit d'être découvert par Lugné-Poe et Charles Dullin. Ce dernier, au nom du théâtre de l'Atelier, lui avait d'ailleurs commandé la pièce. Dans celle-ci, tous les personnages achardiens, sans épaisseur et sans grande passion, sont déjà en germe : êtres sentimentaux et tendus, la femme belle et inconstante, un peu naïve, l'homme timide et naïf et les dialogues qui nous mènent, au terme d'un parcours où ne peuvent s'effacer des allusions aux cynismes et à la mélancolie des temps, vers un monde où tout se résout avec le temps.
Poète et homme de cinéma
Si au moment de sa première reconnaissance théâtrale, Marcel Achard a voulu livrer sa veine poétique avec le recueil de ses inspirations, La Muse pérégrine, il a, dès le début des années trente, sa notoriété définitivement acquise dans le milieu du théâtre français, éprouvé et gardé une fascination pour l'image et le son cinématographiques. C'est pourquoi il a contribué, sous la direction de Jean Choux, à la première réalisation de Jean de la Lune au cinéma en 1931 et a lui-même adapté sa pièce au cinéma en 1948. Entre ces deux dates, il a participé à une dizaine de longs métrages, alors que ses œuvres théâtrales étaient jouées avec succès dans la plupart des pays de l'Europe du nord et du sud avant guerre.
Élection à l'Académie française
Marcel Achard est élu à l'Académie française, le , au fauteuil d'André Chevrillon. Ce siège numéroté 21 est vacant depuis deux ans. Au scrutin destiné à pourvoir la place, plusieurs candidats étaient en lice et déclarés depuis longtemps, notamment Jean Guitton et Henri Bosco. La candidature de Marcel Achard surgit à l'improviste, une semaine avant la clôture, et c'est le comédien et auteur de théâtre qui l'emporte finalement au troisième tour. Son talent, sa gaieté, son brio et son regard de myope derrière de grosses lunettes rondes avaient conquis 17 voix fidèles. Marcel Pagnol lui donne son épée le .
Fin de vie
La tombe de Marcel Achard au cimetière de La Chaussée-Saint-Victor.
↑Acte no 28, registre des naissances de l'année 1899 pour la commune de Sainte-Foy-lès-Lyon, Archives en ligne de l’état civil du Rhône (avec mention marginale de 2 mariages et du décès).