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Mario Bénard | |
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Fonctions | |
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Député français | |
– (9 ans, 8 mois et 22 jours) |
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Élection | 30 juin 1968 |
Réélection | 11 mars 1973 |
Circonscription | 2e du Var |
Législature | IVe et Ve (Cinquième République) |
Groupe politique | UDR (1968-1976) RPR (1976-1977) NI (1977-1978) |
Prédécesseur | Ernest Barbier |
Successeur | François Léotard |
Maire d'Hyères | |
– (5 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Prédécesseur | Jacques Pillement |
Successeur | Jean-Jacques Perron |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | 6e arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 58 ans) |
Lieu de décès | Crest (Drôme) |
Nationalité | ![]() |
Parti politique | UDR, RPR |
Diplômé de | ENA |
Profession | Sous-préfet hors cadre |
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Mario Bénard, né le à Paris et mort le à Crest[1], est un homme politique français.
Il est le fils du général Charles Bénard et de Claudine Long (1902-1991), décédée le surlendemain de sa propre mort. Il est également le petit-fils de Maurice Long, ancien député de la Drôme et gouverneur général de l'Indochine.
Administrateur civil, ancien élève de l'École nationale d'administration, en 1960, il est volontaire pour servir dans les Aurès durant la Guerre d'Algérie. Il est affecté comme sous-préfet à Batna (Algérie française), ou il a notamment pour chef le préfet Mahdi Belhaddad[2].
En 1962, il est nommé sous-préfet à Mauriac[3], à Marseille[4] et à Langres[5].
En 1968, il est nommé sous-préfet hors cadre au titre de conseiller technique au cabinet de Roger Frey, ministre des relations avec le Parlement[6]. Il est signataire de l'« appel des 43 » en faveur d'une candidature de Valéry Giscard d'Estaing à l'élection présidentielle de 1974[7].
D'abord pressenti comme candidat à Sainte-Maxime[8],[9], il est finalement élu maire d'Hyères de 1971 à 1977. Il démissionne du groupe RPR en pour protester contre les insuffisances de la loi sur l'indemnisation des rapatriés, question dont il était spécialiste[10]. Il avait été en 1974 chargé de mission sur le sujet auprès du Premier ministre Jacques Chirac[11].
Mario Bénard est candidat dans le canton de Grimaud lors des cantonales de 1970[12] mais il est battu.
Lauréat de l'Académie française (prix Théophile-Gautier) en 1991 pour un recueil de poèmes, Alexandrine (éditions Galerie Racine)[13].
Mario Bénard meurt le à l'âge de 58 ans[14],[15].