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Nom de naissance | Pascal Louis Bonitzer |
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Naissance |
Paris 16e |
Nationalité | française |
Profession | réalisateur, scénariste, écrivain |
Films notables |
Rien sur Robert Le Grand Alibi Cherchez Hortense |
Pascal Bonitzer, né le à Paris 16e[1], est un critique de cinéma, scénariste, écrivain et réalisateur français[2].
Pascal Bonitzer est titulaire d'une maîtrise de philosophie à l'Université de Nanterre, où il milite aux JCR et au Mouvement du 22 mars après être passé par les Jeunesses communistes à l'âge lycéen[3]. Il est blessé[4] les 16 et , quand une « trentaine de militants » du groupe d'extrême droite Occident « attaqu un meeting » de gauche devant le restaurant universitaire de Nanterre, en présence de Daniel Cohn-Bendit, déclenchant « une violente bagarre à coups de barre de fer et de manches de pioche » et causant « deux blessés graves parmi les membres des mouvements de gauche et une dizaine de blessés légers »[5],[6].
Après avoir échoué au concours de l'IDHEC, il commence sa carrière de critique de cinéma en rejoignant en 1969 les Cahiers du cinéma, après une rencontre avec Michel Delahaye[7]. Il y travaille pendant plusieurs années et conserve des liens avec d'autres journalistes de cinéma comme Pascal Kané et Jean-Louis Comolli, avec lesquels il travaillera par la suite comme scénariste.
En 1976, il adapte le livre de Michel Foucault Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère : un cas de parricide au XIXe siècle pour le réalisateur René Allio. Dès lors, ses activités de critique cinématographique et de scénariste vont se poursuivre en parallèle. Il collabore à de nombreuses reprises avec Jacques Rivette, André Téchiné et Raoul Ruiz. Il écrit avec Benoît Jacquot un scénario intitulé Transfert et ayant pour sujet la guerre d'Algérie, mais le projet n'aboutit pas[7]. En 1986, il devient directeur du département Scénario à La Fémis. Sur l'écriture de scénario, il a notamment cosigné en 1990 avec Jean-Claude Carrière Exercice du scénario, ouvrage qui se distingue de la plupart de ceux qui traitent du sujet dans la mesure où il propose des exercices pratiques plutôt que des analyses de scénario ou des conseils purement dramaturgiques. Il enseigne également le cinéma à l'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.
En 1996, Pascal Bonitzer réalise un premier long-métrage, Encore, qui reçoit le prix Jean-Vigo[8]. Le personnage principal, un professeur de philosophie interprété par Jackie Berroyer, se réincarne dans ceux des deux films qu'il tourne ensuite, Rien sur Robert (où il a les traits de Fabrice Luchini) et Petites Coupures (où il a ceux de Daniel Auteuil). Il reconnaît qu'il s'agissait de variations sur un même personnage et qu'il pouvait s'agir d'un autoportrait[9].
Son cinquième long-métrage Le Grand Alibi (2008), avec Miou-Miou, Lambert Wilson et Pierre Arditi, est une adaptation d'un roman policier d'Agatha Christie, Le Vallon.
En 2024, Bonitzer sort en salle Le Tableau volé, une chronique amusée du monde du marché de l'art : dans cette histoire tirée d'un fait divers daté des années 2000, où un tableau "perdu" d'Egon Schiele a été fortuitement retrouvé, Léa Drucker, Alex Lutz, Nora Hamzawi et Arcadi Radeff y tiennent les principaux rôles[10],[11],[12].
Il est le père d'Agathe Bonitzer, dont la mère est la réalisatrice Sophie Fillières (1964-2023). Il a également un fils né en , Adam Bonitzer.