Dans le monde d'aujourd'hui, Satellaview est un sujet d'intérêt et de débat constant. Que ce soit en raison de sa pertinence historique, de son impact sur la société actuelle ou de sa signification pour la culture populaire, Satellaview est un sujet qui continue d'attirer l'attention des universitaires, des scientifiques, des passionnés et du grand public en général. Au fil des années, Satellaview a évolué et son importance a augmenté, générant une exploration et une recherche sans fin sur ses nombreuses facettes. Dans cet article, nous chercherons à approfondir le sujet de Satellaview, en explorant ses origines, son évolution et son impact sur le monde contemporain.
Fabricant | |
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Type |
Périphérique de console de jeux |
Génération |
Date de sortie | ![]() |
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Fin de production | ![]() |
Média | |
Contrôleurs |
Service en ligne | |
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Unités vendues |
2,5 M |
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Le Satellaview est une extension de la Super Famicom, commercialisée uniquement au Japon à partir de 1995.
Également connu sous les initiales BS-X, ce système de jeux, livré avec une cartouche de type « BS-X » et une carte mémoire de 8 Mbit, apportait quelques capacités techniques supplémentaires à la Super Famicom ainsi qu'un service de téléchargement de jeux, de codes et d'informations. Toutes les données transitaient en effet par une station de télévision par satellite nommée St.GIGA.
Le lancement officiel du Satellaview se fit le . Le premier jeu à avoir été diffusé fut BS Zelda. Comme son nom l'indique, il s'agissait d'un remake du premier jeu de la série The Legend of Zelda revu au goût du jour avec de nombreux ajouts et changements.
Durant la première année de fonctionnement du Satellaview, il était possible de consulter des informations « en ligne » de même que des reportages audio et vidéo. Le contenu était actualisé régulièrement et les jeux en épisodes voyaient leur nouvelle partie s'adjoindre au bout de 7 jours.
Mais en 1996, l'implantation de la génération de consoles 32 bits était déjà importante (plus d'un million d'exemplaires vendus de PlayStation). Déjà à cette époque, les ventes de Satellaview commençaient à être jugées insuffisantes. Le service fourni par la société St.GIGA en pâtit puisque de nombreuses rediffusions remplacèrent les contenus inédits. En 1997, des coupes franches réduisirent de deux heures la diffusion des programmes. En 1998, un possesseur de Satellaview se retrouvait avec encore une heure de moins.
En et à la suite de désaccords financiers entre Nintendo et St.GIGA, notamment autour de la restructuration de l'importante dette accumulée par St.GIGA, Nintendo cessa définitivement d'alimenter le service en nouveautés et se retira du projet. En l'absence de nouveaux programmes, St.GIGA maintint néanmoins le service en activité jusqu'en juin 2000 mais, faute de nouveautés, ne put proposer que des rediffusions. Le service fut définitivement fermé le soir du .
Le dernier jeu conçu pour le Satellaview sortit en 1999 à la suite de quoi, seul le service de téléchargement resta actif sans proposer de nouveautés. Ce service prit fin le , le service n'étant plus viable faute d'être alimenté par Nintendo. Le Satellaview fut un échec pour Nintendo, commercialement parlant.
Malgré le fait que les jeux téléchargés étaient gratuits, d'autres furent commercialisés dans le circuit de distribution classique avec leur boîte et leur notice et d'autres n'étaient jouables qu'à des heures précises de la journée. Au total, près de 100 jeux furent diffusés, en une ou plusieurs parties.