Victor Schœlcher

Victor Schœlcher
Illustration.
Victor Schœlcher photographié par Étienne Carjat.
Fonctions
Sénateur inamovible
16 décembre 187525 décembre 1893
(18 ans et 9 jours)
Élection 16 décembre 1875
Groupe politique Extrême gauche
Député français
12 mars 187116 décembre 1875
(4 ans, 9 mois et 4 jours)
Élection 12 mars 1871
Circonscription Martinique
Groupe politique Extrême gauche
13 janvier 18502 décembre 1851
(1 an, 10 mois et 19 jours)
Élection 13 janvier 1850
Circonscription Guadeloupe
Groupe politique Montagne
24 juin 184917 octobre 1849
(3 mois et 23 jours)
Élection 24 juin 1849
Circonscription Guadeloupe
Groupe politique Montagne
9 août 184826 mai 1849
(9 mois et 17 jours)
Élection 9 août 1848
Circonscription Martinique
Groupe politique Montagne
Sous-secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies
24 février9 mai 1848
(2 mois et 15 jours)
Chef de l'État Jacques Charles Dupont de l'Eure
Président du Conseil Jacques Charles Dupont de l'Eure
Ministre François Arago
Gouvernement Provisoire de 1848
Prédécesseur Jean Jubelin
Successeur Joseph Grégoire Casy (Commission exécutive)
Biographie
Date de naissance 22 juillet 1804
Lieu de naissance Paris (France)
Date de décès 25 décembre 1893 (à 89 ans)
Lieu de décès Houilles (France)
Sépulture Panthéon
Nationalité Française
Parti politique La Montagne
Diplômé de Lycée Condorcet
Profession Journaliste
Religion Catholicisme

Victor Schœlcher (/vik.tɔʁ ʃœl.ʃɛʁ/) est un journaliste et homme politique français, né à Paris le 22 juillet 1804 et mort à Houilles le 25 décembre 1893. Il est connu pour avoir agi en faveur de l'abolition définitive de l'esclavage en France, via le décret d'abolition, signé par le gouvernement provisoire de la Deuxième République le 27 avril 1848. Il est également élu député de la Martinique puis de la Guadeloupe.

Biographie

Enfance

Victor Schœlcher naît le 22 juillet 1804 à Paris (5e arrondissement ancien, aujourd'hui 10e arrondissement) au 60 rue du Faubourg-Saint-Denis, dans une famille catholique bourgeoise. Son père, Marc Schœlcher (1766-1832), originaire de Fessenheim (Haut-Rhin) en Alsace, est propriétaire d'une usine de fabrication de porcelaine. Sa mère, Victoire Jacob (1767-1839), originaire de Meaux (Seine-et-Marne), est marchande lingère à Paris au moment de son mariage.

Victor Schœlcher est baptisé à l'église Saint-Laurent de Paris le 9 septembre 1804.

Il fait de courtes études au lycée Condorcet, côtoyant les milieux littéraires et établissant des liensartistiques sur Paris, faisant connaissance avec George Sand, Hector Berlioz et Franz Liszt.

Il voyage, vers 1830, en tant que représentant commercial de l'entreprise familiale. Lorsqu'il est à Cuba, il est révolté par l'esclavage.

Portrait de Victor Schœlcher par Henri de Caisne.

Revenant en France, il devient journaliste et critique artistique, publiant des articles, des ouvrages, multipliant ses déplacements d'information.

Il adhère à la franc-maçonnerie, étant initié dans la loge parisienne « Les Amis de la Vérité » (Grand Orient de France), qui est à l'époque un atelier très fortement politisé, pour ne pas dire ouvertement révolutionnaire. Il passe ensuite à une autre loge parisienne, « La Clémente Amitié ». Il cesse toute activité maçonnique en 1844, lorsqu'il est radié par la chambre symbolique du Grand Orient de France, en compagnie de dix-sept autres frères de la loge « La Clémente Amitié », pour s'être opposé à la révision des statuts généraux de l'obédience et avoir soutenu le vénérable Bègue-Clavel.

Il revend rapidement la manufacture dont il hérite de son père en 1832 pour se consacrer à son métier de journaliste et ses activités philanthropiques.

L'action abolitionniste

Le discours abolitionniste de Schœlcher évolue au cours de sa vie. En 1830, dans un article de la Revue de Paris, « Des Noirs », après avoir fait une description terrible de la situation des esclaves, et montré comment l'esclavage transforme ces hommes en brutes, il se prononce contre l'abolition immédiate, car pour lui, « les nègres, sortis des mains de leurs maîtres avec l'ignorance et tous les vices de l'esclavage, ne seraient bons à rien, ni pour la société ni pour eux-mêmes Je ne vois pas plus que personne la nécessité d'infecter la société active (déjà assez mauvaise) de plusieurs millions de brutes décorés du titre de citoyens, qui ne seraient en définitive qu'une vaste pépinière de mendiants et de prolétaires. la seule chose dont on doive s'occuper aujourd'hui, c'est d'en tarir la source, en mettant fin à la traite ».

En 1833, il publie un premier ouvrage : De l'esclavage des Noirs et de la législation coloniale. Ce livre est un réquisitoire contre l'esclavage et pour son abolition, mais il renvoie celle-ci à un « futur incident révolutionnaire que j'appelle du reste de mes vœux », car, écrit-il « Les révolutions se font pour rétablir dans l'ordre social l'équilibre que les envahissements de la richesse tendent toujours à détruire ». Il estime, dans la préface de l'ouvrage, que la Révolution de 1830 a ouvert une période longue dans laquelle les libertés ouvrières sont confisquées, bien que les ouvriers en aient été le moteur. Mais tous les éléments de son combat sont en place, et ses idées sont claires, car il considère que « l'homme noir n'est pas moins digne de la liberté que l'homme blanc » (Chapitre X) ; « l'esclavage des nègres est une injure à la dignité humaine, parce que l'intelligence de l'homme noir est parfaitement égale à celle de l'homme blanc » (Chapitre XI). Mais il ne propose en conclusion de son ouvrage qu'un texte de loi visant à humaniser autant que faire se peut l'esclavage, et non pas à l'abolir immédiatement. Car à cette époque il pense que dans le cadre du régime issu de la révolution de 1830, il ne sera pas possible d'aller plus loin. Cette loi encadrerait l'esclavage dans des limites, donnerait des droits aux esclaves, limiterait donc les droits des maîtres, mais tolérerait malgré tout le maintien de la peine du fouet, « toute révoltante qu'elle soit », sans laquelle « les maîtres ne pourraient plus faire travailler dans les plantations ». Il est complètement lucide sur la portée de sa proposition, et surtout sur ses limites, car il confesse : « dès que vous acceptez un mode d'existence contraire à toutes les lois de la nature, il faut vous résigner à sortir des bornes de l'humanité » ; or, pour lui, l'esclavage sort des bornes de l'humanité.

Ouvrage Des colonies françaises : abolition immédiate de l'esclavage, 1 vol., 1842 (Cliquer pour feuilleter)

De mai 1840 à juin 1841, il retourne aux Antilles et visite plusieurs habitations, parmi lesquelles celle de Trou-Vaillant (Saint-James), dont le domaine et les esclaves appartiennent à l’État. Cette situation le révolte, comme on peut le lire dans Des colonies françaises. Abolition immédiate de l'esclavage, ouvrage qu'il publie en 1842 :

« LA FRANCE POSSÈDE DES HABITATIONS ! Nous avons visité celle du Trouvaillant près Saint-Pierre. Eh bien ! les esclaves de la France, les nègres du roi comme on les appelle, ne sont pas mieux traités que ceux du plus mince petit blanc. Aucun essai particulier n'a été tenté en leur faveur, aucune amélioration n'a été introduite dans leur régime ; il n'y a pour eux aucun avantage d'appartenir à la France ; point d'éducation, point de lecture, point de moralisation, aucun de ces enseignements où l'homme au moins apprend à se connaitre et à s'estimer. Des planteurs ont des usines moins délabrées, des cases plus belles, et une infirmerie mieux tenue que celles de la nation ! Et vous voulez que les colons vous supposent le désir d'affranchir ! Quelle honte, d'ailleurs, que le gouvernement de France ait encore des esclaves ! Pourquoi ne donne-t-il pas le signal de l'abolition en élargissant tous ses nègres, comme fit la couronne d'Angleterre le 12 mars 1831 ? Il hésite, tandis que le bey de Tunis vient de proscrire l'esclavage dans ses états ! La France reçoit maintenant des leçons d'humanité des régences barbaresques ! »

Après ce séjour aux Antilles, il se prononce pour une abolition immédiate et complète, et se consacre désormais entièrement à cette cause.

Ses voyages en Grèce, en Égypte et au Sénégal le confortèrent dans cette conviction. En 1845, à l'occasion du débat parlementaire sur des lois d’humanisation de l’esclavage, il publie des articles nombreux dans des journaux et revues comme Le Courrier Français, le Siècle, Le Journal des Économistes, L’Atelier, L'Abolitioniste français, La Revue Indépendante et surtout la Réforme.

En 1847, il regroupe ces articles dans un ouvrage intitulé Histoire de l’esclavage pendant ces deux dernières années. Après avoir écrit que « tout le monde est d’accord sur la sainteté du principe de l'abolition », et « que le sort des esclaves n'a pas cessé d'être horrible, atroce, dégradant, infâme, malgré les lois, les ordonnances, les règlements faits pour l'alléger », il conclut le préambule de son ouvrage par : « Le seul, l'unique remède aux maux incalculables de la servitude c'est la liberté. Il est impossible d'introduire l'humanité dans l'esclavage. Il n'existe qu'un moyen d'améliorer réellement le sort des nègres, c'est de prononcer l'émancipation complète et immédiate ».

Article détaillé : Décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848.

En 1848, Victor Schœlcher est nommé sous-secrétaire d'État à la Marine et aux colonies dans le gouvernement provisoire de 1848 par le ministre François Arago. Nommé également président de la commission d'abolition de l'esclavage, il est l'initiateur du décret du 27 avril 1848, signé à l'Hôtel de la Marine, qui abolit définitivement l'esclavage en France. L'esclavage avait déjà été aboli en France, pendant la Révolution française le 16 pluviôse an II, puis rétabli par Napoléon Ier par la loi du 20 mai 1802.

Après l'abolition

Victor Schœlcher, député de la Martinique.
Lithographie de Marin-Lavigne de la série Galerie des représentants du peuple (1848).

Sa notoriété le conduit à être élu député, à la fois par la Martinique (le 9 août 1848, 3e et dernier par 19 117 voix sur 20 698 exprimés) et par la Guadeloupe (le 22 août 1848, 2e sur 3, par 16 038 voix sur 33 734 votants). Il opte pour la Martinique.

En Martinique en 1849, une alliance est conclue entre Cyrille Bissette et le béké François Pécoul en vue des élections législatives de juin. Les résultats consacrent l'écrasante victoire du tandem Bissette-Pécoul qui obtiennent respectivement 16 327 voix et 13 482 voix. Victor Schœlcher est battu et ne recueille que 3 617 voix. Il fut élu en juin 1849, comme représentant de la Guadeloupe à l'Assemblée législative.

D'août 1848 à décembre 1851, il siège à gauche, en tant que vice-président du groupe de la Montagne. Il intervient en faveur des noirs, demande l'élection des officiers de l'armée jusqu'au grade de capitaine, dépose un amendement demandant que les compagnies de chemins de fer équipent les 3e classes de wagons fermés, réclame l'abolition de la peine de mort. Il vote pour le droit au travail, pour l'ensemble de la Constitution, contre l'expédition de Rome, etc.

Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il fut un des députés présents aux côtés d'Alphonse Baudin sur la barricade où celui-ci sera tué. Républicain, il est proscrit durant le Second Empire par le coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte. Il s'exile en Angleterre et y devient un spécialiste de l'œuvre du compositeur de musique sacrée Georg Friedrich Haendel, rassemble une collection très importante de ses manuscrits et partitions et rédige une de ses premières biographies, mais celle-ci n'est éditée que dans sa traduction anglaise. En 1870, il revient en France à la suite de la défaite de Sedan. Il est alors nommé colonel d'état-major de la garde nationale et obtient le commandement de la légion d'artillerie.

Après l'abdication de Napoléon III, il est réélu député de la Martinique à l'Assemblée nationale de mars 1871 à décembre 1875. En avril 1871, en pleine crise communaliste, il publie un appel pour que l'assemblée de Versailles choisisse la conciliation plutôt que l'affrontement avec la Commune :

Victor Schœlcher caricaturé par André Gill, 1879

« L'Assemblée, bien qu'elle ait le droit de son côté, ne peut avoir la criminelle pensée, pour le faire prévaloir, d'assiéger la Commune. »

Le 16 décembre 1875, il est élu sénateur inamovible par l'Assemblée nationale.

En 1877, Victor Schœlcher dépose une proposition de loi pour interdire la bastonnade dans les bagnes. La commission d'initiatives refuse la proposition, mais les peines corporelles seront abolies en 1880. Sous la Troisième République, le gouvernement Ferry promulgua la loi du 30 juillet 1881, dite de « réparation nationale », qui allouait une pension ou rente viagère aux citoyens français victimes du coup d'État du 2 décembre 1851 et de la Loi de sûreté générale. La Commission générale chargée d'examiner les dossiers, présidée par le Ministre de l'Intérieur, était composée de représentants du ministère, de conseillers d'État, et comprenait huit parlementaires, tous d'anciennes victimes : quatre sénateurs (Victor Hugo, Jean Macé, Elzéar Pin, Victor Schœlcher) et quatre députés (Louis Greppo, Noël Madier de Montjau, Martin Nadaud et Alexandre Dethou).

En 1884 et 1885, il tente de s'opposer, sans succès, à l'institution de la relégation des forçats récidivistes en Guyane. Abolitionniste mais colonialiste, il continue de défendre la colonisation par le bulletin de vote et la scolarisation.

Fin de vie

Tombe des Schœlcher père et fils (cimetière du Père Lachaise, division 50).

À la fin de sa vie, comme il ne s'était jamais marié et qu'il n'avait pas eu d'enfant, il décida de donner tout ce qu'il possédait ; il a notamment fait don d'une collection d'objets au Conseil général de la Guadeloupe, aujourd'hui hébergée au musée Schœlcher. Victor Schœlcher est mort le 25 décembre 1893 à l'âge de 89 ans dans sa maison qu'il louait depuis 1876 au 26 rue d'Argenteuil, devenue depuis l'avenue Schœlcher, à Houilles dans les Yvelines.

Tombe de Victor Schœlcher au Panthéon.

Enterré à Paris au cimetière du Père-Lachaise, mais non incinéré bien qu'il en ait exprimé le souhait, son corps fut transféré par décision de l'Assemblée nationale et du président du Conseil de la République, Gaston Monnerville au Panthéon le 20 mai 1949 en même temps que les restes du Guyanais Félix Éboué (premier noir à y être inhumé) et également ceux de son père Marc Schœlcher, porcelainier de son état, car Victor Schœlcher avait exprimé désirer vivement être inhumé à son côté.

« Évoquer Schœlcher, ce n'est pas invoquer un vain fantôme, c'est rappeler à sa vraie fonction un homme dont chaque mot est encore une balle explosive… Schœlcher dépasse l'abolitionnisme et rejoint la lignée de l'homme révolutionnaire : celui qui se situe résolument dans le réel et oriente l'histoire vers sa fin (…) Victor Schœlcher, un des rares souffles d’air pur qui ait soufflé sur une histoire de meurtres, de pillage et d’exactions. »

— Aimé Césaire, extrait de l'introduction de Esclavage et colonisation, recueil de textes de Victor Schœlcher publié par Émile Tersen, Presses universitaires de France, 1948.

Postérité

Hommages

Polémique en 2020

Le 22 mai 2020, jour de commémoration de l'abolition de l'esclavage en Martinique, les deux statues de Victor Schoelcher présentes à Fort-de-France et à Schoelcher sont détruites par des manifestants se proclamant « antibéké et anti-héritage colonial ».

Les manifestants reprochent au pouvoir français et aux collectivités « de ne célébrer que des hommes blancs, et d’occulter les figures des esclaves qui se sont révoltés » ; et à Schœlcher en particulier, d'avoir permis une indemnisation financière des anciens maîtres blancs, en compensation de l'abolition.

Lieux

Bâtiments scolaires

L'entrée du lycée, dont on voit deux bâtiment cubiques modernes.Le collège Victor-Schœlcher de Torcy.

Statuaire

Monnaie

Autres

Œuvres

Notes et références

Notes

  1. S'écrit également Schoelcher. Ce nom de famille, d'origine alsacienne, ne devrait pas comporter la ligature « œ » (le « oe » sans ligature étant la francisation standard du caractère alsacien « ö ») mais les sources utilisent majoritairement cette typographie.
  2. Prononciation en français de France standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  3. Extrait du registre d'état civil du 5e arrondissement de Paris (an XII) : « Du cinq thermidor an 12 de la République, à onze heures. Acte de naissance de Victor, du sexe masculin, né le trois courant à une heure du soir chez ses père et mère, rue du faubourg Saint-Denis, no 60, Division du Nord, fils de Marc Schœlcher, manufacturier de porcelaine, et de Victorine Jacob, qu'il a déclaré être son épouse. Signé : Worm. » L'original de l'acte a disparu lors de la destruction des archives de Paris pendant les incendies de 1871, mais une copie en avait été faite et elle est citée par Anne Girollet dans Victor Schœlcher, abolitionniste et républicain, Paris, Éditions Karthala, 2000, page 24.

Références

  1. « SCHŒLCHER Victor – Ancien sénateur inamovible », sur senat.fr, Sénat (consulté le 2 mars 2020).
  2. « Victor Schœlcher », sur assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale (consulté le 2 mars 2020).
  3. « Victor Schœlcher (1804-1893) – Une vie, un siècle », sur senat.fr (consulté le 2 mars 2020).
  4. « 1848 l'abolition définitive », sur assemblee-nationale.fr (consulté le 2 mars 2020).
  5. « Victor Schœlcher, un sénateur philanthrope », sur senat.fr, Sénat (consulté le 2 mars 2020).
  6. Régine de Plinval de Guillebon, La Porcelaine à Paris sous le Consulat et l'Empire, Genève, Librairie Droz, 1985, 95 p..
  7. Registre des baptêmes de la paroisse Saint-Laurent de Paris, années 1802-1806, cité par Anne Girollet dans Victor Schœlcher, abolitionniste et républicain, Paris, Éditions Karthala, 2000, page 24.
  8. André Combes, Histoire de la franc-maçonnerie au XIXe siècle, tome 1, éd. du Rocher, Paris, 1998, p. 136 et suivantes.
  9. André Combes, op. cit., p. 230.
  10. Victor Schœlcher, "Les Noirs", dans la Revue de Paris, Paris, Levavasseur, 1830 (lire en ligne).
  11. Victor Schœlcher, « "Les Noirs" », Revue de Paris, Paris, Levasseur,‎ 1er janvier 1830, p. 82 (lire en ligne).
  12. Victor Schœlcher, De l’esclavage des noirs et de la législation coloniale, Paris, Paulin, 1833 (lire en ligne).
  13. Adolphe Robert, Edgard Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français du 1er mai 1789 au 1er mai 1889 — tome 5, PLA - ZUY., Paris, Bourloton, 1891, 617 p. (lire en ligne).
  14. Victor Schœlcher, Des Colonies françaises. Abolition immédiate de l'esclavage, Paris, Pagnerre, 1842 (lire en ligne), p. 224-225
  15. Victor Schœlcher, Histoire de l’esclavage pendant ces deux dernières années, Paris, Pagnère, 1847 (lire en ligne).
  16. Cédric Pietralunga, « A Paris, l’hôtel de la Marine retrouve son lustre du XVIIIe », sur lemonde.fr, 13 mars 2021 (consulté le 14 mars 2021)
  17. Victor Schœlcher, Abolition de la peine de mort, Paris, De Soye et Cie, 48 p. (lire en ligne).
  18. Collection conservée au département Musique de la Bibliothèque nationale de France.
  19. Notice Victor Schœlcher sur le site cosmovisions.com.
  20. Victor Schœlcher, « Proposition d'un traité de paix », La Ligne Directe de Dieppe, paraissant trois fois par semaine ; directeur Charles Lebon ; Fonds ancien de Dieppe (76),‎ 11 avril 1871.
  21. Denise Devos, « La loi de réparation nationale du 30 juillet 1881 : source de l'histoire de la répression de l'insurrection de décembre 1851 », Revue d'histoire du XIXe siècle, 1| 1985, mis en ligne le 28 octobre 2002.
  22. « Victor Schœlcher » émission 2000 ans d'histoire.
  23. Extrait du registre d'état civil de la ville de Houilles (1893) :

    « L'an mil huit cent quatre-vingt treize, le vingt-six décembre, à neuf heures du matin, par devant nous Henri Vanin, maire officier de l'état civil de la commune de Houilles, arrondissement de Versailles, département de Seine-et-Oise, ont comparu messieurs Marcel Mar… Joseph, âgé de cinquante-deux ans, inspecteur du contrôle des chemins de fer, et Marcel Gustave, âgé de cinquante cinq ans, propriétaire, adjoint au maire de la commune, tous deux domiciliés à Houilles, voisins du décédé ci-après dénommé, lesquels nous ont déclaré que Schœlcher Victor, sénateur inamovible, âgé de quatre-vingt neuf ans, né à Paris le 4 juillet 1804, fils de Marc et de Jacob Victoire décédés, demeurant à Houilles, avenue d'Argenteuil, est décédé hier, à dix heures du soir à son domicile. Et après nous être assuré du décès, nous avons dressé le présent acte que les déclarants ont signé avec nous après lecture faite. »

    — Signé : G. Marcel, Marcel, Vanin. Archives départementales des Yvelines.

  24. Girollet 2000, p. 105.
  25. Victor Schoelcher (1804-1893) Une vie, un siècle L'esclavage d'hier à aujourd'hui senat.fr, consulté le 4 août 2020
  26. Jean Lefrançois, « "La semaine coloniale" », Revue bleue,‎ 75ème année, 1937, p. 544-545 (accessible sur Gallica)
  27. « Société des amis du président Gaston Monnerville – Discours », sur senat.fr, Sénat (consulté le 5 février 2020).
  28. Jacqueline Rosemain, La Musique dans la société antillaise : 1635-1902, Martinique, Guadeloupe, Paris, Éditions L'Harmattan, coll. « Recherches et documents, Monde antillais », 1986, 183 p. (EAN 9782858026852, OCLC 16572451), p. 112-113.
  29. « Aimé Césaire - Vendredi 17 Décembre 1982 - Vidéo Dailymotion », sur Dailymotion, 22 novembre 2013 (consulté le 6 novembre 2022)
  30. « Loi n° 83-550 du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l'abolition de l'esclavage, Intervention de M. Aimé Césaire - Vendredi 17 décembre 1982 », sur videos.assemblee-nationale.fr (consulté le 6 novembre 2022)
  31. Brigitte Brault, « Deux statues de Victor Schoelcher détruites le 22 mai, jour de la commémoration de l'abolition de l'esclavage en Martinique », sur Martinique la 1ère, Journal télévisé, 22 mai 2020 (consulté le 23 mai 2020).
  32. « Deux statues de Victor Schœlcher brisées par des manifestants en Martinique », Le Monde.fr,‎ 23 mai 2020 (lire en ligne, consulté le 24 mai 2020).
  33. Aude Lorriaux, « Pourquoi des militants ont-ils détruit des statues de Victor Schœlcher (et est-ce justifié) ? », 20 Minutes,‎ 29 mai 2020 (lire en ligne)
  34. Véronique Dalmaz, « Nouveau musée en hommage à Victor Schœlcher, père de l'abolition de l'esclavage », sur francetvinfo.fr, 6 juin 2015 (consulté le 2 mars 2020).
  35. Ovillois no 153 - Septembre 2011, page 5.
  36. Collège de 750 élèves ; en 2006.
  37. Voir sur missiontice.ac-besancon.fr.
  38. Autrefois le lycée était à Saint-Pierre, déplacé à cause de l'éruption volcanique de 1902.
  39. « Les promotions de 1945 à nos jours », sur ena.fr (consulté le 23 février 2021)
  40. « Le journal de Victor Schœlcher, un précieux inédit tout juste réapparu », Le Monde.fr,‎ 18 mai 2023 (lire en ligne, consulté le 18 mai 2023)

Voir aussi

Bibliographie

Filmographie

Liens externes