ڨ

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Gāf
Image illustrative de l’article ڨ
Graphies
Isolée ڨ
Initiale ڨـ
Médiane ـڨـ
Finale ـڨ
Utilisation
Écriture alphabet arabe
Alphabets arabe algérien, arabe tunisien, khowar, mandingue, peul, tamazight algérien, touareg, tchétchène, Kapampangan arabe
Ordre 14e (Kapampangan arabe)
Phonèmes principaux , , ,

Le gāf ‹ ڨ › est une lettre additionnelle de l’alphabet arabe utilisé aussi dans l’écriture du tamazight algérien, du khowar, du mandingue, de certaines variantes de l’arabe, et anciennement utilisé dans l’écriture du tchétchène. Parfois utilisée dans l’écriture du touareg et a été utilisée dans l’écriture du peul, elle est aussi prononcée par certaines tribus du sud de l’Arabie (Arabie saoudite et Yémen) bien que ces dernières utilisent à l’écrit la lettre « ق ».

Utilisation

Emballage de ‹ ڨالات › « galettes », en arabe tunisien.

En arabe, ‹ ڨ › n’est pas utilisé pour la transcription de l’arabe standard moderne, mais peut l’être pour représenter une consonne occlusive vélaire voisée dans l'écriture, par exemple dans le dialecte algérien et tunisien[1]. Il est par exemple utilisé dans l’écriture du nom ‹ بورڨيبة › « Bourguiba ». Au Maroc et dans l’Ouest algérien, le même son est représenté avec le kāf ouvert trois points suscrits‹ ݣ › ou encore le kāf ouvert trait suscrit ‹ گ ›.

En tamazight algérien écrit avec l’alphabet arabe, ‹ ڨ › représente une consonne occlusive vélaire voisée transcrite ‹  › avec le tifinagh et ‹ g › avec l’alphabet latin.

En mandingue écrit avec l’alphabet arabe, ‹ ڨ › représente une consonne occlusive labio-vélaire voisée [2].

Alphabet arabe tchétchène de 1925.

En tchétchène écrit avec l’alphabet arabe, ‹ ڨ › représente une consonne occlusive uvulaire sourde aspirée [3].

En touareg écrit avec l’alphabet arabe, ‹ ڨ › représente parfois une consonne nasale vélaire voisée [4].

En peul écrit avec l’alphabet arabe, ‹ ڨ › représente une consonne nasale vélaire voisée [4] ou parfois aussi, selon Arendorff en 1913, une consonne nasale palatale voisée [5].

Notes et références

Bibliographie

  • (en) Julie D. Allen (dir.) et Unicode Consortium, « Arabic, Range: 0600–06FF », dans The Unicode Standard, Version 8.0, (lire en ligne)
  • L. Arensdorff, Manuel pratique de langue peulh, Paris, Librairie P. Geuthner, , xxii+424 (présentation en ligne, lire en ligne)
  • (en + et) Eesti Keele Instituut / Institute of the Estonian Language, « Tšetšeeni / Chechen / Noxçiyꞑ mott », dans KNAB: Kohanimeandmebaas / Place Names Database, (lire en ligne)
  • (en) Michael Everson, Extension of the Arabic alphabet coded character set for bibliographic information interchange (ISO 11822:1996), (lire en ligne)
  • (en) Maarten Kossmann et Ramada Elghamis, « Preliminary notes on Tuareg in Arabic script from Niger », dans Meikal Mumin et Kees Versteegh, The Arabic script in Africa: Studies in the use of a writing system, , 79‒89 (ISBN 9789004256798 et 9789004256804, DOI 10.1163/9789004256804_005, lire en ligne)
  • Abdelffatah Nissabouri, « Toponymes maghrébins. De l’enracinement à l’internationalisation », Cahiers de sociolinguistique, no 11,‎ , p. 117‒143 (DOI 10.3917/csl.0601.0117., lire en ligne)
  • Valentin Vydrine, « Sur l’écriture mandingue et mandé en caractères arabes », Mandenkan, no 33,‎ (lire en ligne)