Dans le monde d'aujourd'hui, Alain Fleig est devenu un sujet d'un grand intérêt et d'une grande pertinence. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de sa pertinence historique ou de son influence sur la culture populaire, Alain Fleig est un sujet qui continue de susciter débats et controverses. Dans cet article, nous analyserons différents aspects liés à Alain Fleig, de son origine à son impact aujourd'hui. Nous explorerons son évolution au fil des années, ses différentes interprétations et son rôle dans le monde contemporain. A travers une analyse détaillée, nous chercherons à faire la lumière sur ce sujet passionnant et intrigant.
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Il est l’auteur de grandes compositions photographiques réalisées à partir de photographies instantanées. C’est un des premiers ayant adapté, dans les années 1970, les recherches en photographie expérimentale à la représentation du désir homoérotique par la métaphore de l’image : photographies très agrandies afin de valoriser la trame, jeux de mise en abîme, assemblages de polaroids puis plus tard d’Ektachrome, polyptyques. Ses œuvres, qui proposent aussi une réflexion sur la mise en image de notre monde, tournent toutes autour des notions de pulsion scopique.
Parallèlement à son travail de recherche photographique, il réalise plusieurs actions de rue liées à sa réflexion sociopolitique. En 1981, il participe à la création des Cahiers de la photographie avec Gilles Mora, Bernard Plossu, Arnaud Claass, Claude Nori… En 1984 à la Revue des arts avec Benzakin, Jaques Fol, Yannick Milhou, etc.
Positionnement politique et implication professionnelle
Dans le même temps, intéressé depuis le début des années soixante par les théories situationnistes, il participe à la fondation du Front homosexuel d'action révolutionnaire et crée en 1973 le Groupe 5, ouvertement d’inspiration situationniste. Il publie une revue, Le Fléau social, jusqu’en 1975.
À partir de 1982, il enseigne à l’Université de Paris VIII puis à l’École de l’image de Poitiers-Angoulême et, enfin à l’École supérieure des Beaux-Arts d’Angers.
Publications
Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages tant de recherche historique que de réflexion sur la photographie ainsi que de nombreux articles et textes de catalogues.
Livres de photographies et livres d'artiste
Berlin n’existe pas, Paris, Phot’œil, 1978, 95 p. dont 85 de photographies (ISBN2-86353-001-1).
Le corps déperdu (portfolio), Paris, Phot’œil, 1983.
Les Exotiques (catalogue, participation de Michèle Debat), Paris Phot’œil/La Grande halle de la Villette, 1988
Le cahier du Pergamon (portfolio, dessins), Angers, la mine aux images, 2000
Essais divers
Lutte de con et piège à classe, . Paris, Stock (coll. « Penser »), 1977, 275 p. (ISBN2-234-00643-0)[2].
Le siècle galant, Genève, Famot (coll. « Histoire de la galanterie », no 6), 1980, 285 p.
La terre des croisades, les templiers en Terre Sainte, Genève, Famot, 1981.
Textes historiques et théoriques
Le cueilleur de lumière, Paris, Phot'Oeil, 1979.
Photo-succès, Paris, Boucharlat SA, 1982.
avec Pierre Borhan, Arlette Grimot et Claude Vittiglio : Marcel Bovis, Besançon, La Manufacture (coll. « Donations », no 4), 1992, 208 p. (ISBN2-7377-0193-7)[3].
Rêves de papier. La photographie orientaliste 1860-1914, Neuchâtel, Ides & Calendes, 1997, 177 p. (ISBN2-8258-0114-3)[4].
Étant donné l'âge de la lumière. Vol. 1 : Photographie et surréalisme en France entre les deux guerres ; Vol. 2 : Naissance de la photographie comme média, Neuchâtel, Ides et Calendes (coll. « Pergamine »), 1997, 2 vol. (234, 308 p.) (ISBN2-8258-0123-2)[5].
Ce que ne saurait dire ni montrer la photographie : poèmes choisis, Montjean-sur-Loire, La Mine aux images, 1998, 86 p. (ISBN2-86353-019-4).
Enseigner l'art contemporain ou chercher l'erreur, Montjean-sur-Loire, La Mine aux images, 1999, 47 p. (ISBN2-86353-020-8).
avec Michèle Auer :
Germaine Martin, photographe à Lausanne, 1892-1971, Neuchâtel, Ides & Calendes (coll. « Photoarchives », no 12), 1999, 186 p. (ISBN2-8258-0135-6).
Des mains parlent (sur des photos de Pierre Jahan, Neuchâtel, Ides & Calendes, 2002.
« Nouvelles images d'un vieux monde : Marseille d'avant-guerre et la Nouvelle Vision allemande », La pensée de midi, vol. 3, no 9 « Regarder la guerre », , p. 146-153 (lire en ligne).
Lehnert & Landrock, Tunis, Institut Français de Coopération, 2006.
L'aventure orientale : entre art, document et commerce (catalogue d'exposition, Toulouse, Le Château d'eau), Toulouse, D'une certaine manière, 2007, 23 p. (ISBN2-913241-79-4).
Expositions
- : Alain Fleig. Les exotiques, La Grande halle-La Villette, dans le cadre du Mois de la photo[6].
Participations notables
Sol/Mur, avec Philippe Nottin, Rouen, 1984.
10 jeunes/10 questions à la photographie(catalogue), Paris, Phot'Œil, 1984.
Décadrages Toulouse, 1985.
Collection anonyme. Paris, JMV, 1986.
Un petit pan de mur blanc Paris, galerie J.P. Lambert, 1987.
↑« Photographie. Marcel Bovis, l'intuitif. Découverte d'un représentant discret de la nouvelle vision dans les années 20 », Le Monde, (lire en ligne).
↑Paul-louis Roubert, « "Rêves de papier. La photographie orientaliste, 1860-1914, Neuchâtel, Éd. Ides et Calendes, 1997, 177 p., ill. NB, 290 F." », Études photographiques, no 3, (lire en ligne).
↑Charles Grivel, « "Alain Fleig, Étant donné l'âge de la lumière I. Photographie et surréalisme en France entre les deux guerres, Neuchâtel, Ides et Calendes, 1997, 236 p., 120 F." », Études photographiques, no 7, (lire en ligne).
Alain Fleig : les exotiques (catalogue d'exposition, Paris, Mois de la photo), Paris, Phot'oeil, , 61 p.
Kevin Nouvel, « Interlude photographique. Les multiplications d'Alain Fleig », Raison présente, no 107 « Y-a-t-il un art contemporain ? », , p. 145-146 (lire en ligne).